Come And Get Your Love [TERMINÉE -PG13]

Juste le temps de vous écrire une suite un peu moins longue que les autres.
Merci de votre soutient, ravie de satisfaire vos envies scénaristiques (et les miennes aussi!!!)    
A très vite !!! Bonne lecture !  


Il la trouve dans la cuisine, seule, son portable posé sur la table devant elle.
_Tout va bien ? Demande Nicolas en s'asseyant en face d'elle.
Elle lui sourit, regardant Ayden s'endormir dans les bras de son meilleur ami
_Oui, oui, j'avais juste besoin d'être un peu loin de l'excitation. Elle explique puis en penchant un peu la tête.
_Tu as réussi à le retirer des bras des filles...
_Ca n'a pas été facile... Il rit doucement.
_Laly en avait besoin... dit gentiment Hélène, les yeux toujours sur le petit garçon qui lutte contre le sommeil.
Nicolas ne dit rien, comprend seulement.
_Tout va bien avec Peter. Il questionne après quelques secondes.
_Oui, il appelait juste pour me dire que nos bagages seraient bientôt à la maison, et tant mieux car il va me falloir un lit pour coucher ce garnement.
Nicolas regarde Ayden puis :
_Il a l'air très bien là où il est... Il affirme.
Hélène, ne dit rien, elle sourit, mais soudain comprend. S'avance un peu sur la table et attrape la main de cet homme qu'elle aime.
_Tu sais il ne va pas disparaître...
Il la regarde surpris.
_Je sais...
Elle serre sa main, continue.
_Ce n'est pas la même histoire Nico...
_La même erreur, tu veux dire...
Elle soupire, lâche sa main.
_Je ne t'en veux plus depuis longtemps...
_Vraiment ? Il demande. Parce que je te connais Hélène et je vois bien que...
_ Non, tu ne vois rien Nicolas, il faut que tu arrêtes de le croire, c'est fini, cette histoire, tout ce qui aurait pu être, c'est terminé. Je le sais, j'ai appris à vivre avec et tu devrais aussi. Je ne t'en veux plus.Ce choix on l'a fait à deux. Et c'est tout.
Il ne dit rien, elle voit son regard se flouer, elle attrape de nouveau la main qu'elle a abandonnée.
_Il ne va pas disparaître, je te le promets, il restera dans ta vie, il va grandir, il va marcher et rire à tes blagues, il va apprendre à lire, à écrire, et peut être même à jouer de la guitare... Il sera là.Elle termine doucement.
Le photographe, expire une respiration qu'il ne se souvenait pas à avoir retenu. Il a la gorge serrée, les yeux humides et le cœur battant quand il murmure.
_Merci...
Hélène amène sa main contre la joue piquante de son ancien amant et lui répond sincère.
_De rien.
Il voudrait approcher son visage, caresser ses lèvres mais déjà elle est partie.
_Comment ça s'est passé avec Jeanne ? Elle demande finalement.
_Bien, c'était nécessaire, je crois. Tu avais raison.
_J'ai toujours raison, elle sourit en coin.
Nicolas ne répond rien, les yeux rieurs.
La jeune femme laisse passer un silence puis demande finalement :
_Tu lui as dit pour nous ? Quand...quand elle était chez Jimmy...
_Pas tout, il avoue. Pas... Pas la péniche.
Elle baisse les yeux mais hoche la tête.
_C'est mieux...Ca restera entre nous...
_José est au courant. Il dit doucement.
Elle ne peux empêcher le timide sourire qui se dessine aux coins de ses lèvres.
_Comment ?
_A cause de la salle de bain, sur la péniche.
Cette fois elle rit.
_Connaisseur de nuits interdites ce José.
Ils rigolent à deux.
_Je ne la regrette pas, cette nuit là. Avoue Nicolas.
_Je crois que je ne pourrais jamais regretter une nuit passée avec toi, qu'importe le contexte. Elle assure en le regardant dans les yeux.
Il ouvre la bouche pour avouer autre chose, mais la sonnerie de la porte d'entrée retentit. Puis la voix de Diego.
_Hélène !! Tes bagages sont arrivés !!
Elle se lève, se dirige vers l'entrée, remercie Diego d'un baiser sur le front, puis se tourne vers le bagagiste.
_Je vous dois quelque chose ?
_Non Mademoiselle, Monsieur Watson a tout réglé. Répond l'homme en déposant les derniers sacs dans le vestibule.
_Parfait, je vous remercie.
_Avec plaisir, au revoir.
_Au revoir.
Elle claque la porte derrière lui et quand elle se retourne, José Christian, John et Jimmy ont déjà tous ses bagages dans les mains.
_Si Madame veut bien se donner la peine... Rigole José en indiquant de la tête les escaliers.
Elle rigole et commence à monter les premières marches, quand elle entend Christian crier :
_Hey Vernier, tu vas rendre cet enfant à sa mère et v'nir nous aider ou bien ?
Nicolas apparaît Ayden cette fois bien endormi dans les bras.
_Si tu le réveilles Roquier, je te le mets dans les bras pour la prochaine heure.
Christian grimace, José se marre, Jimmy secoue la tête un sourire en coin et un peu partout il y a des éclats de rire.

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Elle le regarde poser délicatement Ayden au milieu du lit parapluie installé à la hâte. Elle sourit tendrement, sans en avoir vraiment conscience.
_José a raison, tu sais, ça va vite devenir serré. Dit Nicolas, en regardant autour de lui la petite chambre d'Hélène. Le lit de bébé et la table à langer prenant déjà presque la moitié de la pièce.
_Je vais me débrouiller... Elle assure, en s'allongeant sur le lit, fermant les yeux un instant.
_Il va lui falloir un vrai lit aussi... Continue le photographe.
Elle rit, sans ouvrir les yeux.
_Je sais Nicolas, ne t'en fais pas...
Il soupire, s'assoit au pied du lit.
_Tu ne vas nulle part... Il affirme.
_Nulle part, elle confirme, en ouvrant un œil.
Il y a un doux silence puis.
_Tu devrais te reposer, avec le décalage horaire... Il dit en se levant.
Elle 'Hmmm' doucement mais déjà se laisse emporter vers les bras de Morphée.
Il la regarde, un moment, trop longtemps certainement, se lève, jette un coup d'oeil au garçonnet qui dort toujours, puis se penche déposant un baiser sur le front du petit garçon, ce baiser qu'il ne s'autorise pas encore à donner à celle qu'il aime toujours. Une seconde encore il le regarde, avant de se diriger vers la porte, il l'ouvre doucement essayant de ne pas  faire grincer le vieux bois et sursaute presque en découvrant Christian, José et Olga juste derrière, les oreilles tendues et les sourires désolés.
Il les regarde, ferme la porte, secoue la tête
_Vous savez quoi, je ne veux même pas savoir...
Avant de se diriger vers le salon, sans un autre mot.
_Aller, les garçons on aligne. Lâche Olga, en tendant la main vers les deux hommes.
_J'y crois pas... Dit Christian en sortant un billet de cinq euros et le plaquant contre la main de la russe.
_Je pensais que c'était du tout cuit... Ajoute José en faisant de même.
_Mais vous croyez quoi... On parle d'Hélène et Nicolas là, on aura de la chance si ils se sont embrassés d'ici Noël... Elle rigole, eux, sourient, puis suivent leur ami vers le reste de la bande.

Dans le salon, le petit déjeuner a disparu, les enfants regardent la télé, Chloé et Fanny sont cachées derrière un magazine « People » gloussant parfois au fil des pages qu'elles tournent, tandis que les autres continuent de ressasser les évènements de la matinée.
_Hélène, un bébé... Déclare Béné, souriante mais interdite.
_Faut avouer que ça lui va bien... Ajoute Laly, le regard un peu envieux.
_En effet, elle est rayonnante... Enchérit Jimmy, doucement.
_C'est Peter qui doit se mordre les doigts ! Glousse José, au silence qui  suit il ajoute.
_Bah quoi on peut plus dire son nom ou quoi ?... Les autres ne disent rien, lancent quelques regards furtifs à Nicolas.
Ce dernier s'en aperçoit, et lance gentiment.
_Bon, bah je vais y aller... Vous direz à Hélène...
Il ne finit pas, ajoute seulement.
_Dites lui juste de m'appeler,okay.
Bénédicte lui sourit en approuvant avant qu'il ne se dirige vers la porte d'entrée.
La bande reste un moment silencieuse derrière le bruit de la porte qui claque. Un peu gênée, un peu honteuse.
_Vous faites chier... Lâche José en partant derrière Nicolas, Christian sur ses talons.
Quand la porte claque derrière eux c'est avec beaucoup plus de force.

Ils le trouvent dans sa voiture, la tête sur le volant. Ils ne frappent pas à la vitre entre seulement sans un mot. Toujours en silence, José pose une main sur l'épaule de son pote de toujours.
_J'avais bien envie d'aller me payer un vrai café, pour me faire oublier le truc soluble dégueulasse que Laly nous a fait ce matin...
_Y avait plus de filtres, défend doucement Christian. Sous le regard de José ajoute. Mais moi aussi, j'irai bien prendre un café... ou un bon Bourbon...
Nicolas relève la tête, regarde ses amis, reconnaissant de leur amitié, il sourit un peu triste :
_Un bourbon au village...
Et le moteur démarre...

A suivre.

Oh la la tu es vraiment trop forte , tu m'as donnée les larmes aux yeux lors de la conversation entre LN Et Nico , quand elle lui dit "il ne va pas s'en aller " ... bravo , trop envie de lire la suite !!!

Très touchante la conversation LN et Nico. Il en faudrait vraiment une comme ça dans la série.

Une suite sous le signe de l'émotion ! piouh !!! tu nous mets la larme à l'oeil ! ce qu'ils sont beaux nos chouchous !!!
Nicolas est tellement méconnaissable mais tellement plus intéressant comme ça ! ce qu'il ferait un bon papa pour ce petit Ayden ! n'est ce pas Hélène ?!
on voudrait que cette lecture dure encore et encore !
merci encore pour cette fic !

moi aussi un peu plus et j'avais la larme a l'oeil
Merci pr cette suite

très belle suite !!!  chapeau bas
Les retrouvailles H/N ne sont pas loin, mais ça me parait trop facile... il va bien y avoir un truc pour faire c.....  !!! ou alors c'est la démone qui est en moi qui voit le mal partout    

 et  

Je n'ai pas encore commenté mais je suis cette fiction avec grand plaisir
Les scènes entre Hélène et Nicolas sont vraiment très touchantes

Comme toujours, merci pour tous vos commentaires.  
Je laisse un peu le temps faire entre Hélène et Nicolas, parce que ça me gêne dans la série ces façons de jongler à mille à l’heure entre les couples.  
Encore merci.
Bonne lecture et à très vite.


Il n’y a pas de Bourbon sur la table, seulement des cafés allongés et quelques miettes de croissants. Les trois amis parlent de rien et de tout, enfin de tout en évitant le plus gros. Eux, si taquins il y a quelques heures semblent marcher sur des œufs, évitant l’éléphant de malaise qui a pris place au sein de leur petit cercle.
C’est Christian qui craque le premier.
_Tu sais je crois que les filles le pensaient pas vraiment, ce qui a été dit ce jour là… c’était de la colère, de la fatigue c’est tout…
Nicolas ne dit rien joue avec la cuillère de son café.
_Aurélie venait de faire sa bêtise, Jeanne de revenir, Hélène de partir…Continue le musicien.
_Il a raison Nico,  c’est pas fait comme nous les nanas, ça cherche toujours le petit truc, la petite bête… Assure José.
_Ouais bah cette fois là apparemment, c’est moi qu’elles ont pris pour une grosse bête !!
Il y a des rires timides.
_Non mais vraiment, mon pote tu devrais revenir vivre à la Maison. Maintenant que…
_Que quoi ? Demande le photographe.
_Joue pas au con Nico, tu sais très bien de quoi il veut parler. Intervient José.
L’autre soupire, s’affalant contre le dossier de sa chaise.
_Peut-être qu’elle ne veut pas…
C’est aux deux autres de soupirer.
Nicolas lève la voix.
_Hey ! Si ça se trouve les filles sont en train de lui bourrer le cerveau avec toutes les jolies choses auxquelles j’ai eu le droit, y a deux mois de ça…
_Mais non, Jeanne est avec Jimmy, Laly s’est calmée, et Béné… Béné elle a suivi le mouvement… elle t’adore. C’était juste par rapport à Jeanne et Hélène.
Il y a un silence. Puis Nicolas reprend.
_Ecoutez si il doit y avoir quelque chose entre Hélène et moi, je n’ai vraiment pas envie de le foirer. Pas cette fois. Je crois que je me le pardonnerais pas, elle non plus et le petit trésor qu’elle a ramené encore moins. Alors je vais ramer, je vais faire ce que j’ai fait ces derniers mois, vivre sur la péniche, sans bouger une oreille et rester présent pour elle…
Ses deux amis le regardent des sourires en coin.
_Et pour les filles ? Demande Christian.
C’est  Nicolas qui sourit quand il délivre.
_Vous allez aller au front pour moi et faire redescendre la pression. Il dit en posant une main sur l’épaule de ses potes.
Ces derniers partagent un regard avant de s’exclamer d’une même voix.
_Je ne m’occupe pas de Laly !!!
Nicolas rit, José aussi, puis levant la main pour commander trois bières lance à Christian.
_C’est ta belle mère mon Pépère, ça doit rester en famille ces trucs là…
Et au batteur d’abdiquer la tête dans les mains.
_Je crois que je vais rappeler Sébastien…
Et des rires.


Quand elle se réveille, il lui faut un moment pour se souvenir où elle est, puis quand elle se souvient un sourire se dessine sur son visage reposé.
À la maison.
Chez elle.
Avec Eux.
Elle se lève, regarde dans le lit parapluie le petit bonhomme qui a tout changé. Pose une main sur son ventre et lui murmure alors qu’il dort encore.
_Tu vas voir, ils vont t’aimer tellement fort.
Pour seule réponse, elle a un soupir de satisfaction du garçonnet toujours au pays des rêves.
Elle sourit.
Saisit le baby phone posé sur sa table de nuit, puis retourne retrouver ses amis, le bonheur toujours dans les yeux.

Quand elle arrive dans le salon, Fanny et Chloé ont disparu, John, Jimmy et Jeanne aussi. Ne reste que Bénédicte, Laly et Olga.
Elle leur sourit en s’installant dans son fauteuil préféré.
_Bien dormi ? Demande Olga, le regard taquin.
_ Très bien. Répond Hélène. Où sont passés les autres ?  
_Fanny et Chloé sont allées voir Antoine,  et Jeanne est avec Jimmy et John pour voir comment aménager la verrière…
_Et les garçons ?... demande la jeune femme blonde.

Il y a un silence de quelques secondes, avant que Béné ne réponde.
_Ils sont partis en ville.
Hélène la regarde, avant de poser ses yeux sur Laly qui semble ne pas vouloir croiser les siens.
_Très bien y a quelque chose que vous ne me dites pas…

Les trois femmes partagent un regard entendu et cette fois c’est Laly qui ose s’adresser à son amie de toujours.
_Écoutes Hélène, quand tu es partie avec Peter, il s’est passé quelque chose entre Nicolas et nous.
_Vous ? Qui Vous ? Elle demande, pas certaine de comprendre.
_Nous, nous la bande quoi… Je sais pas vraiment comment t’expliquer ça, pour faire en sorte que tu comprennes mais…
Elle s’arrête, regardes Bénédicte qui semble tout aussi coupable qu’elle puis Olga.
Cette dernière secoue la tête et lève les mains.
_Ah non, non, non ! Cette histoire c’est la vôtre, je suis trop nouvelle dans cette tribu pour avoir une quelconque influence.

Laly soupire, Béné s’avance dans son fauteuil, tente de prendre la suite de l’histoire.
_C’est compliqué Hélène…mais, quand vous êtes partis, et bien il y a eu une sorte de déséquilibrage. Je ne sais pas, c’est comme si, comme si tout à coup on comprenait tous que Nico et toi c’était fini… Comme si quelque chose de notre histoire commune, s’était cassé et qu’on ne pourrait plus jamais le retrouver, le réparer.
_Mais Nicolas et moi on n’était plus ensemble depuis un moment déjà… Interrompt Hélène, les sourcils froncés. Semblant comprendre la direction que prenait la conversation.
_Oui c’est vrai. Répond Laly. Mais vous sembliez retomber amoureux et tout avait l’air d’être comme avant, on allait tous bien…
_Il a fallu qu’on trouve un coupable. Avoue à demi mot Bénédicte.
_Un coupable ? Questionne Hélène.
_Pour tout ce qui partait en cacahuète. Précise Laly. Jeanne était malheureuse, toi tu n’étais plus là. Ingrid rodait partout… Tout était prêt à exploser.
Leur amie comprend.
_Et le coupable choisi c’était Nicolas… Elle soupire en fermant les yeux.
_Bah, faut dire que c’était le dénominateur commun… Ajoute la Brésilienne, un peu désolée.
_Je ne suis pas partie en Afrique du Sud à cause de lui ! Insiste Hélène en levant la voix.
Ses amies baissent les yeux, avant qu’Olga n’ose.
_Oui mais tu t’es laissée draguer par Peter … et ça c’était un peu à cause de lui.
Cette fois Hélène ne dit rien, regarde toujours un peu en colère les femmes avec qui elle a tellement partagé.
_C’est pour ça qu’il est retourné vivre sur la péniche ? Elle demande essayant de garder sa voix calme.
Bénédicte hoche la tête.
_Un jour tout s’est accéléré. D’un coup comme ça, une réflexion à Jeanne de la part de José, le rire de Nicolas, celui de Christian, Ingrid qui venait de sonner à la porte, Aurélie qui rentrait tout juste. Je ne sais pas…
_On lui a dit qu’il n’avait plus sa place ici, que son Harem commençait à nous gonfler, qu’il fallait qu’il grandisse… Poursuit Laly.
_Et José et Christian ? Demande Hélène.
_Ils ont pris sa défense. Assure Bénédicte. Et ça a été pire. Tout le monde hurlait sur tout le monde, Jimmy et Nico ont failli en venir aux mains, puis José… Heureusement il y avait John et Christian… Nico est parti, il est revenu deux jours plus tard pour vider sa chambre. José est parti avec lui, Christian aussi. On ne les a pas vu pendant une semaine, puis José est revenu avec des fleurs, Christian a fait de même avec Fanny, mais Nico…
_N’est jamais revenu, termine Hélène, en s’enfonçant un peu plus dans le fauteuil.
Ses amies approuvent.
Le silence qui suit est lourd et coupable.
_Pourtant ce matin, il allait vous rejoindre ? Questionne la jeune femme.
_Les choses se sont un peu calmées, il y a eu des efforts d’un côté comme de l’autre… Mais je crois que ça va prendre un peu de temps. Termine la restauratrice.

Hélène ne dit rien. Un peu perdue, elle se souvient d’un temps où rien ne pouvait les séparer, où chaque embrouille se terminait en étreinte, au chaque conflit n’était que passade. Les choses changent. Les gens aussi.
Un gazouillement dans le baby phone, la sort de sa torpeur.
Elle saisit le moniteur sans un mot, avant de se diriger vers sa chambre.
_Hélène ? Appelle Laly avant qu’elle ne disparaisse.
La jeune femme se retourne.
_On est désolée.
_C’est gentil Laly, mais c’est pas à moi qu’il faut le dire.
Les marches des escaliers grincent, et le silence des soupirs.


Leurs verres de bière terminés, les trois amis quittent le bar, le cœur un peu plus léger, les yeux un peu plus pétillants
_Alors tu rentres avec nous ? demande José.
_Pas cette fois. Répond Nicolas en ouvrant sa voiture.
_Il nous laisse préparer le terrain ! Assure Christian en montant dans le véhicule.
_Voilà, exactement ! Sourit Nicolas
_Enfoiré. Rit José.
_Allez, monte avant que Béné ne croit que je t’ai encore enlevé pour vivre notre histoire d’amour secrète.

Quelques minutes plus tard l’Audi dérape sur le gravier. Ses potes le regardent un peu désolés.
_Et ça va aller les gars. Ça va se calmer, je vous promets.
_Ouais n’empêche que ça fait chier, j’aimais bien vivre avec toi… Balance José un peu boudeur.
_Ooh , mon poulet, mais moi aussi j’adorais vivre avec toi !
_Et je viens de penser à un truc… Commence Christian. T’imagines si tu viens pas assez souvent et que le môme se met à appeler José « Papa »…
Les trois hommes se regardent, une seconde, puis un éclat de rire.
_T’es con ! Commente le restaurateur. Mais il a pas tort t’a intérêt à v’nir le voir ce gamin…et sa mère !
_T’inquiète pas pour ça, va. C’est au plus haut de ma liste de priorité. Avoue Nicolas.
_Parfait ! Lance Christian.
_Allez les mecs, retournez donc à vos vies sentimentales tranquilles, faut que je retourne dans ma caverne.
Les autres vont pour s’exécuter quand quelque chose attire l’œil de José.
Il sourit. Immensément.
_Tiens, quand on parle de vie sentimentale… Puis sortant de la voiture.
_Tu vas quelque part ma belle ? Il demande à Hélène quand elle arrive à sa hauteur.
Elle lui sourit.
_J’ai du shopping à faire pour Ayden. Elle dit simplement, avant d’ajouter. Et disons qu’il y a des conversations qui sont un peu plus difficiles à digérer que d’autres.
Son ami comprend. Dépose un baiser sur sa joue et murmure seulement pour elle.
_Je crois que sur ce point là, vous allez être d’accord.
Elle le regarde tendrement et répond.
_Je crois aussi mon José… Je crois aussi…
Christian arrive à son tour, l’embrasse et ajoute.
_Je t’ai chauffé la place…
Elle rit doucement, puis finalement entre dans la voiture de Nicolas.
Il la regarde surprise, elle ne dit rien, souriant seulement avant de lancer.
_Je pense qu’il faut qu’on commence par trouver un siège auto, après on ira voir les lits.
Il sourit, vraiment, démarre le moteur et quitte la maison.

A suivre.

Et bien j'aime bien que tu laisses les choses se faire à leur rythme et non jongler à mille à l'heure comme tu dis ! c'est tellement plus crédible !
Hélène surprise et à l'air déçue d'apprendre ce qui s'est passé entre ses amis et Nico.
conversation sympa entre mecs, toujours là quand l'un d'entre eux a un souci.
Nico retrouve la sourire en voyant Hélène arriver et surtout partir faire du shopping bébé !
encore une belle et passionnante suite !!!!!!!!!
Bravo !!!!!!

Jolie scène entre les trois potes de toujours

Nicolas semble bien décidée à tout faire pour Hélène et le petit
C'est bien s'ils se retrouvent petit à petit!

Nicolas veut s'occuper d'Héléne et du garçonnet. Ils veulent y aller doucement cependant.

pour cette suite
faut nous les remettre vite ensemble

Voilà une suite, un peu plus longue. Les personnages ne sont peut être pas très  « fidèles » à ceux de la série, mais bon…
En espérant que ça vous plaise.
Bonne lecture et toujours merci !!!    


Il n’est pas à sa place. Il le sait. Et puis qui a besoin d’autant d’options pour choisir un siège auto ? Mille couleurs, autant de designs et des tas d’options qui ne servent à rien.
A côté de lui une jeune maman le regarde, l’œil avide, le corps avenant. Il lui sourit doucement, reporte ses yeux vers les rayons interminables, ferme les yeux, tente de calmer ses nerfs.
_Besoin d’aide ? Demande la jeune femme rousse en se rapprochant, une poussette dans les mains et une petite fille endormie avec.
_Non, non… Il répond doucement, en souriant poliment.
Elle ne le croit pas, continue.
_Vous êtes ici tout seul ?
_Pas vraiment ? Il répond, hésitant.
La rousse rit.
_Vous n’avez pas l’air convaincu.
Nicolas se racle la gorge, puis assure.
_Je ne suis pas seul. Cette fois il n’y a aucune hésitation dans sa voix.
_Humm… Murmure l’autre. Dommage, j’ai toujours aimé les pères célibataires.
Il ouvre la bouche pour répondre qu’il n’est pas père, quand une main vient se perdre dans la poche arrière de son jean.
Il est transporté vingt ans en arrière, dans un couloir de la fac, quand elle le surprenait entre deux cours. Pour un baiser volé, pour quelques minutes de tendresse.
Il sourit.
_Un problème ? Demande Hélène, en le regardant dans les yeux avant de poser son regard sur son interlocutrice. Jugeant un peu.
_Juste le nombre de déclinaisons de sièges auro de ce rayon… Nan mais regarde, ils en font même avec des porte-tablettes… pour des enfants de 6 mois à 1 an… Des tablettes Hélène.
Elle rit devant son air outré.
La jeune femme rousse les regarde, un peu déçue, puis en se dirigeant vers un autre rayon et détournant le regard.
_En effet, vous n’avez pas besoin d’aide…
Nicolas la regarde partir, puis se retourne vers Hélène, les sourcils levés, un sourire en coin.
_Quoi ? Elle demande, en enlevant sa main de la poche du jean de son ami, et feignant de vérifier que le petit garçon contre sa poitrine soit toujours à son aise.
_Rien… Commence Nicolas, en reprenant sa route au travers des allées de sièges et d’accessoires. Ça faisait longtemps c’est tout…
_Longtemps que quoi. Elle demande, en le suivant.
_Que tu n’avais pas été jalouse…
Elle s’arrête, le regarde, ne dit rien. Un sourire se peint sur le coin de ses lèvres, mais elle ne le montre pas, qu’importe il le voit.
Elle passe devant lui et dans un murmure.
_J’ai toujours été jalouse… Elle avoue. J’ai juste appris à le cacher.
Cette fois c’est lui qui se stoppe. Surpris.
Elle se retourne, puis :
_Donc pas de porte-tablette pour notre siège auto…
Elle s’en va, il sourit, elle a dit notre.

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Deux heures plus tard, ils sont devant sa voiture. Les pieds fatigués, et la tête lourde. Deux caddys plein à ras bord d’affaires pour bébé et aucune idée de comment installer un siège auto, pourtant ils sourient. Presque heureux. Presque ensemble.
_Je ne voit vraiment pas pourquoi il fallait en prendre deux… Insiste Nicolas en se battant avec la ceinture arrière de sa voiture et la sécurité du siège enfant.
_Un pour ta voiture, l’autre pour la mienne. Insiste Hélène en levant les yeux au ciel.
Il arrête tout. Dans un grand « CLAC ! » la ceinture remonte. Lui sort de la voiture, s’appuie sur la carrosserie et la regarde les bras croisés une pointe de colère dans les yeux.
_À quoi on joue exactement Hélène ? Il demande.
Elle se redresse, se tend. Dans ses bras Ayden arrête ses babillements joyeux, comme s’il sentait la tension monter.
_ Parce qu’il y a encore trois mois tu étais dans les bras de Peter Watson, amoureuse folle et tu reviens subitement un enfant sous le bras, l’air rayonnant et avec tous ces gestes que tu n’avais plus, toutes ces choses qu’on ne partageait plus…
_A qui la faute ? Elle interrompt, de la colère dans la voix.
_Okay, ça je l’ai mérité… Il avoue. Mais tu sais ce que je n’ai pas mérité ? Que tu me fasses rêver. Qu’on soit là à jouer à la parfaite petite famille et que du jour au lendemain il n’y ait plus rien…
_Je t’ai dit que…
_Je sais ce que tu as dit… continue Nicolas. Puis se calmant.
_Qu’il serait toujours là, qu’il n’allait nulle part… j’ai compris. Mais toi ?...
Elle baisse la tête, lui décroise les bras.
_Hey… il dit doucement en se rapprochant d’elle.
_Alors c’est un ultimatum ? Elle demande.
_Quoi ?
_Si tu ne m’as pas, il ne pourra pas t’avoir ?...
_Quoi, non bien sûr que non, Hélène, ce n’est pas ce que je voulais dire…
_Parce que, je veux qu’il t’ait. Elle dit, sa voix s’élevant.
Devant son silence, elle poursuit.
_Quand j’étais là-bas, après que Peter m’ait dit que c’était n’importe quoi, qu’on ne décidait pas d’adopter un enfant comme ça du jour au lendemain, que j’étais folle...et bien j’étais soulagée. Soulagée Nicolas !
Elle soupire.
_Je n’ai jamais voulu élever un enfant avec Peter, elle avoue. Ou avec n’importe qui d’autre d’ailleurs. Seulement toi.
Il n’hésite pas, la prend dans ses bras, Ayden coincé entre leurs deux corps, rigole doucement. Eux aussi.
Nicolas se dégage doucement de l’étreinte et laisse sa main caresser la joue de sa meilleure amie un instant. Une seconde.
_Okay… Il dit au bout d’un moment.
_Okay ? Elle demande.
_Je veux bien élever ce petit garçon avec vous Mademoiselle Girard… Il dit avant de replonger dans sa voiture pour en finir avec le siège récalcitrant.
_Sans ultimatum ?
Il clipse la ceinture, ressort, tend les bras vers Ayden. Elle lui donne, il l’attache précieusement avant de claquer la porte arrière et de la regarder.
_Il n’y avait pas d’ultimatum à la base. Mais… Mais peut-être qu’on pourrait essayer… toi et moi. Sans autre promesse, juste essayer.
Elle hoche doucement la tête, en cachant un sourire. Elle s’avance un peu, se dresse sur la pointe des pieds et  tendrement caresse de ses lèvres celles du photographe.
_Va pour essayer. Elle dit avant de se diriger vers la place passager, le laissant là rêveur et heureux.

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José et Nicolas la regardent, sans rien dire, des sourires connaisseurs au coin des yeux.
_Très bien, j’avoue vous aviez raison c’est très serré.
Les deux amis partagent un claquement de main.
_Hahaha, pour une fois que ça vous arrive, d’avoir raison !! Continue Hélène, en essayant de circuler au milieu des affaires de bébé ramenées dans sa chambre et qui prennent désormais plus des deux tiers de la pièce.
_Et on n’a pas encore monté le lit ! Insiste José.
_J’ai compris ! Assure Hélène dans un rire. Une idée, une solution ? Elle demande.
_Bah à mon avis, il ne reste que la péniche. Lance José avant de se prendre un coup de poing dans l’épaule de la part de Nicolas.
_Mais Aïe ! Quoi ? C’est vrai, t’as pas fini de la rénover, tu peux très bien y faire une chambre pour le gosse… Et vous, vous aurez qu’à partager… Il affirme dans un sourire.
_Boucle là, juste. Murmure Nicolas entre ses dents.
_Okay, très bien comme tu veux, je proposais juste.
Un silence se fait, Hélène et Nicolas partageant un regard complice avec que ce dernier ne dise.
_Est ce que Jeanne et Jimmy ont pris l’ancienne chambre de Laly ou bien ils sont toujours dans celle de Jeanne et moi.
_Eux… Ils sont restés dans celle du deuxième étage.
_Et personne n’a pris celle du premier ?
_Bah, non, tu sais Chris et moi on espérait que t’aller finir par revenir, du coup on l’a gardée pour toi, et après c’est devenu une sorte de lieu tabou… Explique José.
_Bah voilà, ça sera parfait ! Assure Nicolas en regardant Hélène. La chambre fait au moins deux fois celle là et en plus y a la petite pièce qui faisait bureau, on pourrait la re-décorer pour Ayden…
_Putain ma caille, t’es un génie ! Lance José, avant de regarder Hélène.
_ Alors ma Poule on commence par quoi ?
Elle sourit devant leur enthousiasme, s’approche de Nicolas, enlève Ayden de ses bras et répond.
_Par appeler Christian, et peut être même John. Vu le temps que Nico a mis pour installer le siège auto, j’aimerai quand même qu’Ayden dorme dans un vrai lit ce soir !
Elle a disparu avant que les hommes ne puissent ajouter quelque chose, mais le photographe crie quand même à sa suite.
_J’ai été vachement plus rapide sur le deuxième !
Elle rit, José sourit en secouant la tête.
_J’ai été beaucoup plus rapide. Affirme encore Nicolas, en se retournant vers son ami.
Ce dernier pose une main sur l’épaule du photographe et sourit.
_Si tu le dis mon pote, si tu le dis.

---

Les rires de la cuisine surprennent les nouveaux arrivants, la scène qui s’y déroule encore plus. John, Christian, José et Nicolas en train de faire un Poker, sur la table des baguettes de pain, des rillettes, deux bouteilles de vin, dont une vide. Des cornichons, une omelette à moitié mangée, quelques bières et des paquets de M&M’s.
Olga sourit en s’installant sur une chaise vide.
_Et bien, on n’attend plus les copines pour s’amuser ? Elle demande feignant d’être vexée.
_C’est le réconfort après l’effort, ma poule. Assure José en croquant dans une tartine de pâté.
_Vous ne savez pas le temps que ça prend d’aménager une chambre pour enfant… Continue John en relançant sa mise.
_Vingt de plus les gars.
Les autres jettent un regard furtif sur leurs cartes, grognent, râlent.
_Okay je me couche, lâche Christian en jetant ses cartes sur la table avant d’attraper son verre de vin.
_La même. Ajoute José.
Nicolas regarde John, souriant un peu.
_Je suis tes vingt et je renchérie d’une semaine avec ta Gibson…
L’autre le regarde, pose ses yeux sur ses cartes puis hoche la tête.
_Montrez vos jeux.
D’un même geste les deux hommes s’exécutent.
_Brelan de Rois pour John, pas mal… Dit Christian.
_Carré de Reines pour Nico… Répond José, puis rigolant un peu. Putain dans la vie, comme dans le jeu, ma poule t’es trop fort !
Les hommes rient un peu, pendant que Nicolas récolte les mises.
_Je passerai prendre le petit bijou demain John.
_Comme tu veux, mon pote.
_Et ces messieurs peuvent-ils nous dire quand est-ce que nous, pauvres femmes, auront accès à la cuisine ?
_ On vous nettoie ça et elle est à vous… Assure Christian, en se levant. Vous avez vu Fanny ?
_Elle est dans le petit salon avec les enfants, ils jouent à un jeu avec des hommes qui ont un diamant au dessus la tête, j’ai pas tout compris… Explique Bénédicte, en commençant à les aider à ranger.
_Et Hélène où est-elle ? Demande Laly, finissant de se tartiner un morceau de pain, avec des rillettes et des cornichons.
_Juste là ma Laly. Répond cette dernière. En arrivant dans la cuisine, un Ayden très réveillé dans les bras.
_Je ne sais pas comment je vais réussir à la coucher ce soir. Entre l’avion et le décalage horaire, je pense qu’il croit que la journée commence.
Ses amis rigolent, Nicolas avance, fait rouler son index sur la joue potelée du petit garçon, comme il en a pris l’habitude.
_Bon bah, je vais commencer à mettre la table. Lance Olga en attrapant des assiettes. Jeanne et Jimmy ne vont pas tarder. Tu restes manger avec nous fantasme ? Elle demande en regardant Nicolas.
Ce dernier secoue la tête, essayant de ne pas s’épancher sur le regard déçu d’Hélène.
_Non je vais rentrer Olga, j’ai des trucs à finir sur la péniche.
_Comme tu voudras… Répond la Russe, en filant vers le salon.
Laly partage un regard avec Bénédicte qui le fait suivre à José, ce dernier croise les bras d’un air entendu.
_Merci pour cette soirée les gars, j’ai adoré vous dépouiller.
_Ouais on dirait bien que t’es meilleur au Poker qu’à l’assemblage de meuble ! Lance José.
Le photographe lui répond par une grimace, avant de se tourner vers Hélène.
_On se voit demain ? Il demande.
Elle hoche simplement la tête, un peu triste.
_Je te raccompagne, elle dit en se dirigeant avec lui vers la porte d’entrée.
Il ne touche pas la poignée, elle non plus. Ayden regarde la scène, en bavant sur la manche de sa mère.
_Tu devrais rester… Dit Hélène, après un moment.
_Pas encore...
Elle ne répond pas, il laisse un baiser à la commissure de ses lèvres, un autre sur le front du garçonnet qui sourit, puis s’en va.

Il n’est pas dans sa voiture que des voix l’appellent déjà. Il se retourne, n’a pas le temps de dire quoique ce soit, que déjà Béné et Laly le ramènent vers la maison.
_T’as pas entendu ce qu’Hélène a dit ou quoi ? Commence Laly. Ayden n’est pas prêt de dormir. Et qui de meilleur que toi pour faire une nuit blanche avec elle.
Bénédicte secoue ma tête en levant les yeux au ciel, avant de partager un regard complice avec Nicolas.
Ils sont devant la porte quand les deux jeunes femmes la lâchent enfin, Béné s’approche de lui partage une étreinte et lui dit.
_Désolée Nico, pour tout…
Il soupire, de joie et de soulagement. L’embrasse sur la joue puis se dégageant regarde Laly, lui ouvre les bras.
Elle s’y engouffre.
_J’avais perdu ma copine… Elle avoue doucement. Mais je suis désolée Nico…
Il lui sourit.
_Moi  aussi je l’avais perdue…
Elle se dégage, le regarde, passe une main sur la joue mal rasée de son ami et lui dit.
_Heureusement une nuit blanche vous attend.
Elle rit. Lui aussi. Quand ils passent la porte, Elle est encore là, Ayden dans les bras, elle le voit, ses yeux s’illuminent, il s’approche, elle lui tend la main, il l’a saisit. Tout va bien.

A suivre…

ce qu'elle est belle à lire cette suite !!!!!!!! un vrai régal !!!!!!! tout y est !!!!!!!!!! de l'humour que j'adore !!! des amis qui se retrouvent et de l'amour et surtout l'espoir , un avenir meilleur pour nos chouchous ! et une nuit blanche à venir !
Merci pour cette suite pleine de belles choses ! un vrai bonheur à lire !!!!!!

Whaw, on est gâtés aujourd'hui
Tout semble aller pour le mieux dans la tribu : Nicolas est officiellement réintégré parmi ses amis et Hélène lui laisse une chance. La scène où elle lui dit qu'il n'y a qu'avec lui qu'elle veut élever un enfant est trop belle

Un peu de bonheur dans ma réelle journée de merde merci a toi pour cette suite

Nicolas accepte d'élever le petit garçon avec Hélène. Ils lui préparent une chambre. Nuits blanches en perspective. Vivement la suite.

Bonjour à toutes (et tous !!) désolée pour la petite pause, mais bon les périodes de Noël sont toujours un peu mouvementées. Bref une suite pour vous qui suivez encore cette histoire. Merci pour tous vos commentaires.      
Bonne lecture !!!


Elle sourit, des tasses de thé fumantes dans les mains. Il est bientôt quatre heures du matin, Ayden s’est endormi il y a moins de vingt minutes et eux ne semblent pas vouloir quitter le cocon qu’ils se sont créés dans le salon, juste à coté de  la cheminée toujours chantante de bois craquants et d’une douce chaleur.
En faisant attention au petit garçon qui dort de tout son long contra sa poitrine, elle lui tend la tasse chaude.
Il sourit, puis baille, elle rigole doucement.
_ Ils sont loin nos vingt ans...
_ Ah cette douce époque où on pouvait rester toute une nuit à danser puis partir en cours avant de recommencer le soir suivant… Belle époque…
_Et nous voilà maintenant à souffler sur nos tisanes au coin d’un feu…
_Oui mais il est quatre heures du matin. Il ajoute presque fier.
Elle rit.
_Il est quatre heures du matin…

Ils finissent leurs tasses en silence, bercés par le feu et les respirations d’Ayden, peu à peu leurs paupières deviennent plus lourdes et leurs bâillements plus pressants.
_On devrait vraiment y aller… Dit Nicolas, la tête penchée, un sourire en coin en regardant sa meilleure amie lutter contre le sommeil.
_Je crois que tu as raison.
Elle se lève la première, récupère leurs tasses, les pose sur la table du salon, se retourne il est déjà debout, son précieux fardeau toujours contre la poitrine, il la regarde comme s’il attendait un dernier accord, comme s’il n’était toujours pas certain qu’elle veuille vraiment poursuivre cette aventure avec lui. Mais déjà elle monte les marche grinçantes, persuadée qu’il va la suivre, comme il l’a toujours fait, comme il le fera toujours, c’est ainsi que leur histoire est écrite.

Et il la suit et à chaque marche son cœur devient plus léger, comme si de nouveau tout se remettait en place, tout s’alignait, comme si désormais son cœur avait trouvé son rythme, sans chanceler, sans se perdre, sans courir.
Ils rentrent dans la chambre nouvellement aménagée, des cartons y trainent encore, quelques sacs de voyage. Ils s’en fichent, lui se dirige sans peur vers le lit qu’ils ont mis tant de temps à monter. Il y dépose Ayden, laissant un dernier baiser sur son front, elle le rejoint fait de même, pose une de ses mains sur son épaule, une minute ils se perdent à regarder l’innocence de cet enfant qui les fait sourire bêtement. Puis elle s’en va, à la hâte enlève son pull, son pantalon puis se glisse sous les couvertures, ferme les yeux attend Morphée.
Lui reste là, un peu interdit, ne sachant quoi faire. Hélène rouvre les yeux, se tourne sous l’édredon, le regarde.
_ Il te reste le grenier si vraiment tu ne veux pas partager ce lit avec moi. Elle commente taquine.
Lui se racle la gorge, reprend ses esprits, fait une moue un peu moqueuse avant de se débarrasser à son tour de son sweat et de son jean, pour venir s’engouffrer contre sa chaleur. A Elle.
Elle rit doucement, ferme de nouveau les yeux. Lui laisse sa main voguer contre sa hanche, elle l’attrape y laisse une caresse, lui dépose un baiser contre sa nuque. Morphée est là. Eux sourient.

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C’est le grincement de la porte qui le réveille un peu plus de trois heures plus tard.
Il ouvre un œil, croise le regard heureux de Laly, entend les chuchotements d’Olga, la réprimande de José. La porte se referme, grince, il rigole un peu contre son oreiller essaye de se perdre de nouveau dans la chaleur de leurs deux corps, la serre un peu plus fort contre lui. Elle grogne. Il rit.
_Quelle heure ? Elle demande.
_Trop tôt. Il assure en fermant les yeux.
Elle soupire, se retourne, perd sa tête contre la clavicule du photographe, soupire de nouveau, il rit.
_Hey ! Ça chatouille !
_Chut ! Elle murmure, sa tête se tournant vers le lit d’Ayden. Mas c’est trop tard, déjà les pleurs du petit garçon résonnent sous les premiers rayons de jour.
Elle le regarde à nouveau, un peu de colère dans les yeux.
_C’est de ta faute. Elle grince.
_Tu rigoles ou quoi ? Il lance indigné. Tu savais très bien que… Il ne finit pas sa phrase, elle a mis sa main sur sa bouche.
_Tu as tort, j’ai raison. Elle dit, en se penchant vers lui, avant de soulever les couvertures et de filer vers son fils.
_Hey Trésor, elle dit en le prenant dans ses bras et l’embrassant au creux du cou. Ayden laisse échapper un rire sonore, oubliant ses larmes.
_Et lui tu dis rien ! Lance Nicolas depuis le lit.
Hélène se retourne, un sourire caché dans les yeux, elle s’approche du lit, attrape son oreiller le lance sur son ami de toujours avant de lui dire.
_Je vais le changer, et toi tu n’as pas intérêt à te rendormir !
Elle s’en va, il enlève le coussin de son visage, sent la fatigue dans chaque cellule de son corps, sourit immensément puis se lève.

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Le brouhaha est là. La scène est un impact immense et chaleureux d’un passé jamais oublié et d’un futur polychrome.
Il y a eu la cafet’, la maison, la plage et les voilà vingt trois ans plus tard autour de cette table presque trop petite.
Il y a les anciens, ceux qui sont là depuis toujours, il y a les absents perdus dans les voyages et les déménagements, il y les nouveaux, d’une autre génération ceux attrapés par la douceur et la fidélité, ceux qui voguaient sans personne et ont trouvé ce phare.
Les petites cuillères contre les bols lancent la symphonie matinale, elle s’accompagne du pain qu’on tranche puis qu’on grille, le jus d’orange croise les confitures, les souvenirs se mêlent aux projets, on rit, on râle, on crie, on aime, on vit.
Puis les enfants filent à l’école, les grands vers leurs obligations. Et le moment se perd mais se grave aux milliers de souvenirs déjà présents.
_Qu’est-ce que tu fais ce matin ? Demande Nicolas, en regardant Hélène.
_J’ai un rendez-vous avec une assistante sociale, pour finaliser les papiers d’Ayden, puis chez le médecin pour mettre à jour ces vaccins.
_Besoin de compagnie ? Il demande.
Elle secoue la tête.
_L’assistante sociale m’attend seule, mais si tu veux nous rejoindre chez le médecin après…
Le photographe approuve.
_ Sans problème j’ai deux, trois bricoles à finir sur la péniche et je vous rejoins.
_Parfait. Elle sourit en l’accompagnant jusqu’à la porte.
Il ne l’ouvre pas, comme la veille, soucieux de devoir la quitter. Les quitter.
Elle l’aide, s’approche, dépose un baiser rapide sur ses lèvres, puis.
_Dans trois heures tout au plus.
Il ne dit rien, ne bouge pas, puis avant de poser sa main sur la poignée.
_Je peux ramener des affaires pour ce soir ?
Elle comprend, sourit.
_Toujours…
Il s’en va.
Quand elle se retourne, Laly et Béné sont là.
La première attrape Ayden, tandis que la seconde passe un bras autour de l’épaule de sa meilleure amie.
_Tu sais que maintenant on va vouloir tous les détails. Lance Laly, en berçant le petit garçon dans ses bras.
Les deux autres sourient, et lèvent leurs regards au ciel, quand depuis le salon une voix teintée de Russe s’exclame.
_Le thé est prêt !... Mes oreilles aussi !!
La vie donc.

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Il ne peut pas s’empêcher de sourire. Il essaye. Tente de penser à des choses tristes, mais à chaque fois ses zygomatiques repeignent ce sourire niais sur ses lèvres.
Sa masse se jette sur le mur qu’il a bientôt fini d’abattre quand une voix le fait sursauter.
_Tu devrais enlever ton tee-shirt, tu serais beaucoup plus séduisant…
La voix est doucereuse avec une pointe de venin dissimulé et très charmeuse.
_Ingrid… Il dit en se relevant abandonnant sa masse et ses lunettes de protection.
_Bonjour Nicolas. Ca faisait longtemps, je me suis dit que j’avais dû te manquer… elle continue en s’approchant de lui.
Il fait un pas de recul, met ses mains dans les poches de son jean sale.
_Pas vraiment, j’ai été occupé… Il tente.
_Occupé ? Elle demande.
Il reste silencieux.
Elle poursuit.
_Mes sources m’ont affirmé que Jeanne était avec le Suédois, Hélène est avec Watson, alors qui d’autre ? Cette petite vipère de Fanny ?
_Pourquoi toujours les femmes ? Il demande en sortant carrément de la pièce, passant à coté d’elle sans même un regard.
_Parce qu’il n’y a que ça qui nous sépare. Répond Ingrid en le suivant dans le salon.
Il rit d’un rire faux.
_Oui ça et tes mensonges, tes manigances, le fait que tu martyrises et manipules à peu près tous les gens que tu croises…
_Mmmm, oui ça aussi. Mais toi, Nicolas, je n’ai pas eu à te manipuler pour que tu tombes dans mes bras ? Elle demande.
_Tu as su profiter de ma faiblesse. Il dit, en lançant la machine à café tout en regardant sa montre.
_On t’attend quelque part ?
_Peut-être…
Elle le regarde, penche la tête, remarque son regard.
_Il y a vraiment quelque chose qui a changé…
Puis semble comprendre.
_Alors laquelle est revenue ? Elle demande, du venin plein la bouche.
_Quelle importance ?
_Je vais la savoir tu sais…
Il soupire, connaît le personnage.
_Hélène est rentrée d’Afrique du Sud. Il avoue.
_Et sans Peter, je présume…
_Sans Peter… Il affirme.
_Alors vous deux…
_On essaye…
Ingrid ne dit rien. Abandonne la tasse de café qu’il vient tout juste de lui tendre sur le comptoir, réajuste son sac à main avant de se diriger vers la porte.
Nicolas fronce les sourcils, en la suivant du regard.
_Tu pars déjà.
Elle se retourne, une nouvelle ombre dans les yeux.
_Avec Jeanne j’avais une chance… Contre Hélène, je ne peux rien.
La photographe semble soulager. Dans un sourire délivre son autre secret.
_Elle est revenue avec un petit garçon, elle essaye de l’adopter.
_Essaye ? Demande Ingrid en redescendant quelques marches.
_Il lui reste quelques formalités avec les services sociaux, comme elle est seule…ça prend plus de temps.
Ingrid ne dit rien, réfléchit, puis se reprend.
_Tu lui diras que je lui souhaite bonne chance. Elle dit simplement, avant de venir déposer un baiser contre la joue de Nicolas.
_A bientôt Nicolas.
Il ne dit rien, elle sourit étrangement puis disparaît de la péniche.
Elle fait quelques pas sur les quais, regarde en arrière ne le voit pas, sourit, sort son téléphone qu’elle porte à son oreille, quand on décroche son sourire s’agrandit.
_Madame Delpierre s’il vous plait, de la part d’Emilie… Merci.
Au loin sur Paris les nuages d’un orage glissent doucement, langoureusement sur les immeubles et les rues, écartant sans mal les rayons d’un soleil penaud sous le froid de la fin Octobre.

A suivre.

J'aime ces petites scènes quotidiennes d'une petite famille heureuse et la relation à la fois tendre et taquine d'Hélène et Nicolas Par contre, pourquoi Nicolas a parlé de cette adoption à Ingrid

Quel nigaud d'avoir parlé à Ingrid qui va tout faire pour empêcher l'adoption d'Ayden.

Bravo !! encore de trés belles scènes !! Tu es vraiment trés douée !! vivement la suite !!!

Quel bonheur de te relire ! Ce que j'aime ces petites scènes de la vie ,tout est simple et bonheur. Hélène m'amuse à titiller Nicolas.
Par contre l'arrivée de la garce Ingrid ne m'inspire pas du tout de bonnes choses pour la suite. 😲 Nicolas a tort de lui parler du petit, je sens les ennuis arriver ! 😣
Merci et bravo pour cette suite toujours aussi agréable à lire.c'est fluide et envoûtant,on aimerait que la lecture ne s'arrête jamais.

Une amie (qui d’ailleurs est ici) ma dit de venir lire une merveilleuse fiction et elle n'a pas tort puisque je viens de tout lire d'un coup
Mon dieu ce que tu es doué je n'en reviens pas...
J'ai vraiment hâte de connaître la suite, mais Ingrid dans les parages je pense que ce n'est pas bon signe n'est-ce pas ?
En tout cas chapeau & bravo !!

Et bien merci les filles ça fait plaisir!!! Et puis si en plus vous ramenez des gens pour lire mes écrits, c'est le plus chouette des cadeaux.
La suite bientôt, promis!!!

Ravie d'y lire une suite par ici
On se serait bien passé d'Ingrid ^^ mais tjs de belle scènes a lire c'est agréable