Come And Get Your Love [TERMINÉE -PG13]

Salut à tous, voici donc ma première fic sur la trilogie H&G.

Résumé : A la fin de la saison 3, Hélène et Peter sont partis en voyage, d’affaire et de pré-noces. Trois mois plus tard Hélène revient, seule, elle a fait une folie.
Public : PG13
Catégorie : Romance/Amitié/ Famille/
Avertissement : J’ai regardé les premières saisons des MysDLA en diagonale, du coup je ne sais pas trop quand Nicolas a lâché la Péniche, ni quand lui et Jeanne ont « définitivement » rompu  mais bon j’ai besoin de la Péniche pour cette fiction alors…
Disclaimer : Les Personnages sont la propriété de Monsieur JL Azoulay, je ne touche pas d’argent et fais ça pour mon propre plaisir !!!
Bonne lecture à vous en espérant que ça vous plaise  





Elle ne sait pas ce qu’elle fait là. Elle ne devrait pas. Jeanne doit être là. Ou Ingrid. Fanny peut-être. Elle soupire.  Un vent frais se perd sur ses joues, elle frissonne. De peur, d’excitation, de doute. Il est le seul auquel elle a pensé. Béné, Laly, José… Elle aurait pu, peut-être même dû, mais elle ne sait pourquoi c’est ici qu’elle a demandé au chauffeur de taxi de l’arrêter. Devant cette péniche baignée par le brouillard humide et les senteurs de feu de bois et d’herbe fraiche, là où la gelée perle sous les rayons timides d’un soleil qui n’a pas encore réussi à se lever complètement.
Elle soupire.
Contre sa poitrine un autre soupir.
Elle sourit.
Puis dans sa poche son portable vibre.
Elle fronce les sourcils en sortant son mobile. Lit à la hâte les quelques caractères écris par un homme qu’elle pensait aimer et qui le croyait aussi.
Jusqu’à ce qu’elle rencontre son nouvel amour. Ca n’avait pas été facile. Il avait fallu s’apprivoiser, oublier les blessures du passé, aller de l’avant et finalement se décider à prendre la plus grande décision de sa vie. Une folie avait dit Peter, elle avait souri, il avait raison, mais c’était ainsi, elle était comme ça, quand elle aimait c’était pour la vie, il le savait, il l’avait compris et finalement avait décidé de l’aider.
L’amour, le vrai, le véritable, n’avait été pour eux, pour leur couple qu’une illusion de passage, mais leur amitié, elle, pourrait durer, ils en étaient certains.
C’est pourquoi son sourire s’agrandit en répondant à son ex-amant.

De la gratitude et quelques smiley plus tard, la voilà qui se décide finalement à traverser le petit ponton de bois.
Les lattes de la péniche grincent, elle grimace. Contre sa poitrine son cœur tambourine de mille façons. Elle s’approche de la porte, n’ose pas essayer la poignée, frappe une fois, sans force et sans convictions. Ne reçoit aucune réponse. Contre sa poitrine on s’agite, elle respire et recommence, plus sûre, plus confiante, se souvient du message de Peter, calme ses mains tremblantes. Des pas se font entendre. Pas si nombreux qu’elle l’aurait cru. Finalement la poignée s’abaisse, puis dans l’embrasure de la porte, elle découvre le visage qui lui a tant manqué. Celui avec qui elle voulait partager sa douce folie, la décision la plus idiote et la plus remarquable de sa vie.
Juste avec lui.
Juste lui.
_Hélène ? Sa voix est rauque, de celle qu’il a quand il vient de se réveiller. Elle aime cette voix.
_Nico…
Il est surpris, et heureux. C’est ce que lui murmure son cœur qui s’est emballé sans sa permission.  Elle est là, devant lui et sans l’homme avec qui elle est partie trois mois plus tôt, l’homme qu’il détestait et qui pourtant semblait parfait pour elle. Cet homme qui avait saisi toutes les chances que lui avait laissé passer… encore et encore.
_Où est Peter ? Il ne peut s’empêcher de demander.
_Toujours à Johannesburg… Ses affaires avec la compagnie pétrolière n’étaient pas terminées… mais… enfin disons que… il s’est passé quelque chose et j’ai décidé de rentrer plus tôt.
_Il… Il n’a pas joué au con, parce que…
_Non, non… S’empresse d’expliquer la jeune femme, c’est moi…j’ai… elle soupire, j’ai fait une folie Nicolas… une folie…
Il s’inquiète pourtant elle, sourit.
Un courant d’air froid lui rappelle que le mois d’octobre est bien installé.
_Entre, je vais te faire un café… Dit-il en ouvrant plus grand la porte et en se dirigeant vers la cuisine du bateau.
_Est-ce que Jeanne est là ? Elle demande doucement.
_Non, elle est à la maison avec les autres.
_Ingrid ?
Il pouffe de rire en jetant un vieux filtre dans la poubelle, mais ne répond pas.
_Fanny ? Insiste Hélène.
Nicolas se retourne, un sourire en coin, croise les bras puis assure.
_Elle est avec Christian, il n’y a que toi et moi sur ce bateau Hélène, promis.
Elle sourit un peu.
_Pas même José ?...
Il éclate de rire, secoue la tête et retourne à la préparation du café.
_Alors cette folie, tu vas me dire ce que c’est… Tu as braqué la fortune Watson, parce que crois-moi cette folie ça serait du pur bonheur !... Avec tout le respect que je peux avoir pour Peter…
_C’est à dire pas beaucoup, rigole la jeune femme en ouvrant son manteau, Nicolas lui tournant toujours le dos.
_Mais non pas de braquage, tu me connais…
Lançant la cafetière puis se retournant.
_Oui je te conn…
Il s’arrête net. Les yeux immenses, les mains tremblantes, le cœur énorme.
_Hélène ?
Elle sourit et libère doucement le petit être tout juste éveillé, des yeux bleus immenses, un teint halé, une tête blonde toute frisée, les sourcils froncés et une moue des plus adorable.
_Nicolas je te présente Ayden...

A suivre…

Début prometteur. Il semblerait qu'Hélène ait eu un petit de Nicolas.
Mon passage préféeré:
-Ingrid ?
Il pouffe de rire en jetant un vieux filtre dans la poubelle, mais ne répond pas.
ca veut tout dire
Bonne continuation  pour les prochains chapitres Madeleine. Je serais au rendez-vous.

j'embarque avec plaisir dans la lecture de cette nouvelle fic !
en effet un début prometteur ! ma curiosité est en éveil et il me tarde de connaître la suite ! mais qui est ce petit bout aux yeux bleus ? un bébé de H/N ? non ? ce serait trop beau ! un bébé adopté ? allez soyons patient et attendons la suite !
bravo pour ce début !!!

Wouahou je sens que je vais adorer cette fic !!!! je te suis avec grand plaisir et j'ai envie de savoir la suite !!!!

Merci pour vos commentaires, voici une suite qui vous éclairera un peu sur les agissements de chacun. Encore une fois je vous informe que je regarde la plupart des épisodes en diagonales (trop de persos qui m'horripilent...) Alors veuillez m'excuser si jamais il y a certaines incohérences.
Bonne lecture !!!  


Il ne bouge pas, comment il le pourrait ? Pendant longtemps il a rêvé de ce moment.
Déjà à la fac, il s'était surpris un jour à s'imaginer avec elle, père. Un papa. Il avait souri bêtement, elle l'avait surpris, lui avait demandé des explications et il s'était justifié d'une simple « non rien » qui cachait ses rêves.
Et puis il y avait eu Jeanne et la possibilité de devenir plus avec elle. Il y avait cru, une fois encore il s'était abandonné à ce rêve de tenir un jour dans ses bras un petit bout d'être qui serait une part de lui. Mais même lorsque Jeanne lui avait annoncé cette nouvelle, même dans sa joie immense et son enthousiasme exubérant, c'est son visage à elle qui s'était dessiné.
Hélène...

Alors pourquoi cinq ans plus tôt lui avait-il demandé de stopper ce rêve, pourquoi soudain la peur avait envahi sa tête à tel point qu'il lui avait demandé de faire un choix. Le bébé ou lui. Finalement elle et lui avait perdu les deux. Cette partie d'eux-même et leur couple.
Il était longtemps resté à se demander pourquoi elle l'avait écouté, pourquoi ne s'était-elle pas rebellée contre sa décision absurde et égoïste, puis un matin alors qu'elle faisait ses valises, elle lui avait avoué à demi-mots qu'il y avait des chances pour que l'enfant ne soit pas « normal ». Elle aussi avait eu peur. Comme lui, mais certainement d'une façon moins lâche.

Ses mains tremblent. Le petit garçon toujours dans les bras de la jeune femme, se laisse aller à une bâillement, avant de froncer de nouveau les sourcils et de plonger son regard bleu azur dans le sien.
Sa gorge est serrée. Sa voix nouée, par la surprise et la peur.
La peur  que cet enfant soit de « Lui ». De l'autre.

_Peter était blond enfant? Il grince enfin.
Hélène sourit. Penche un peu la tête, observe cet homme qu'elle aime depuis toujours. Vingt ans et des poussières. Elle se demande si un jour ça s'arrêtera, si un matin, elle se réveillera et son cœur ne s'emballera plus ni à l'évocation de son prénom, ni à la vue de sa silhouette. Si les papillons dans son ventre se feront moins virulents quand sa main effleurera la sienne, si yeux se fermeront toujours quand ses lèvres gouteront aux siennes. Elle se le demande et part avec l'espoir de déjà connaître la réponse. Jamais.

Lui s'agite, elle le voit. Elle est taquine, laisse un instant le bruit de la cafetière emplir le silence qu'elle trouve doux et lui assourdissant.
Finalement elle lâche.
_Pas sur les photos que Eve m'a montrées...
Le jeune homme fronce les sourcils ?
_Alors...
_Alors Ayden n'est pas le fils de Peter, Nicolas...
_Ah... Il lâche dans un soupir. Reconnaissant de ce petit miracle. Doucement il s'approche d'Hélène, les mains dans son jean, le regard un peu penaud.
La jeune femme réajuste le garçonnet dans ses bras avant de continuer son histoire.
_Il n'est même pas encore mon fils...
Elle sourit, toujours. Il ne l'a jamais vu aussi souriante.
_Pas encore ? Il demande, en lui indiquant de s'asseoir sur la petite banquette.
_Peter m'aide à régler ce point là...
Le coup de couteau dans le cœur est de nouveau là.
_Vous allez l'adopter ? Il affirme le cœur serré.Sa main prête à caresser cet enfant qu'il ne connait pas, avant qu'il ne se ravise. Il n'a pas le droit de se laisser aller à rêver. Pas encore une fois. La fois de trop.
Mais Hélène secoue doucement la tête. Sa main se perdant dans les boucles douces d'Ayden.
_Il a pensé que c'était une folie, s'en était une... S'en est toujours une... Il.. enfin il ne veut pas d'enfant, pas pour le moment... « Ce n'est pas le bon moment, il y a les plateformes pétrolières à remettre en ordre, la filiale médicale à poursuivre, les hôtels... » c'est ce qu'il a dit... Mais moi, je suis tombée amoureuse. Et j'ai fait un choix. Elle termine la voix serrée en plongeant ses yeux dans ceux de son ancien amant.

Il comprend, voudrait la prendre dans ses bras. Encore une fois hésite trop longtemps et laisse passer le moment.
La jeune femme poursuit son histoire.
_Ca faisait un mois que nous étions arrivés en Afrique du Sud, et Peter avait mille affaires à régler, tandis que moi... Et bien j'étais juste là, à ne rien faire pour personne...
_Une torture pour toi, interrompt Nicolas.
Ils partagent un rire. L'ange blond sourit aussi.
_ J'ai trouvé un dispensaire, une sorte de chaine de l'espoir mais avec moins de moyens, moins de personnel et encore plus d'enfants. Certains avaient leur parents d'autres non... tous les mois des enfants sont déposés devant le dispensaire, comme ça en pleine nuit. Des enfants de tous âges. Des nourrissons, des enfants, parfois de jeunes adolescents, les parents de peuvent plus les nourrir, les habiller, les soigner...
Elle s'arrête serre Ayden contre elle. Continue ensuite.
_J'étais déjà amouracher de plusieurs enfants, les yeux brillants, l'envie d'apprendre, de vivre heureux, j'étais bien, Peter aussi, on rentrait en se racontant nos journées bien remplies, et on se quittait le matin, tout allait bien.
Puis un matin au dispensaire il y a eu des pleurs, des pleurs que personnes n'arrivait à calmer. Alors ils ont décidé de l'ignorer. Mais je ne pouvais pas, je suis allée le voir, il avait tout juste deux mois et déjà ses yeux racontaient une histoire bien trop triste...
Elle se stoppe une nouvelle fois, avec douceur enlève le pull et le tee-shirt du garçonnet, et laisse apparaître les cicatrices qui marbrent déjà son dos et  quelques endroits de son torse.
Nicolas serre les poings, une drôle de colère l'envahissant. Puis doucement il caresse les marques, Ayden laisse un rire s'échapper..
_Chatouilleux ? Demande le photographe.
La jeune femme approuve d'un signe de tête avant d'habiller de nouveau le petit garçon.
_ Des volontaires de Médecins Sans Frontières l'ont retrouvé attaché à un arbre... Il pense qu'il est le fruit d'une aventure entre une femme d'un village et un touriste, il y a des traditions, une culture... Enfin, il était là, à pleurer toutes les larmes de son corps, sans que personne ne pense à prendre sa main. Alors je l'ai pris contre moi, et je l'ai serré. Sa tête contre mon cœur. Et c'était fini. J'étais déjà perdue. Il a arrêté de pleurer et je l'ai gardé longtemps avec moi. Jusqu'au soir. Quand j'ai dû le laisser cette nuit là, Nicolas c'était pire que... pire que...
Elle s'arrête, il a compris. Prend sa main. Demande.
_Mais les papiers pour l'adoption ?...
Elle sèche l'unique larme qui s'est échappée de son regard pétillant.
_Quand je suis revenue ce soir là, j'ai annoncé ma décision à Peter, qui je te l'ai dit n'était pas prêt et pas emballé par l'idée. On s'est quittés fâchés ce soir là et le lendemain matin nous savions que notre chemin commun s'arrêterait là. J'ai commencé les démarches, mais tout allait trop doucement, tout bloqué, le manque d'argent, ma situation, le dispensaire... Et puis un jour Peter est passé voir Ayden, juste pour savoir et je ne sais pas, il s'est passé quelque chose quand même car il est devenu un allié précieux. Tout est passé au vert et en moins de deux mois j'avais toutes les autorisations nécessaires pour quitter le continent africain et rentrée à Paris. Il m'a aidé encore aujourd'hui pour faire le relais entre l'ambassade de France et l'administration parisienne.
_Mais vous deux s'est fini ? Demande Nicolas, son cœur se libérant.
_Terminé. Assure la jeune femme, en souriant avant que le « bip » de la cafetière, ne les fasse sursauter tous les trois.
Ils rient. Puis Nicolas se lève attrapant deux tasses au passage et les remplissant de café chaud.
Hélène saisit la tasse dans un sourire qui s'agrandit quand elle plonge ses lèvres dans le liquide noir.
_Humm, bon comme je l'aime.
_Je sais, assure  son ex-amant. Qu'est ce que tu vas faire maintenant ?
_Il reste encore pas mal de paperasse à régler ici, et puis ma vie est à Paris.
_Tu es arrivée quand exactement ?
_Il y a un peu plus de cinq heures, maintenant. Elle avoue le regard gêné.
_Mais tes bagages ?
_Peter les a fait envoyer directement à la maison...
_Béné, Laly, José... Ils savent que tu es là ? Que tu es revenue ?
Elle secoue la tête, dans ses bras le petit garçon s'endort doucement.
_Je suis venue directement ici, je n'ai même pas demandé à Rudy de venir nous chercher.
_Pourquoi ? Demande Nicolas, en regardant les paupières lourdes d'Ayden succomber aux bras de Morphée.
Elle soupire.
_Je ne sais pas Nicolas... Il fallait que... que je partage ça avec toi, c'était tout à fait égoïste parce que je savais très bien qu'il pouvait y  avoir Jeanne ou Ingrid ou...
_Hélène...
_Mais je devais te le présenter à toi en premier, je voulais avoir ce moment parce que.. c'était important.
Il approuve d'un hochement de tête.
_Merci... Il dit, la voix serrée. Elle lui sourit, puis,
_Tu... Tu veux bien le prendre une minute j'ai promis à mon père de l'appeler quand je serai à Paris.
_Il est au courant pour...
_Non pas encore, j'attends de voir Chloé et les autres...
Il comprend, puis tend les bras pour récupérer le garçonnet. Son cœur battant d'excitation.
Ayden ne se réveille pas, soupire seulement une fois au creux des bras du photographe, Hélène reste là un instant à les observer puis laisse un baiser rapide sur la joue mal rasée de Nicolas avant de se diriger vers l'extérieur et de les laisser les deux hommes qui, chacun à leur façon, ont volé une partie de son cœur.

A suivre...

C'est définitif j'adore cette fic ! quel chapitre !!!!!!! whaou !!!
C'est tellement beau comment Hélène raconte "sa folie"
Tu nous as bien eu parce que jusqu'au dernier moment j'ai cru que Ayden (magnifique prénom) était de Nicolas.
Pauvre petit coeur, je pense que sa rencontre avec Hélène lui a sauvé la vie ! il est tombé sur la personne idéale ! (Peter a été top sur ce coup là ! )
Bravo pour cette suite , je suis fan de ton écriture ! et je te rassure, si incohérence il y a , on s'en fout tellement JLA nous dégoûte de la série (moi aussi je la regarde en diagonale !)
A très vite pour une suite et merci pour ce beau moment !

J'adore ce chapitre tout simplement. Surtout quand Nicolas évoque son difficile rapport à la paternité. Très touchant. c'est ce Nicolas qu'on aurait du voir dans les précédentes saisons des mystères. J'espère que l'adoption d'Ayden aboutira pour Hélène. ..et pour Nicolas aussi.

Bravo je viens de lire et j'adore ! vite la suite !!!!

Merci encore à toutes, vos compliments me vont droit au cœur. Voici une petite suite.
Bonne lecture.      


Il ne s'attendait pas à ça. A cette explosion immense qui s'enroule autour de son cœur, au brouhaha d'émotions qui s’immiscent dans sa tête et dans son corps. Pourtant là, debout, au milieu d'un bateau un peu sombre, il sourit bêtement au visage endormi d'un enfant qu'il ne connait pas.
Pas encore.
Et que pourtant il veut protéger. Où est-elle sa logique ? Son esprit pragmatique qui mille fois lui a permis de s'échapper de situations qui semblaient perdues d'avance.
Où est-elle sa peur ? Celle qui l'avait submergé en une seconde, en une minute tout au plus. Où sont-elles les mille questions qui faisaient trembler ses mains et douter son cœur ?
Disparues.
Il ne reste rien, rien que le désir intense et prégnant de protéger ce petit être qui n'est pas de lui, qui n'est pas à lui, qui ne le sera peut-être jamais...
Qu'importe, doucement avec tendresse, le photographe dépose ses lèvres sur le front chaud et doux du garçonnet et scelle une promesse, celle de toujours être là pour lui.

Soudain, le pont de la Péniche retentit de pas lourds et bruyant puis une voix :
_NICO!?! Oh Nico ?! T'es là ? Demande la voix forte de José.
Son ami n'attend pas la réponse et déjà pousse la porte du bateau, descend les quelques marches puis se stoppe brusquement devant l'image par laquelle il est accueilli.

Là devant lui, son meilleur ami, tient un enfant endormi comme s'il l'avait toujours fait, comme si cet enfant était le sien, comme si...
_Heu... Nico ? Il demande les sourcils froncé, toujours figé à l'entrée de la péniche.
L'autre sourit. S'assure que le nourrisson dans ses bras est toujours endormi.
_Heu...T'aurais pas quelque chose à m'dire ?...
_Je vois pas...
José ne dit rien, observe encore cette scène étrange et tendre, puis sérieux.
_Ne me dis pas que c'est Ingrid ? Me dis pas que t'as fait le con avec cette fille et que...
_Mais qu'est ce que vous avez tous avec Ingrid ? Interrompt Nicolas, en levant un peu la voix.
Ayden soupire, lui se calme et José le regarde avec un air entendu.
_Bon, okay, je vois ce que tu veux dire... et non ce n'est pas le fils d'Ingrid.
José sourit, enfonce ses mains dans son jean et avance vers son ami. Nicolas vient à sa rencontre, son précieux fardeau toujours au creux de ses bras.
_Wow, plutôt mignon... Magnifique même. Assure José en se penchant vers Ayden, et une nouvelle émotion vient frapper Nicolas de plein fouet : la fierté. Et la joie.
_Alors c'est quoi l'histoire ? Vous nous avez caché un bébé avec Jeanne c'est ça ?.. Demande son ami, une teinte de vexation dans la voix.
Le photographe sourit doucement, libère une de ses mains pour la poser sur l'épaule de son meilleur ami, ouvre la bouche pour lui expliquer quand une voix se fait entendre derrière eux.
_Désolée mon José, pas de bébé caché, enfin... Elle ne peut finir sa phrase, déjà elle est dans ses bras. Il l'a fait tournoyer, elle rit, avant de le serrer  quand ses pieds touchent terre de nouveau.
_Hélène ! Comme ça fait plaisir de te voir, ma poule ! Il s'exclame. Mais je ne t'ai pas vu dehors...
_J'ai marché un peu sur le quai, j'adore la vue.
José lui sourit puis semblant réaliser.
_Attendez me dites pas que... ce gamin c'est pas, enfin, vous...
Hélène, rit doucement avant de tendre les bras vers Ayden.
_Déjà ? Boude Nicolas.
Elle laisse une main se perdre une seconde sur sa joue avant de répondre.
_Je pense que de nous deux tu es celui qui est le plus apte à calmer José quand il est dans un tel état d'enthousiasme.
Nicolas hésite puis tend le petit ange blond à son amie avant d'avancer vers son meilleur ami et de le guider à son tour vers la petite banquette.
_Qu'es-ce que tu préfères mon poulet, un café ou un whisky ?
José lui sourit.
_Ca dépend de la réponse que vous allez me donner...
_Humm, et c'était quoi la question déjà ? Rigole Hélène.
José se relève et à grands gestes répète.
_Est ce que ce môme est le fruit d'une nuit agitée entre Nico et toi ? Il s'exclame.
_Agitée ? Je ne me souviens plus... Taquine le photographe, avant qu'Hélène ne prenne en pitié leur ami.
_Ayden n'est pas le fils de Nicolas.
José soupire, déçu, puis avant qu'il n'ait pu poser une autre question, elle affirme :
_Il n'est pas non plus le fils de Peter, si c'est ce que tu te demandes...
Le sourire de José revient.
_Alors ?...
_Alors j'essaie de l'adopter. Explique t-elle simplement.
Cette fois le restaurateur se rassoit, près de cette jeune femme qu'il aime profondément, et regarde de nouveau le tableau qui s'offre à lui.
Elle est parfaite. Parfaite dans son rôle de mère et l'autre, son ami, le meilleur d'entre tous, à déjà des étincelles plein les yeux. Lui se surprend à rêver que peut-être ils pourraient... Il s'arrête. Trop de fois déjà il s'est perdu à croire en cette histoire, aujourd'hui, il sera plus prudent peut-être même un peu moins pressant.
Pour le moment il profite de l'instant.
_ Un Irish Coffee, du coup Pépère s'teuplait... Il lance à Nicolas.
L'autre rit mais part s’exécuter.
_Et Peter alors ? Demande José en se retournant vers son amie.
_Il est resté en Afrique du Sud, jusqu'à la fin du mois, mais il compte revenir, pour aider avec le restaurant et la maison d'hôtes...
_Alors vous êtes toujours ensemble... demande t-il les sourcils froncés.
Hélène rigole, attrape la main de son ami et en souriant :
_Béné a raison tu sais, c'est Nico que tu aurais dû épouser...
_J'ai essayé ! Il a dit, non ! Crie Nicolas de la cuisine.
José rit, en secouant la tête, avant qu'Hélène ne vienne le rassurer.
_Peter et moi, c'est fini... On n'était pas fait pour durer, mais il restera mon ami... un très bon ami...
A ces mots son ami sourit et se penche vers elle en jetant un regard vers la cuisine.
_Alors le gros et toi, ça pourrait repartir ?...
Hélène rougit un sourire en coin et pour seule réponse :
_Je ne le trouve pas gros...
Et José rit.


Plus d'une heure qu'ils se racontent leurs trois derniers mois, la suite du mariage, l'Afrique du Sud, les projet pour le restaurant, la maison, l'adoption, Aurélie, Jeanne, Jimmy et le retour de Nicolas sur la péniche... l'ambiance est un peu plus morose quand Ayden décide d'ouvrir de nouveau ses yeux bleus immenses.
_T'es sûr qu'il n'est pas de toi ce môme !! Lance José en regardant son pote.
L'autre lui jette un regard noir avec un pointe de joie.
_Il va falloir que je le change et que je lui fasse un biberon avant de partir à la maison... Lance la jeune femme en ignorant les deux hommes.
_Tu sais où est la salle de bain... Lance Nicolas.
_Je m'en souviens sourit son amie, avant de saisir le sac qu'elle a laissé à l'entrée en arrivant et de filer.
Il y a un silence plein de réflexion entre les deux amis, puis soudain José semble réaliser quelque chose.
_Attend, comment Hélène sait où se trouve la salle de bain ?
Nicolas le regarde, un peu surpris.
_Elle est déjà venue sur la Péniche tu sais...
_Ouais, ouais je me doute mais la salle de bain, elle est quand même bien loin d'ici et beaucoup plus proche  de ta chambre... Et avec Jeanne et Ingrid et...
Le photographe ne dit rien, passe seulement une main lasse sur son visage.
_Non... Nico, me dis pas que...
_Une fois... Soupire l'autre. Vous étiez tous sur notre dos à la maison, Jeanne était je ne sais où et puis...on était parti pour faire des courses sur Paris et puis je ne sais pas comment on a atterri là...
Il s'arrête, José se lève.
_Mais t'es trop con, mon pote, sans déconner, tu te fais un revival avec Hélène, t'es heureux et pourtant dès que Jeanne revient tu la laisses sur le bord de la route... Y a un truc qui va pas chez toi.
Tu m'étonnes que Peter est eu tous les feux au vert... Putain.
_Ouais bah c'est bon, j'ai compris !
_Mais j'espère que t'as compris, parce qu'au cas où tu verrais pas ce qui est sous ton nez, elle vient de ramener un bébé, un magnifique bébé et devines quoi ? Elle est toute seule, mon grand. Seule, Solo, Alone ! Alors t'arrêtes tout de suite tes mauvais délires avec Aurélie, ou Jeanne ou Ingrid ou Fanny et tu prends ta putain de chance !!
Nicolas ne répond pas.
Pas tout de suite, il ferme les yeux puis les ouvre de nouveau en regardant son ami de toujours.
_J'ai fait une connerie y a cinq ans...Il lâche.
_Quelle genre de connerie ?
_Le genre qui me dit que je ne suis pas certain qu'Hélène veuille m'avoir à ses côtés pour prendre soin de ce petit mec...
José ne dit rien , il attend.
Nico soupire puis avoue.
_Hélène était enceinte quand on est tous rentrés de Love Island...
_Merde... et elle a fait une fausse couche.
_Non pire, je lui ai demandé d'avorter...
-QUOI !!!
_On n'avait pas de thunes, pas de boulot, on savait pas vraiment ce qu'on voulait faire de nos vies...
_Et elle l'a fait ?
Nicolas approuve d'un signe de tête.
_Elle m'a avoué qu'il y avait des chances pour que le bébé ne soit pas normal, alors...
Mais je ne crois pas qu'elle m'ait jamais pardonné. Au fond je pense que c'est ça qui a bousculé notre séparation.
_Tu penses ?... Grogne son pote. Putain Nico, tu vas la foirer combien fois cette histoire ?
Nouveau silence.
Puis José plus doucement.
_N'empêche que c'est à toi, mon poulet, qu'elle est venue le présenter son petit homme.
Ils se sourient.
Il a raison.

Quelques minutes plus tard, Hélène réapparait, le petit garçon dans ses bras en pleurs. Elle ne réfléchit pas et de la manière la plus naturelle qu'il soit, elle avance vers son ancien amant et dépose le bébé dans ses bras.
_Une seconde, le temps que je fasse chauffer son biberon.
Le jeune homme lui sourit, en essayant de bercer le petit garçon. Ayden se calme doucement toujours avec quelques sanglots et avant même que Nicolas est compris ce qu'il se passait, Hélène est de retour, un biberon chaud dans les mains.
Elle tend les bras pour récupérer le garçonnet quand Nicolas lui offre un sourire timide.
Elle comprend, secoue doucement la tête en souriant avant de tendre finalement le biberon à son meilleur ami.
Lui se rassoit à coté de José qui lui glisse doucement à l'oreille.
_Life reactivated. Une chance de plus mon poulet !

A suivre.

Oh purée c'est magnifique ! Tu écris très bien, j'aime l'histoire en plus de ton style d'écriture et surtout j'aime l'humour léger mais qui fait mouche dans certains passages, je suis la fic !

j'adore, c'est très sympa à lire j'veux savoir la suite j'embarque sur ta péniche ^^

Très beau chapitre tout simplement. On ressent toute l'amitiè que Josè à pour HN etil veut qu'ils soient heureuxensemble. Nicolas regrette l'avortement.

j'arrive  !!! je suis là  !!!  je viens de lire les 3 chapitres, bravo tu as une belle écriture, très agréable à lire  !

ne t'inquiète pas pour les incohérences, car pour moi, dans une fic, il n'y en a pas ! tu prends la base des personnages et tu te détaches de la série. c'est toi qui a le pouvoir, c'est toi qui dirige l'histoire, c'est toi l'auteure. alors que Nico soit dans une péniche, une pirogue, un radeau, c'est toi qui décide.
c'est l'avantage des fics, on fait ce que l'on veut  !!!  
une fois, dans une de mes fics, quelqu'un m'a dit " je vois pas Jeanne réagir comme ça"  j'ai répondu, dans la série surement, mais dans ma fic et ben... si et puis c'est tout !!!  

j'espère que j'ai été clair, car on me dit souvent que je suis incohérente      (désolée, blague pourrie du jeudi)

amuses-toi bien en écrivant, c'est l"essentiel et bienvenue chez les fictionneuses et non pas les frictionneuses  sinon ça veut rien dire et ça devient complètement incohérent  !!!    

ok, j'arrête mes conneries (si, j'y arrive parfois) et je sors  

whaou !!!!!!!!!!!! ce troisième chapitre est une merveille !!!!!!!!!! je me délecte !!!!!!!!!!
j'adore ton José ! on le reconnait bien là avec ses réflexions !
Nicolas me fait fondre à l'imaginer craquer pour ce petit bout !
Tiens je vois que notre démone Léa20 est de la partie ! en mode déjantée en plus ! !!!
trop contente de voir que les fic reviennent et de nouvelles fictionneuses en plus ! ça va peut être encourager les anciennes à reprendre la plume (oui je sais , je profite de l'occasion !)
En tout cas mille bravos et mercis pour cette belle fic, il me tarde de lire la suite !

Merci encore une fois pour tous vos commentaires vous êtes top !!!    Même les plus enthousiastes et très cohérentes d’entre vous (léa20 !!   ). en tous cas j’espère que cette fic continuera de vous plaire, moi en tous je prends plaisir à l’écrire.
Bonne lecture !!


Elle sourit. Ça lui avait manqué. Ils lui avaient manqué. Les petits déjeuners interminables, les voix qui se mélangent en se teintant de mille accents, les petites querelles, les grandes engueulades, les courses des enfants, les portes qui claquent, les marches qui grincent, les fous-rires... Sa tribu.

Ses joues se fendent d'un sourire plus grand encore quand le petit garçon dans ses bras s'agite à la vue de la bâtisse.
Les arbres dansent sous le vent de l'automne laissant derrière eux quelques feuilles mortes qui illuminent le chemin de couleurs chaudes et douces.
Elle respire. Le froid et l'herbe tout juste coupée. Ferme les yeux, sereine et reconnaissante. Heureuse.

Soudain une main se perd dans le creux de son dos. Elle se retourne et sourit à ses meilleurs amis.
_Prête. Demande Nicolas.
Elle approuve silencieusement.
_On fait comme on a dit... Poursuit José. Vous me laissez préparer le terrain et après vous débarquez.
Hélène sourit, partageant un regard entendu avec Nicolas.
_On sait mon José, ça fait quatre fois que tu nous le répètes.
_Ouais peut-être mais j'ai tellement envie de voir la tête des autres...
Ils rient. Puis José dépose un baiser rapide sur la joue d'Hélène avant de filer vers la maison, laissant les deux anciens amants seuls.

Il y a un silence, un peu pesant, un peu timide.
_Donc Jeanne est à la maison ?
Instinctivement, Nicolas retire sa main du bas du dos de son amie.
_Depuis deux mois...
_Aurélie ? Elle demande.
_Fanny, Ingrid... Il termine en soupirant, une main lasse passant sur ses yeux.
Une pointe de colère surgit au creux de l'estomac de la jeune femme. Un peu de jalousie. Elle est surprise. Il continue.
_Je sais même pas pourquoi j'ai fait ça...
Son amie le regarde, les yeux certains.
_Nico...
Il ouvre de nouveau les yeux, tombe sur ceux d'Ayden, il sourit, laisse un doigt rouler sur la joue potelé du petit garçon.
_Je l'ai aimée tu sais... Jeanne.
_Je sais... Assure Hélène.
_Mais je crois que ça n'était jamais assez. Ni pour elle, ni pour moi... C'était... je ne sais pas toxique...Enivrant, addictif mais jamais assez.
Elle avait ses démons, j'avais les miens et on n'a jamais réussi à les apprivoiser. Son passé, son frère...
Il s'arrête, prend encore une dose d'Ayden, puis se livre.
_L'Australie, cette fille... Toi...
Elle lève les sourcils avant de les froncer.
_Alors je suis ton excuse ? Elle demande. Pour ces derniers mois, pour...
Il l'interrompt.
_Non, non, bien sûr que non, j'ai pas besoin d'excuses, j'ai fait le con, parce que... parce que à ce moment là c'était la seule chose que j'étais capable de faire. Parce que j'ai réalisé que les sentiments on ne les contrôle pas et que l'histoire parfaite que j'essayais de vivre avec Jeanne, elle ne pouvait exister que dans ma tête et dans la sienne. Et quand tu réalises ça, quand j'ai vu ma chance passer, quand j'ai compris que j'aimais deux femmes mais une pour les mauvaises raisons, et bien toi t’étais déjà dans les bras de Watson.
Hélène ne dit rien, lui poursuit.
_Ingrid, Fanny, Aurélie… Là il n’y avait pas d’amour, des sentiments oui, mais pas d’amour.
Elle le regarde, attend.
Il soupire.
_Ca faisait presque deux ans que je n’avais pas de nouvelles de toi, on est sorti dans un club avec José. Un peu glauque le Club, mais bon c’était une adresse de José. Le Sweet Ladies.
Hélène comprend.
_Elle était là, toi non, je pensais Jeanne morte, j’étais seul, juste tout seul, alors… Et puis quand il n’y a pas d’amour ce qui sauve le couple c’est la routine, les petites habitudes, les rituels… Ce que j’ai fait jusqu’à ce que Jeanne revienne, puis après Jeanne, tu es revenue et tout d’un coup ma vie si simple, dépourvue de sentiments s’est de nouveau vue entremêlée de mille émotions à la seconde…
_Pourtant j’ai laissé la place à Jeanne, soupire Hélène.
Nicolas rit doucement.
_C’est pas parce que tu laisses ta place que quelqu’un va forcément la prendre, surtout quand vous ne jouez pas dans la même catégorie…

Il y a un silence brisé par le babillement joyeux d’Ayden. Ils se sourient avant que Nicolas ne poursuive.
_Et puis y a eu Fanny et là vraiment je sais pas pourquoi j’ai fait le con, je ne sais pas si c’est le fait de voir ces mômes faire de la musique dans ce garage pourri, le fait que ce soit la chanteuse, qu’elle me balance en pleine face que j’avais pas grand chose dans ma vie et bientôt quarante ans, mais j’ai foncé. Comme un con, je suis allé essayer de me taper un souvenir en direct de radio Nostalgie. Et c’est à partir de là que tout a commencé à déconner. Jeanne, le bébé, puis voir José et Béné réussir à faire tout ce que j’aurais voulu avoir, Watson qui débarque, toi plus heureuse et plus belle que jamais, Aurélie…
Il s’arrête, il n’y a plus rien à dire, la suite elle la connaît, tout du moins elle l’imagine.
Elle espère surtout que les autres n’ont pas choisi de camp, qu’ils ne l’ont pas forcé à déménager sur la péniche, que ce n’est pas devenu Nicolas contre Jeanne.
Elle voudrait savoir, lui demander, mais déjà il s’avance vers la maison, se retourne, et lui tend la main pour qu’elle le suive. Elle l’attrape une seconde pour se mettre en route vers la bâtisse qu’elle aime tant, puis la relâche doucement, laissant l’empreinte de la chaleur de ses doigts contre sa paume.
_Dix euros que Laly nous prétend qu’elle savait que tu ramenais un enfant d’Afrique du Sud ? Lance Nicolas en grimpant les marches du patio.
_Je ne parie pas d’argent. Rigole Hélène.
_Parce que tu sais que tu vas perdre…
Elle s’arrête, se retourne vers son meilleur ami, fait un pas vers lui en avançant son visage à quelques centimètres de ses lèvres. Elle laisse passer un moment puis :
_Pari tenu, plus cinq euros que Christian panique à la vue d’Ayden.
Elle n’attend pas sa réponse, saisit la poignée de fer forgé, et pousse la porte ; Derrière elle, Nicolas expire doucement, un sourire en coin, le cœur battant, il secoue la tête pour la libérer de l’espoir qui s’immisce puis se décide à suivre, celle qu’il n’a jamais vraiment cessé d’aimer.

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Il trébuche presque sur la tapis de l’entrée tellement il est excité. Il se précipite vers le salon, le trouve vide. Il grogne déçu avant de filer vers la cuisine.
_Béné ? BÉNÉ ?!! Il lève la voix.
_José ? Ah bah enfin, mais tu étais où ? Plus d’une heure pour aller chercher Nico…
_C’est parce qu’il m’est arrivé un truc de dingue… Répond son mari.
Bénédicte croise les bras et s’appuie sur le chambranle de la porte, prête à écouter la millième aventure de son bien aimé.
_Un truc de dingue, vraiment. Un dimanche matin… Et tu reviens sans croissant et sans Nico ?
_Quoi ?? Les croissants ? Ah, oui…Non mais on s’en fout de ça, tu ne devineras jamais ce que je viens de vivre…
Devant le silence de sa femme, il insiste.
_Bah devines…
_Ah non, écoute José, je dois préparer le petit déj’ des enfants, Laly me saoule depuis une heure parce qu’elle veut ses croissants, Olga essaie de négocier avec Christian pour qu’il passe un soir avec elle, un soir avec Fanny, et il n’y a plus un seul filtre à café dans toute la maison, alors tes devinettes là, tu vois, j’en n’ai un peu rien à faire…
Penaud, José enfonce ses mains dans son jean, en suivant Bénédicte dans la cuisine.
_N’empêche qu’elle est super cool la nouvelle que j’ai à annoncer.
_Et bien vas-y, regardes on est presque tous là, pourquoi tu ne fais pas deviner à tout le monde ? Concède la restauratrice.
José retrouve son sourire et commence.
_Vous ne devinerez jamais sur qui je suis tombé ce matin…
_Heu, Nicolas ? Annonce Laly d’un air entendu.
_Comment tu sais ? Répond José.
_Parce que tu nous as dit que tu le ramenais pour le petit déjeuner avec des croissants, et Ô surprise, ni Nicolas, ni croissants. Merci José ! Continue la brésilienne.
_A noter que moi, Nicolas sans les croissants comme petit déjeuner ça m’irait très bien. Ajoute Olga, gagnant quelques rires autour de la table.
_Très bien puisque c’est comme ça, et comme je sens que vous allez bien me saouler avec cette histoire de boulangerie, je vais vous chercher ma surprise ! S’exclame José, en faisant demi tour d’un pas assuré et laissant derrière lui des regards surpris et désolés.
_Ca lui arrive souvent ? Demande Chloé en souriant.
_Trop souvent… Assure Béné en levant les yeux au ciel.
_Beaucoup, beaucoup trop souvent, enchérit Laly en trinquant, son verre de jus d’orange à la main, avec Olga.
Pourtant elles n’ont pas pris une gorgée de leur douceur, que déjà Laly s’étouffe en découvrant dans l’embrasure de la porte, non seulement Nicolas mais aussi Hélène, rayonnante portant contre sa poitrine un petit garçon les yeux grands ouverts, le sourire immense et des boucles blondes.
_Alors c’est mieux que les croissants, ou pas ?

A suivre…

Chouette une suite !!!!
explications de ses conneries de Nico à Hélène ! c'est bien ! s'il veut espérer recoller les morceaux il faut commencer pas ça !
José qui comme un gamin est pressé et excité comme une puce de présenter sa surprise ! et quelle surprise !!!!!!!! double surprise !
bravo et merci pour cette suite encore et toujours agréable à lire !
qui donne qu'une envie, lire la suite !!!!!!!!

J'adore ta façon d'ècrire Nico qui est tel que j'aimerai le voir dans les mystéres. Ils sont tous surpris de voir Hèléne de retour avec le petit.

Je veux la suite moi déjà
J'imagine leur tête en voyant helene débarquer avc un petit bout en plus blond et jcrois qu'il a les yeux bleu non ? ^^
Belle surprise pr eux

Discussion sincère entre elle et lui j'aime bien

Une deuxième suite dans la journée, parce que j’ai de l’inspiration et après pas mal de travail pendant la semaine, alors autant en profiter aujourd’hui.
Comme toujours merci d’avoir lu et d’avoir pris le temps de laisser vos commentaires !!!  
Bonne lecture !  


Le silence s'éternise. Personne n'ose rien dire. Trop de questions et l'impression de ne pas avoir assez de temps. Hélène, Nicolas, un bébé et José qui sourit. Peter absent et les boucles blondes.

Finalement c'est Laly qui se lance en posant un peu trop fort son verre sur la table.
_Alors là, va falloir vous expliquez et vite parce que ça je l'avais pas vu venir et du coup j'ai pas d'explications plausibles et je ne supporte pas ne pas savoir !
Hélène cache un rire en regardant Nicolas.
_Non, non ça compte pas... Il dit en souriant.
_Bien sûr que ça compte ! Elle enchaine, en délivrant Ayden du porte bébé.
_Mais non, attend de lui raconter tout, tu vas voir je suis sûr qu'elle va nous dire un truc du genre « Ah, bah maintenant je m'en souviens j'ai rêvé de ça y a deux ans... »
Les autres les regardent interdits, alors qu'Hélène transfert doucement Ayden dans les bras de Nicolas, le temps d'enlever l'écharpe.
Le petit garçon sourit à son nouveau porteur en s'agitant dans un rire. Puis devant les regards et le silence des autres spectateurs devient plus timide, les sourcils froncés, les yeux un peu inquiets, il cherche Hélène du regard en mettant son poing dans la bouche, cette dernière lui caresse la joue en le laissant dans les bras de son meilleur ami. Rassuré l'enfant s'enfonce un peu plus dans les bras de Nicolas, tandis qu'Hélène ajoute à l'intention de son ancien amant.
_Dix euros, Vernier c'est toi qui l'a voulu...
Il sourit, José rit, Olga se lève.
_Attendez, attendez, non, non vous allez pas vous la jouer Papa et Maman devant nous sans la moindre explication. Elle assure en s'avançant vers Nicolas.
_Je croyais être la prochaine, beau blond. Je n'ai pas été assez claire ou quoi ? Elle dit en appuyant sur ses formes.
Le photographe rit en déposant un baiser rapide sur la joue de la jeune femme russe.
_Mais voyons Olga, tu as encore toutes tes chances, et je crois avoir entendu dire que tu convoitais notre Cri-Cri d'amour national ces derniers temps.
_Pfff, un produit de substitution...
_Hey, j'ai entendu ! S'exclame Christian en entrant dans la cuisine, une poche de croissants dans les mains.
Puis voyant enfin le trio surprenant de nouveaux arrivants, s'exclame.
_Wow, je suis parti combien de temps ?
_Hey ! Tu prends un ticket comme tout le monde pour avoir le fin mot de l'histoire parce que nous ça fait cinq minutes qu'on attend une réponse et on n’a toujours rien !! S'insurge Laly.
Hélène leur sourit :
_Je vais tout vous raconter mais ça serait mieux si on allait tous dans le salon, ça va commencer à devenir serré ici...
Les autres approuvent, et commencent à se lever quand Chloé s’exclame.
_Hey ! Bon retour parmi nous quand même !!
Sa sœur rit, avant de la prendre dans ses bras.
_Mmm, tu m'as manqué...
_Toi aussi !! Assure Chloé, en serrant Hélène plus fort.
_Vous m'avez tous manqué... Insiste la jeune femme.
Et son groupe d'amis de répondre d'un immense « Ohhh » avant de se perdre dans une effusion d'étreintes.
Elle se souvient alors d'un proverbe qui dit « pour qu'un enfant grandisse, il faut un village », elle n'a pas de village, elle a une tribu.

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L'histoire est répétée, une fois de plus. Les autres écoutent avides de savoir, avides de comprendre et surpris.
_Juste pour être certaine que j'ai bien tout compris, commence Laly. Nicolas n'a rien à voir dans la conception de cet enfant.
_Rien du tout, du tout, affirme Nicolas. Ayden toujours dans ses bras, en train de mâchouiller le cordon du sweat à capuche du photographe.
_Mais vous êtes sûr ?... Demande Christian. Devant les regards ombrés de ses amis, il continue.
_Non mais vraiment vous avez regardé ce gosse. On dirait un mix parfait de vous deux, j'ai le droit de me poser la question quand même.
_L'Afrique du Sud j'ai jamais fait... Assure Nicolas, en regardant Hélène en coin.
Elle lui sourit en secouant la tête.
_Et du coup Peter t’a aidée à le ramener en France. Demande Chloé.
Hélène approuve en expliquant.
_Oui, tous les papiers sont réglés là-bas grâce à lui, maintenant il faut que j'attende la convocation des services sociaux français. D'ici la fin du mois apparemment.
Les autres ne disent rien, digérant doucement l'histoire qu'ils viennent d'entendre.
_Ca va commencer à devenir compliqué en terme de places ici, lâche José au bout d'un moment.
_Il est encore petit, il dort avec moi pour le moment, on avisera plus tard, le rassure son amie.
José n'a pas le temps de répondre que des pas dans les escaliers se font entendre, il faut encore une minute avant que n'apparaissent Jimmy et Jeanne.

Une drôle de tension s'installe dans la pièce, de la surprise, de la joie, de l'envie, de la jalousie et de la tristesse. Les adultes partagent des regards convenus et complices, qui finissent tous par converger vers cet enfant, et l'homme qui le tient au creux de ses bras.
Le silence se poursuit, Hélène, un instant va pour récupérer Ayden des bras de Nicolas, mais le bambin comme l'homme ne semblent pas d'accord avec cette décision. Elle reste donc à sa place, un mélange de joie et de d'appréhension dans les yeux.
_Hey Nico, ça fait longtemps... Lance Jimmy, un peu mal à l'aise. Puis entrant complètement dans le salon il se dirige vers Hélène dépose un baiser sur la joue qu'elle lui tend en souriant.
_Hey,ma belle quand es-tu rentrée ?
_Ce matin, répond la jeune femme au suédois. Aux premières heures du jour.
Jimmy sourit, puis demande.
_Et Peter, il n'est pas avec toi ?
_Non, il lui restait des choses à régler à Johannesburg...
Elle n'explique pas plus que ça, un peu embarassée sous le regard de Jeanne qui semble ne pas vouloir la quitter plutôt que de regarder Nicolas avec le petit garçon dans ses bras.
_Jeanne... Dit-elle en esquissant un sourire.
_Salut Hélène... répond la jeune femme brune. Nicolas... Elle dit, doucement en regardant finalement son ancien amour.
_Salut... Murmure le photographe, la voix serrée.
_Vous venez de louper le récit des folles aventures d'Hélène et de ce petit gars... Annonce Olga en essayant de mettre de l'enthousiasme dans sa voix, tandis que le reste de la bande regarde en silence, se jouer cette étrange scène. Un vaudeville sans trahison.
_Tu me raconteras plus tard Olga, sourit Jeanne avec douceur. J'ai un truc à voir dans le jardin...
Elle n'attend aucune réponse avant de se diriger vers la porte d'entrée.

Hélène croise le regard de Nicolas et une discussion sans mot se fait. Il ne veut pas, elle insiste, il regarde l'enfant dans ses bras toujours en train de massacrer le cordon de coton devenu bien plus qu'humide. Il soupire, regarde de nouveau sa meilleure amie, puis approuve d'un signe de tête, il se lève Ayden dans les bras et se retourne vers Jimmy.
_Je vais aller lui parler, pendant qu'Hélène t'explique tout.
Puis trouvant Christian à ses côtés.
_Tiens mon poulet, prends en soin cinq minutes. Dit-il en lui tendant Ayden.
_Quoi ?! Mais, mais pourquoi moi !! S'écrie Christian en attrapant le garçonnet à bout de bras.
Hélène laisse échapper un éclat de rire, avant de mettre sa main devant sa bouche, devant les regards étonnés de ses amis.
_Parce que je viens de perdre quinze euros... Répond Nicolas, avant d'aller retrouver Jeanne dans le jardin et de laisser les rires et la bonne humeur reprendre possession de la maison.

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Il s'est mis à pleuvoir. Des gouttes lourdes et bruyantes. Une averse. Il pourrait sourire s'il croyait en ce genre de signes. Il n'y croit pas et se met à la recherche de son amante passée.
Elle est dans la verrière, les yeux dans le vague, assise sur une botte de paille. Quand elle le voit arriver, elle ne fait pas l’effort de sourire, ils se connaissent, il verrait la fausseté du geste.
_Je peux ? Il demande en s’approchant.
_Je ne vais pas te laisser sous la pluie.
Il entre dans la verrière n’avance pas vers elle.
_Jeanne, Ayden, le petit garçon d’Hélène, il n’est pas de moi…
Elle le regarde surprise.
_Il ne l’est pas ?
Il soupire.
_Bien sûr que non !! Hélène essaie de l’adopter, il était tout seul dans un dispensaire an Afrique du Sud…
_Avec Peter ?...
_Non toute seule, tu sais Hélène quand elle a une idée en tête…
Cette fois Jeanne sourit.
_Tu pensais vraiment qu’il pouvait être de moi ?... Demande Nicolas au bout de quelques minutes.
Jeanne hausse les épaules, regarde la pluie se calmer.
_Vu son âge…Et puis on n’était pas forcément exclusifs tous les deux ces derniers temps… Elle commente.
_Tu veux dire moi…
Elle ne dit rien, c’est une réponse.
_Bon ok, j’ai pas été exemplaire, on est déjà passé là-dessus, non ? Sans compter que la bande me la bien fait comprendre… Mais je veux dire Hélène, tu peux pas croire qu’elle t’aurait fait ça, tu la connais.
_Oui je la connais, et je connais aussi tout l’amour qu’elle te porte…
Cette fois c’est lui qui reste silencieux.
_Je l’ai toujours su, tu sais que je serais l’éternel numéro deux. Mais ça ne me gênait pas… Au moins je t’avais. Et puis nous allions construire une famille, on avait vécu des choses ensemble, établi des bases solides. Et je me disais que même si tu ne pouvais pas m’aimer comme tu l’aimes elle, tu apprendrais à m’aimer différemment…

Avant de lui répondre il s’assoit sur la botte de paille à ses côtés, passe une main lasse dans ses cheveux et tente une explication.
_C’est plus que d’aimer différemment. Il avoue. C’est deux histoires extrêmes. Très intenses mais opposées…
_Tu l’aurais trompée, elle ? Demande Jeanne subitement. Avec Fanny, tu l’aurais fait ?
_J’en sais rien…
Mais elle entend dans sa voix.
_Non, donc…
Nicolas se relève un soupçon de colère dans la voix.
_Tu ne peux pas m’accuser de tous les maux Jeanne, c’est pas possible !
Elle le regarde surprise.
_Je l’ai laissée tomber, tu sais. Après l’histoire avec Fanny, pendant que tu étais en Suède, il y a eu… il y a eu quelque chose entre Hélène et moi…
_Je vois…Dit Jeanne.
_Non, pas comme ça, justement. Hélène ne voulait rien envisager avant qu’on ait réglé notre histoire. On a flirté, quelques baisers, rien de plus. Mais ça aurait pu devenir quelque chose.
_Et je suis revenue…
_Et pas toute seule…
De nouveau un silence, il ne se rassoit pas, presque tout est dit.
_Tu serais resté ? S’il y avait eu ce bébé, tu serais resté ?... Elle questionne en le regardant dans les yeux.
_Bien évidemment. Il assure sans hésiter.
_Je veux dire avec moi, pour la vie, tu serais resté ? Il n’y aurait eu aucune Ingrid, aucune Fanny, pas d’Aurélie… Tu aurais oublié Hélène.
_Je ne peux pas oublier Hélène, il répond sans y penser, comme un réflex, puis ajoute. Je ne sais pas, je veux croire que oui, mais aujourd’hui, vu où nous sommes, ce qu’on est devenu, je ne sais pas.
Il s’arrête et curieux lui demande.
_Et il n’y aurait eu aucun Jimmy ?
Jeanne sourit, un peu honteuse.
_Il y en a un désormais…
Nicolas ne dit rien, les yeux un peu rieurs, lui tend la main, elle l’attrape, il laisse un baiser sur sa joue et lui glisse à l’oreille.
_Je suis désolé, pour tout.
Elle se recule, pose une main contre son cœur avant de regarder dans ses yeux bleus profonds :
_Un jour, et à mon avis, un jour pas si lointain. Tu feras un très bon Papa.
Le soupir qu’il délivre est plein de soulagement.

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Quand ils réapparaissent dans la maison, l’effervescence est à son comble. Le petit déjeuner a été déplacé de la cuisine au salon, les enfants sont arrivés, heureux de découvrir Hélène et sa surprise, John et Fanny aussi, et voilà que désormais un immense brouhaha de rires, d’anecdotes, de souvenirs et de projets ricoche entre les quatre murs de la maison.

Jeanne et Nicolas partagent un dernier sourire avant qu’elle ne rejoigne Jimmy et que lui cherche Hélène du regard.
_Elle est au téléphone avec Peter. Lui annonce José en arrivant vers lui, une tasse de café fumante à la main.
Petite pointe de jalousie qui lui fait serrer la mâchoire. Son meilleur ami le remarque. Sourit, taquin.
_T’es en train de replonger grave, mon poulet…
_Arrêtes tes délires…
_Hey, pas à moi, hein, t’embobines qui tu veux mais pas moi !
Nicolas ne dit rien. Il ne peut se défendre, son ami n’a pas tort.
_Et Ayden, il est où ?
_Quelque part entre Olga, Béné, Chloé, Laly, Fanny et Léa… Mais très, très loin de Christian !
Les deux amis partagent un rire.
_Oh ça va, on n’a pas tous la fibre paternelle. Rétorque Christian en arrivant derrière eux.
_Putain, mais c’est devenu ta spécialité de surprendre les gens ! Râle José.
_C’est mon côté Ninja, puis j’arrive encore à me déplacer sans trop de mal moi, je suis plus jeune. C’est vous qui devriez penser à vous mettre à faire des mioches… Tic Tac Tic Tac…
_Moi j’ai Léa, et Nico ça va pas tarder avec le nouveau venu… Enchérit José.
_Tu vas arrêter avec ça… Demande Nicolas.
_Bah quoi, c’est vrai, non ?
_Il a pas tort Nico, fallait te voir tout à l’heure on aurait dit que même à Hélène tu l’aurais pas rendu cet enfant.
Le photographe regarde ses deux potes, ceux à qui il ne peut pas mentir, il leur sourit :
_Vous savez quoi ? Vous avez peut-être bien raison, mais je crois que…oui… on m’appelle, vers là-bas… Amusez vous bien les commères…
_Tu peux te voiler la face pépère, mais nous on te connaît. S’exclame José en le regardant partir, tandis que Nicolas lui fait un geste de la main, l’invitant à continuer de parler dans le vide.
Christian regarde José d’un air complice approche sa tasse de celle du restaurateur et d’un ton joyeux :
_À Papa Nico !
_À Papa Nico !!


C’est les pleurs du petit garçon qui lui indique où il se trouve. Il presse un peu le pas, arrive vers les filles, qui encerclent une Laly essayant de calmer le garçonnet.
_Bah, alors Trésor, qu’est ce qui ne va pas ? Elle demande à l’enfant toujours en pleurs.
_Il est changé, on a vérifié, il ne veut pas du biberon, apparemment il n’est pas très tétine, là, je vois pas… Continue Olga, en regardant Béné.
_J’avais oublié cette période toute à fait charmante… confirme la restauratrice.
_Et Hélène, elle est où ? demande Fanny.
_Toujours au téléphone avec Peter. Répond Chloé.
_On devrait lui amener, elle saura le calmer, il ne doit plus rien comprendre ce petit bout de chou. Continue la jeune chanteuse.
_Je vais m’en charger les filles. Interrompt Nicolas, tendant déjà les bras vers Ayden.
Laly, le lui passe, un peu désolée, un peu triste.
Pourtant une fois dans les bras de son ami, le petit garçon semble se calmer, il lui faut quelques secondes, quelques minutes peut-être mais déjà ses sanglots, ne sont plus que quelques hoquets.
Nicolas sourit doucement au garçonnet tout en le berçant, avant de reposer les yeux vers ses amies.
Toutes le regardent avec des étoiles dans les yeux, de la joie, de la tendresse, de la fierté.
_Magnifique…Soupire Olga.
Il se racle la gorge, un peu mal à l’aise, avant de déclarer.
_Bon, bah je vais essayer de trouver Hélène. Mesdemoiselles...
Il fait un semblant de courbette avant de partir vers la cuisine, croisant au passage les regards amusés de Christian, José et John.
_Pas un mot ! Il grogne les dents serrées.
Les trois hommes rient, avant que Christian ne laisse échapper derrière son ami.
_Super Papa Nico !!!
Et d’autres rires.

A suivre.

J'adore la relation helene nicolas dans ton histoire avc leur pari ^^
Jcrois le petit à adopté Nicolas c cool
Bon José et cricri tjs aussi chiant avc lui mais ils ont  raison
Jeanne aussi d'ailleurs j'espère qu'elle a raison et que bientôt Nicolas saura un peu le papa d'Ayden j'ai bien aimé leur discussion
J'adore tjs autant
J'en redemmande tellement jsuis gourmande va falloir jsois patiente

Belle discution entre Jeanne et Nico (comme la sèrie ne nous en a jamais donnè) et les liens entre Ayden et Nico se renforcent, à part Ln, Nico est le seul à pouvoir le calmer. Vivement la suite.

Tout ce dont on rêve dans la série se trouve ici , quel bonheur !!!!
une complicité H/N avec une pointe d'humour !!!!!! la discussion J/N enfin !!!!!!!! les retrouvailles H et sa tribu est parfaite !
Un Nico qui fond devant le bébé mais aussi Hélène
José et Christian sont trop drôles à taquiner mais surtout à cerner leur pote comme personne !!!!!!
une fic de rêve quoi !!!!!!
bravo et mille mercis d'écrire une histoire qui tient la route !!!!!!
Alléluiaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!!!!

sandrineL a écrit:Tout ce dont on rêve dans la série se trouve ici , quel bonheur !!!!
une complicité H/N avec une pointe d'humour !!!!!! la discussion J/N enfin !!!!!!!! les retrouvailles H et sa tribu est parfaite !
Un Nico qui fond devant le bébé mais aussi Hélène  
José et Christian sont trop drôles à taquiner mais surtout à cerner leur pote comme personne !!!!!!
une fic de rêve quoi !!!!!!
bravo et mille mercis d'écrire une histoire qui tient la route !!!!!!
Alléluiaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!!!!

Voila cest exactement ce que j'allais dire !! Tout ce dont on rêve est dans ta fiction ! Jadore il me tarde de lire la suite !!

très sympa ces 2 chapitres !!!  

nico qui craque pour ce p'tit bout ! c'est mignon !

merci... non, double merci, car avec tes chapitres, on me harcèle beaucoup moins pour les miens  

lea20 a écrit:très sympa ces 2 chapitres !!!  

nico qui craque pour ce p'tit bout ! c'est mignon !

merci... non, double merci, car avec tes chapitres, on me harcèle beaucoup moins pour les miens  

là tu rêves !!!!!!!!! on ne t'oublie pas et on va pas te lâcher ! allez hop hop hop au boulot !!!!!!!