DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)

Superbe vivement la suite! J'ai trop hâte, tu écris tellement bien bravo

superbe suite , trop courte !!! on a envie encore et encore de te lire bravo !!!

Quelle magie comme toujours, et quelle impatience d'avoir la suite de cette perle, c'est un pur bonheur de suivre cette fic, elle me rappelle l'âge d'or du forum avec des filles qui avaient aussi énormément de talent, ça fait du bien !

Quelle belle suite. Les pauvres enfants ils ont subi des epreuves tres dures. Ils sont heureux maintenant avec leur famille, pas ordinaire, c'est vrai, mais unique. Merci pour ce chapitre.

Je suis définitivement fan: quel talent !

Une suite un peu plus longue que la précédente.
Encore merci à toutes.
Très bonne lecture !!      


Elle le trouve près du petit pont en fer forgé. Accoudé à la rambarde il regarde les lumières de l'après-midi jouer dans l'eau calme du ruisseau.
_Ca va ? Demande Cathy, en s'approchant.
Elle vient se poster à côté de lui. Il lui sourit.
_Plutôt bien. Très bien en vérité. C'est seulement que je n'arrive pas à m'arrêter de penser. Assure José.
_Penser à quoi ?
_A ces dernières quarante huit heures, au fait que si la voiture de Nico ne s'était pas plantée sur cette route on ne vous aurait jamais retrouvé...on aurait seulement continué... Sans jamais savoir.
Il se tait, la regarde. Elle justement évite son regard.
Elle doit lui dire.
Maintenant qu'il est là, devant elle, il doit savoir.
_Je crois qu'on se serait retrouvés. Elle commence, les yeux sur l'immense campagne qui s'étale à perte d'horizon.
_Tu penses ?
Cathy approuve silencieuse. Avant de continuer.
_Nico, toi, les filles et moi on se serait retrouvé. Les autres je ne sais pas...On a des nouvelles de Sébastien parfois, et puis Etienne, Jimmy, mais... Il n' y a pas ce lien, cette connexion...
Il se tait, il écoute.
_Vous, vous êtes là et tout semble... normal... Ca fait six ans qu'on n'a pas connu la normalité. La sécurité. Six ans qu'on lutte contre nos peurs, contre les préjugés. Contre les craintes de nos enfants, contre leurs manques. Et vous voilà. Et avec vous cette légèreté, cette impression d'avoir de nouveau trouvé un rivage pour s'échouer.... Elle termine.
Lui rigole doucement.
_ Je ne suis pas sûr qu'on soit le meilleur port de plaisance...
Elle rit.
_J'ai dit « rivage », je n'ai jamais parlé d'un port de plaisance. Je vous connais...
Le rire qui suit, ils le partagent.
_Mais vous êtes là. Reprend la photographe.
_On est là... Assure José, encore émerveillé que ce soit vrai.
Ils sont là.
_Et vous allez rester.
Ce n'est pas une question, ce n'en est plus une. Plus après ce matin, plus après hier.
Elle se tait de nouveau. Rassemble son courage.
_Il y a quelque chose que tu dois savoir.
José se retourne.
_Encore ? Il sourit.
_Une chose pour laquelle tu vas peut-être moins m'apprécier.
Il fronce les sourcils, elle soupire.
_Si Etienne est parti, c'est parce que je lui ai avoué que... que Julien n'était pas son fils.
José la regarde toujours curieux.
_Me dis pas que le père Nico a encore un gosse caché ?... Il rigole.
Elle voudrait sourire, secoue seulement la tête.
_C'est pas Nicolas le père de Julien... C'est toi.
Il rit presque.
Puis devant son regard.
_Mais... Mais quand ?
Là elle sourit, lève les sourcils, un sourire en coin.
_Bon okay, je sais quand... Mais t'es certaine ?... Je veux dire c'était juste une fois...
De nouveau elle le regarde avec un air entendu.
_Deux fois... Et puis avec Etienne vous étiez... C'était des moments d'égarement. Il dit, un peu perdu.
_Des moments d'égarements sans protection...
Il tourne en rond, elle soupire.
_Je suis sûre José, mais si tu préfères on peut faire un test de paternité...
Il s'arrête.
_Est-ce qu'il sait lui ? Que c'est moi ?
_Il sait qu'Etienne n'est pas son père... Son père biologique.
Le restaurateur hoche la tête.
_Dix sept ans...
_Pas encore, dans deux mois. Précise Cathy.
José sourit doucement.
_Béné ? Il demande.
_Elle le sait, ça fait bien longtemps qu'on a arrêté d'avoir des secrets les unes pour les autres.
Le silence tombe, doucement, sans gène.
_Il faut que je vois Nico. Lance le restaurateur, en s'éloignant du pont.
Elle comprend, le laisse partir.
Elle est surprise quand il fait demi-tour pour la prendre dans ses bras.
Il la serre, ne dit rien.
Elle lui rend son étreinte.
Quand ils se séparent, il a un sourire en coin. Un sourire bien connu.
_Si vous n'avez aucun secret les unes pour les autres... Hélène elle voudrait pas épouser Nico par hasard ?
Cathy explose de rire. Frappe doucement la poitrine du restaurateur.
_A ton avis ? Elle rit.
_A mon avis, oui !
Et il part, heureux, anxieux.
Il est stoppé quand la voix de la photographe résonne une dernière fois derrière lui.
_C'est pour Béné que tu devrais te poser la question !...
Et la voilà qui part et lui reste là, interdit, souriant et étrangement léger.

---

Il n'a pas à le chercher longtemps. En fait c'est son ami de toujours qui vient à sa rencontre, et dans son regard, dans son attitude, il comprend que lui aussi connait le secret dévoilé.
Il se laisse aller parterre. Contre le chêne centenaire. Un peu plus loin les enfants jouent, hurlent, chantent, vivent.
_Drôle de week-end. Commence Nicolas.
_Traumatisant. Rigole José.
Son pote rigole aussi. S'allonge au milieu des herbes hautes, des pissenlits, des coquelicots.
_Il ne va jamais nous croire... Lance le photographe au bout de quelques minutes.
_Qui ça ?
_Christian...
Le restaurateur sourit, s'allonge à son tour.
_Jamais...
Ils laissent les cris des enfants venir jusqu'à eux.
_Putain Nico, on est des papas... Je veux dire toi tu l'es déjà mais... Des papas avec...
_Celles qui nous ont construits ?
_Ouais... Même si Cathy c'est pas Béné, c'est quand même... Enfin c'est pas Sabine... Soupire José.
_Ou Ingrid... Assure Nicolas.
_Le cauchemar... Rit son meilleur ami.
_Tu crois qu'il sera content ? Demande José.  Julien, que ce soit moi son père. Tu crois qu'il aimera ça ?
Le photographe ne répond pas, se souvient de la sensation de serrer Gabriel contre lui, d'embrasser son front.
Puis en s’asseyant de nouveau, il aperçoit le sourire de Paco qui court vers eux. Tara derrière lui. Et son cœur n'a plus peur, plus peur de rien.
Pas ici.
_Je crois que si on joue bien nos cartes, ils seront tous contents mon Poulet... Et nous les premiers !
Il se lève, dans un vrai sourire, attrape au vol Paco qu'il pose sur ses épaules, chatouilles Tara quand elle passe en fonçant vers José.
_Julien, il dit qu'en vrai c'est toi son Papa. Elle demande en souriant, accrochant sa main à celle du restaurateur qui vient de se lever.
José regarde un peu plus loin, Julien lui sourit, à ses côtés Cathy lui fait un clin d'oeil et Béné silencieusement lui demande de ne pas tout gâcher.
Lui approuve d'un hochement de tête, avant de baisser les yeux vers la petite fille, toujours accrochée à son bras.
_C'est vrai. Il assure, en se dirigeant vers son fils, son meilleur ami derrière lui.
_Wow ! Mais c'est trop géant ça ! Et genre vous en avez d'autres des Papas avec vous ! Questionne Tara, en regardant tour à tour Nicolas, puis José.
Les adultes rient.
_Désolée ma puce, mais va falloir que tu te satisfasses de nous deux. Avoue Nicolas.
Et la fillette, rit, fort.
_C'est cool, comme dit Béné, il faut mieux la bonne qualité à la grande quantité !
Et la voilà qu'elle part de nouveau en courant, laissant trainer ses mains pour attraper quelques fleurs. Spark arrive, la suivant en aboyant joyeusement.
Eux arrivent à hauteur du petit groupe qui s'est formé autour de Julien. Attendant que se joue cette scène à laquelle personne ne s'attendait vraiment.

Encore une autre.

Gabriel est là, il s'avance vers Nicolas, vient se caler contre ses jambes. Le photographe se baisse doucement, prenant soin de ne pas faire tomber Paco et vient embrasser la tête de son fils.
José avance toujours vers Julien, il y a une seconde de battement, puis l'adolescent avance à son tour et comme ça se laisse aller dans les bras du restaurateur.

Ils ne pensaient pas que ça serait si simple.
Elles non plus.
Il y avait de l'espoir.
Evidemment.
Mais comme ça.
Comme si tout était écrit.
La chance.
Le destin.
Eux.

---

Ils se retrouvent sur les marches du perron. Le Baron bavant à côté d'eux. Spark demandant quelques caresses.
Ils sourient.
Il y a quarante huit heures, ils n'étaient que des souvenirs. Des âmes en peine.
Et les voilà revenus à leurs racines.
A leur raison de vivre.
Ils gardent ce sourire un peu niais. Ce sourire d’hommes qui ne comprennent pas vraiment leur chance mais qui l'embrassent, qui la gardent près du cœur. Qui la choient.
Dans les étages les enfants enfilent leurs pyjamas, ça se chamaille, ça hurle, ça demande la place dans la salle de bain, ça jure qu'on s'est brossé les dents, ça demande à ne pas à aller à l'école le lendemain.
Parce que ce week-end était trop bien, parce que après tout il faut faire visiter toute la propriété aux deux nouvelles additions de leur tribu, parce que peut-être comme ça ils ne seront pas obligés de partir.
Ils entendent les rires de jeunes femmes qui rassurent les sourires tristes. Ils reviendront, ils l'ont promis.
Est-ce qu'ils viendront au spectacle de l'école ?
Il faudra leur demander.
Est-ce qu'ils amèneront leurs guitares ?
On verra.
Est-ce qu'Hélène pourra chanter.
Peut-être.
Et eux sourient, soupirent, profitent.
Regardent ce ciel aux mille couleurs changeantes et essayent de trouver le courage, la force et la motivation de se préparer à partir.
Demain.
Déjà.

Soudain les escaliers tremblent et les voilà tous. La tête haute, les yeux brillants, quelques moues boudeuses, chez les plus petits.
_Vous promettez que tu reviens ? Demande Paco, en posant ses mains sur les joues barbues de Nicolas.
_Je promets. Assure le guitariste, en embrassant le front du petit garçon. Ce dernier lui sourit laisse un bisous sur la joue du photographe, fait de même avec José puis avec les deux chiens, avant de repartir dans la maison.
Alice et Léa sont les suivantes se laissant aller dans les étreintes presque familières des deux hommes. Elles sourient, n'ont pas besoin d'être rassurée, elles les ont observés, savent qu'ils sont tombés amoureux de cette maison, de cette tribu.
Et de celles qui sont toujours restées dans leurs cœurs.
Jack et Diego le savent aussi, mais se laisse aller dans la tendresse que les deux hommes ont à offrir. Ca fait tellement longtemps qu'ils n'ont pas eu confiance dans une figure paternelle.
Nicolas et José leur offrent. Avec candeur. Avec bonheur.
Ils savent que l'amour n'est pas uniquement défini par les liens du sang.
Parfois ceux du cœur sont plus solides encore.
Arrive alors Tara. Les yeux un peu embués, le sourire un peu forcé.
José l'attrape, la chatouille.
_Une semaine, Princesse... C'est rien une semaine.
Elle approuve sans un mot, son visage dans le cou du pianiste. Elle se lève l'embrasse, sans laisser couler de larme, se perd dans l'étreinte de Nicolas, avant d'aller rejoindre sa chambre. Avec un peu plus de joie au coin des lèvres.

Ne reste que Julien et Gabriel et leurs sourires immenses.
Leurs pères les imitent, leurs visages se fendant d'une fierté nouvelle. D'un amour profond.
_Merci... Murmure Julien, sincère, en partageant une étreinte avec José.
_Pourquoi ? Questionne son père.
_Pour les avoir réconciliées avec leur passé.
_Je crois que c'est plutôt l'inverse, mon grand.
Julien rit, mais assure.
_Merci quand même.
Il sourit à Nicolas, puis s'en va, laissant Gabriel seul devant les deux hommes. Son regard franc, ses yeux bleus perçants.
L'enfant soupire dans un sourire, puis vient se caler entre les genoux de son père. Comme il en a pris l'habitude.
_Je croyais pas que c'était important d'avoir des Papas. Commence le garçonnet.
_Parce que ceux qu'on connait nous, ils sont pas très forts en Papa...
Il se stoppe de nouveau, regarde les deux amis.
_Pas comme vous... Il dit certain. Mais quand même faudra pas que vous faites n'importe quoi avec ma Maman... ou avec Béné et Cathy, et Laly, et tout le monde de cette maison.
José rigole, tape sur l'épaule de son meilleur ami.
_Putain c'est vraiment ton fils...
_José !...
_Quoi ?...
_Ton langage !
_Désolé...
Gabriel rit, pose une main sur la joue de son père.
_Alors tu promets ? Tu promets plus fort que toutes les Pinky Promises de Jo' que vous ferez attention ?...
Nicolas regarde cet enfant qui semble avoir mieux compris que lui qu'on ne joue pas avec les cœurs de ceux qu'on aime, il le serre contre sa poitrine et promet, fort, immensément, infiniment.
_Je promets, et l'imbécile qui est à côté de moi, promet aussi... Il assure.
_Oh, le langage !! Râle José.
_C'est dans le dictionnaire ! Rigole le photographe.
L'autre soupire, Gabriel rit encore embrasse son père, puis José et s'en va vers la maison, laissant derrière lui l'écho d'une promesse incassable.

La maison se calme, doucement l'excitation laisse place aux murmures. Le ciel s'assombri pour laisser briller les étoiles.
Ils n'ont pas bougé, trop heureux et trop peureux que le mirage se disperse.
Derrière eux une lame de parquet grince.
Ils se retournent et découvre Jolan.
Un immense ours en peluche dans les bras. Le regard un peu effrayé. Un peu plus loin près de la cuisine ils voient Béné et Hélène leur sourire tendrement.
Nicolas comprend, se lève doucement, sourit au petit garçon en s'approchant. Quand il est devant lui, il s'accroupit.
_Hey bonhomme... T'es venu pour dire au revoir ?
Jolan le regarde. Un peu tremblant, ne répond pas.
Le photographe sourit toujours, sans un mot lui ouvre les bras.
Le petit garçon reste immobile, jette un regard vers les deux jeunes femmes qui n'ont pas bougées.
Elles lui font signe que tout va bien.
Il veut les croire.
Regarde encore cet homme immense et fort. Serre son ours contre lui et prend la décision de partager son étreinte.
Nicolas est tendre. Sans mouvement brusque, avec une douceur presque insoupçonnée il le prend dans ses bras, laisse un baiser dans le creux de son cou. Le ramène avec lui sur les marches du perron, l'installe sur ses genoux.
La main de José vient caresser la joue encore potelée du petit garçon, ce dernier ne recule pas, s'enfonce un peu plus contre le torse du photographe, puis tourne les yeux vers le ciel étoilé.
_Mes préférées ce sont ces trois là... Commence Nicolas en pointant du doigt trois étoiles.
_Deneb, Altair et Vega... Les trois belles de l'été.
Jolan suit son doigt, trouve les trois astres brillants.
_Tu vois c'est pour ça qu'il ne faut pas avoir peur de la nuit... C'est dans les ténèbres que brillent les plus belles lumières... Explique le guitariste.
Le petit garçon, le regarde. Semble comprendre.
Se laisse bercer par les battements du cœur de son nouvel ami.
Regard le deuxième homme qui lui sourit toujours. Dans la maison, les filles les ont laissés, elles préparent des thés, s'assurent que les derniers retardataires sont bien dans leurs lits, et lui dernier petit prince de ce si beau royaume ferme les paupières sous la lumière des étoiles.
Tout va bien.

---

Elles sont là. Comme promis, comme toujours. Elles les regardent, leur tendent des cafés à emporter, les dernières parts de Tiramisu.
Ils se sont mis d'accord, on assurait que ça serait mieux, de partir avant le réveil de tout le monde.
Nicolas à son sac sur l'épaule et aucune envie de les quitter.
C'est pareil pour José. Mais sans le sac.
_George va vous attendre. Dit Hélène quand elle les voit hésiter à demander de rester.
_Y aura un train demain aussi. Répond Nicolas.
Elle sourit.
_Mais plus de contrat.
Il grimace.
_C'est rien une semaine. Assure Béné.
_Cinq jours ! Lance Laly.
Les deux hommes soupirent, s'avancent vers la porte d'entrée.
Elles abandonnent, leurs plaids, leurs thés, leurs livres et leur tranquillité pour les suivre.
_La dépanneuse viendra demain. Lance le photographe, en se retournant.
_On sait... rigole Hélène.
_Et on a laissé un mot pour les enf... commence José.
_On sait !!! Répondent le quatre jeunes femmes.
Ils sont battus, ouvrent la porte, au loin les phares de la vieille R5 les attendent.
Laly est la première à leur tomber dans les bras.
_C'était super, merci... Elle leur dit, en évitant de croiser leurs regards de peur qu'ils ne tombent sur ses larmes.
Cathy les embrasse à son tour.
_Pas de bêtises... Elle sourit.
_Tu nous connais... Répond José en souriant.
_Justement !
Ils rient.
Puis vient Béné, les yeux mouillés, mais le sourire heureux.
_C'était parfait. Elle avoue, en serrant Nicolas, avant de se perdre dans l'étreinte de José.
Ce dernier la serre contre lui, inspire son parfum comme pour s’assurer qu’une fois de retour sur Paris il n’oubliera pas. Ne l’oubliera plus.
Ils se séparent. Se regardent en souriant.
Se comprennent.
Le restaurateur se tourne ensuite vers Hélène, elle lui sourit se laisse aller dans ses bras.
_Merci pour ce cadeau. Il lui murmure à l’oreille.
_Merci de vouloir rester. Elle lui dit en retour, en déposant un baiser sur sa joue.
Il la laisse s’en aller, et elle se tourne vers Nicolas.
Et le temps se fige.

Ils sont de retour dans un vieux garage, au milieu d’une cafétéria, ils sont jeunes et plein de rêves.
Ils sont amis, un groupe et au centre il y a Elle et Lui.
Seulement Elle et Lui.
Ils se sourient, elle pose sa main contre sa joue, lui perd la sienne dans une de ses mèches.
La R5 laisse échapper un klaxon.
Ils rient avant qu’Hélène ne dépose un baiser contre la joue de son premier amour.
_Vendredi… Elle lui dit dans un sourire.
_Vendredi… Il confirme en l’embrassant sur le front.
Deuxième klaxon.
Les deux hommes partent en trottinant vers George et son impatience.
Ils ne sont pas encore au pont, qu’ils se stoppent.
Nico laisse tomber son sac, se retourne, court vers la maison, José est à ses côtés.
Au même instant ils se postent devant  les deux femmes qui font battre leurs cœurs.
Une seconde, une autre, chacun vole un baiser, chaste mais désireux.
Le dernier klaxon est appuyé, insistant.
Cathy et Laly rient.
Aux étages des portes claquent.
Béné et Hélène, ne bougent pas, sourient seulement.
Les deux amis s’engouffrent dans la vieille voiture, elle dérape sur le gravier et laisse derrière elle, un unique nuage de poussière.

A suivre.

whaou !!!!!!!!!! à chaque chapitre je me dis , il ne peut pas être mieux que le précédent et chaque fois je le trouve encore mieux, encore plus beau, encore plus ...tout !!!
bravo ! je suis totalement fan !
je n'ai pas de mots tellement tu nous emportes dans ta fic. on arrive à imaginer chaque scène tellement c'est bien écrit ! mille bravos !
J'aime tout , la scène avec José qui découvre qu'il est papa de Julien, les aux revoir des enfants avec les garçons,Les garçons et leurs fils, Nico et le petit Jolan (très touchant), les aux revoir avec les filles, le petit demi tour des 2 garçons vers leurs amours , c'est trop mimi !
Bref , tout est parfait !!!!!!! tu es vraiment douée, continue comme ça , tu nous combles !

chapeau bas !!! je n'ai rien d'autre à dire !

Nicolas et José méditent sur la découverte de leur paternité et ont peur de ne pas être tout à fait à la hauteur. Les enfants, eux, les ont semble t'il déja adoptés et ont peur qu'ils reviennent pas car ils ont déja comprit que tout v bien mieux pour les filles quand ils sont ensemble. Gabriel, de par sa conversation avec Nico est déja bien mur pour son âge.

Belles conversations dans ce chapitre et j'aime le moment quand Jose decouvre qu'il a un fils.

SUPERBE CHAPITRE ENCORE UNE FOIS !! J'attends la suite avec impatience , je suis devenue accro à ta fric

Sylvie a écrit:SUPERBE CHAPITRE ENCORE UNE FOIS !! J'attends la suite avec impatience , je suis devenue accro à ta fric

accro à TON fric, tu veux dire !!!!

désolée... le naturel revient au galop !!!

Bonsoir
Cela faisait bien longtemps que je n'étais pas venu par ici et je ne regrette pas, cette histoire est magnifique et tout ce que j'aime, on attend la suite avec impatience. Jolie écriture, très sympa à lire

lea20 a écrit:

Sylvie a écrit:SUPERBE CHAPITRE ENCORE UNE FOIS !! J'attends la suite avec impatience , je suis devenue accro à ta fric

accro à TON fric, tu veux dire !!!!

désolée... le naturel revient au galop !!!

Lol mais oui bien sur !!!! à ta fic je voulais dire

Moi j'ai plus de mots je sais juste que je suis ultra fan, c'est doux et poignant à chaque fois, et tellement magnifique aussi ! 

Le dialogue Cathy/José est divin !
L'amitié Nico/José est un peu un fil conducteur, on retrouve leurs impressions à chaque chapitre dans de merveilleux dialogues et on pense avec eux à Hélène/Béné, partageant leurs doutes et leurs espoirs. 

Des moments font rires quand on rit avec eux, tant tu écris bien.

Vivement la suite !

Vraiment top! J'aime le moment suspendu dans le temps des au revoirs de H/N...
La suite!!!

Une suite avec la confrontation Nicolas/ Jeanne que j’espère avoir réussi…
Merci pour vos gentils mots… Que vous soyez là depuis le début ou que vous veniez d’arriver ça me fait bien plaisir.      
Bonne lecture à vous !


Quand la porte claque derrière lui, il sait qu'il est seul.
Elias est encore à l'école. Jeanne encore au travail.
Il s'assoit, se vautre, sur son canapé, un sourire sur les lèvres et le cœur lourd.
Lourd de ne pas avoir pu rester avec eux.
Avec Elle.
Lourd de ce qui va suivre.
Lourd de ce soupçon qu'il ne veut pas s'avouer.
Comme si souvent ces derniers jours, il ouvre son portefeuille et juxtapose les photos de ses deux fils.
Il soupire, passe une main dans ses cheveux, contre ses yeux.
Se demande si il est vraiment possible de connaître un si grand bonheur et une douleur si latente.
Le verrou de la porte, l'excuse de ses émotions trop envahissantes.
Il regarde sa montre.
Quatorze heures.
Encore deux heures avant d'aller chercher son fils.
Deux heures pour demander la vérité, la comprendre, la digérer.

Elle soupire presque quand elle le voit. Et lui se souvient des sourires de l'autre maison. Il y puise son courage.
_Hey... Il lance.
_Alors ce road trip ? Elle demande, la voix dépourvue d'émotion.
_Il a été plus court que prévu. Il explique. On est tombé en panne au milieu de nulle part.
_C'est pour ça que je n'ai pas vu ta voiture.
_Tu serais rentrée, si tu l'avais vu ?
_Je suis consciente qu'il va falloir qu'on se croise Nicolas, on a un fils ensemble. Elle dit en s'asseyant sur le fauteuil le plus éloigné du sofa.
Et lui sent le coup de couteau dans son cœur.
Elle doit voir quelque chose dans son regard, car elle s'adoucit.
_Comment vous avez fait ? Elle demande. Après être tombé en panne ?
_On est tombé sur une rencontre vieille de dix ans.
Elle fronce les sourcils, cherche dans sa mémoire, dans ses souvenirs.
Il lui offre la réponse.
Le regard dur.
_Béné, Laly... Hélène... Il explique.
Jeanne inspire, s'enfonce dans son fauteuil.
_Comment ? Elle dit la voix serrée.
_La chance... Le destin... J'en sais rien... Mais s'est arrivé.
Il y a un silence de plomb, de ceux qui hurlent les secrets enterrés.
_Hélène... elle a un fils. Lâche finalement Nicolas.
Sa compagne le regarde. Ecoute.
_Gabriel... Je suis son père. Il termine, ses yeux bleus plongés dans ceux de Jeanne.
Elle ne dit rien, le regarde, voudrait lui en vouloir, mais ne peut pas.
_Quand ? Elle demande seulement.
_Quand je suis parti pour faire le shooting en Allemagne... On... On s'est croisé.
La jeune femme hoche simplement la tête.
Puis se racle la gorge, les mains tremblantes, le visage tendu.
_Qu'est-ce qu'elle t'a dit ?
_Tu ne veux même pas savoir comment elles vont ? Lance Nicolas en se levant. Est ce que tout va bien pour elles ? Est-ce qu'elles sont heureuses ? Comment vont Diego et Léa ?
_Nico...
_Ah bah non ! Evidemment, tu dois le savoir, Jimmy a dû t'en parler ! Il crie, hurle presque, son fils n'est pas là.
_Johanna est morte ! Est-ce que tu le savais ? Est-ce qu'il te l'a dit ? Est-ce que tu m'as empêché d'aller dire au-revoir à une de mes meilleures amies ?...
Elle se lève aussi.
_Il me l'a dit !! Elle crie. Mais ça faisait cinq ans qu'elle était morte, Nico ! Cinq ans et tu ne parlais jamais d'elles ! Que voulais-tu que je te dise ?!
Il s'approche de toute sa hauteur.
_Et Hélène ? Qu'est ce que tu lui as dit ? Il grogne presque.
Jeanne soupire, passe une main dans ses cheveux.
_QU'EST-CE. QUE. TU. LUI. AS. DIT ?
Il ne sait pas pourquoi soudainement il est autant en colère. C'est comme si toutes les années à ne pas être près d'elles, remontaient à la surface pour converger vers une seule et même source : Jeanne.
_Elle est venue, un jour, il y a un peu plus de quatre ans. Elle voulait te joindre. Rudy et Laly lui avaient dit où me trouver. J'étais avec Eli, et quand elle l'a vu, je ne sais pas quelque chose a changé en elle. Elle savait...
_Elle savait quoi ? Demande le photographe.
Jeanne ne répond pas, se rassoit dans le fauteuil.
_Que Elias n'était pas mon fils? Continue son amant.
Elle relève la tête. Surprise.  Il lui tend les deux photos qu'il contemplait avant son arrivée.
Elle les regarde, soupire, vaincue.
_Elle m'a dit qu'elle s'en doutait déjà à Love Island, qu'elle avait entendu des rumeurs courir...
_Des rumeurs venant de qui ?
Elle le regarde, elle n'a plus le choix.
_D'Eve Watson...
Il reste un instant interdit, avant de se détourner d'elle et de frapper dans le mur du salon. Une fois, une seconde, une troisième fois. S'arrête quand il laisse une trace ensanglantée sur le mur.
_Peter Watson... Il grogne. Tu as couché avec Peter Watson ?
_Quand vous êtes partis accompagner cet enfant à Anguilla...
Nouveau poing contre le mur.
_Pourquoi tu n'as rien dit ?
Elle rit.
_Parce que c'est toi que j'aimais, pas... pas un milliardaire égocentrique et puis tu étais si heureux...et...
_Et ?
_Et comme ça je n'avais plus peur...
Il la regarde, étonné.
_Peur ? Peur de quoi ?
_D 'Hélène... Elle soupire.
Il rit à son tour.
_Vraiment ? On en revient toujours au même point...
_Evidemment ! Elle crie. Et il semblerait que j'ai eu raison, vu la situation actuelle.
La colère revient.
_Tu m'as menti Jeanne !! Tu m'as menti sur la plus belle chose qui me soit jamais arrivée. Et tu as continué à mentir !...
Il s'arrête, la colère dans la gorge, la peine dans les yeux.
_Deux fois... Tu m'as pris deux fois, ce qui comptait le plus... Il dit doucement.
_Je ne savais pas... Quand Hélène est venue, elle ne m'a pas dit qu'elle était enceinte... Je n'aurais jamais…
_Mais tu ne m'as pas dit qu'elle était venue. Qu'elle voulait me voir !
_Elle connaissait mon secret... Je croyais qu'elle voulait te le dire... Qu'elle te récupérait, que ça serait fini...
Il la regarde désolé.
Elle continue.
_Je lui ai dit que tu ne voulais plus la voir. Que tu ne m’avais jamais expliqué pourquoi… Que tu étais seulement en colère contre elle… Je comprends maintenant pourquoi elle n’a pas cherché à en savoir plus, elle a dû croire que c’était en rapport avec votre rencontre…
Le long de son bras du sang coule.
Il le laisse glisser, comme sa colère.
_Regarde où on en est aujourd'hui Jeanne. Regarde ce qu'on est devenu...
_J'avais seulement peur... Elle assure désolée.
Il ne dit rien, pendant un moment puis.
_Je vais passer prendre Eli à l'école. Après, on va partir, une semaine, peut-être un peu plus, je te le ramènerai pour le début des vacances...
Elle soupire, ferme les yeux, demande.
_Tu vas lui dire quoi ?
_Qu'il y a plusieurs façons d'être un papa.
La jeune femme approuve d'un hochement de tête.
Lui s'en va préparer des sacs de voyages, quand il revient une dizaine de minutes plus tard, elle n'a pas bougé.
_Tu sais où il est Watson désormais ? Il demande en entrant de nouveau dans le salon.
_C'est un des milliardaires les plus puissants du Monde, il est assez simple de garder sa trace...
_Tu devrais peut-être lui dire qu'il est Papa.
_Je ne penses pas...
Nicolas soupire.
_C'est ça ton problème Jeanne, tu aimes trop les secrets et les mystères...
Puis il s'en va vers la porte d'entrée.
Sa main est sur la poignée quand elle demande.
_Est-ce que tu m'as trompée ? A Love Island, avec Hélène ?
Il sourit tristement.
_Pas une fois... Il assure, avant d'ajouter sincère. Mais j'ai douté souvent.
Elle ne dit rien, le remercie dans un sourire las.
_Demande à Jimmy d'appeler Léa... Ca lui fera plaisir.
Il n'attend pas sa réponse, réajuste les sacs sur ses épaules et laisse la porte claquer.

---

Il jette un coup d'oeil dans le rétroviseur de sa voiture de location, y voit le regard un peu inquiet de son fils.
_On va où là, encore ? Demande Élias.
_Chez Parrain...
_Cool... Et après ?
_Après on va se faire notre road trip... sourit Nicolas.
_Mais l'école ?
Le photographe rigole, puis hausse les épaules.
_Tu veux que je te ramène ? Maman est à l'appart'...
Son fils ouvre grand les yeux.
_NON !
Ils rient ensemble, puis Nicolas se gare en face d'une enseigne, sur laquelle se lit : Des Iles et des Ailes.
Quand ils font sonner la clochette de l’entrée José est déjà là, le regard aussi désolé que celui de son meilleur ami.
_On est pathétique. Lance le restaurateur.
_Amoureux… Assure le guitariste. T’as un sac de prêt ?
Son ami approuve, avant de venir embrasser son filleul.
_T’es partant pour une aventure mon pote ?
_Carrément ! Lance Elias, tout sourire.
_Tu t’es arrangé pour le resto ? Demande Nico, tandis qu’ils se dirigent de nouveau vers la voiture.
_Quatre ans sans prendre de congés annuels… Si mon comptable n’est pas capable de comprendre je lui fais bouffer ses dernières factures !!
Elias rigole. Les deux amis sourient. Avant que Nicolas ne démarre la voiture.
_Et ton contrat ?
_Réglé, Denis m’envoie les modalités par mail, mais j’ai réussi à négocier un meeting Skype pour la fin de la semaine.
Son pote sourit, puis secoue la tête.
_Huit heures, mon pote… On a tenu huit heures…
_Ouais mais bon on a dix ans de retard…
José rit, puis se rend compte du chemin que prend le guitariste.
_T’es sûr que tu sais où tu vas là ? Il demande un peu soucieux.
_Certain…
_Pa’ a dit qu’une aventure dans les souvenirs ne peut pas être complète si on n’a pas tous les personnages ! Explique Elias.
Son parrain semble comprendre.
_Vraiment ? Sourit José.
Son meilleur ami hoche la tête dans un sourire.
_On va vraiment le faire ?
_Par chance ils n’ont besoin que de nos signatures… Assure Nicolas.
José rit.
_Putain… J’y crois pas…
Puis réfléchissant un peu.
_Mais tu crois que ça va le faire… je veux dire avec les gamins là-bas et lui… et puis Jo’…
La photographe soupire, jette un regard dans le rétroviseur, s’assure que son fils ne prête qu’à moitié attention à ce qu’ils se racontent.
_J’espère, mais faut bien qu’on essaye… Et puis si ça ne marche pas, franchement je sais pas trop ce qu’on pourra faire d’autre.
José comprend, ne dit rien laisse son regard se perdre sur l’horizon.
_Ça va marcher. Il assure après quelques minutes. Elles sont magiques…
_Magiques…Confirme Nicolas.
Le silence prend place un instant avant qu’Elias ne s’avance au travers des sièges des deux hommes et demande.
_Vous êtes sûrs que vous m’amenez pas à Disneyland ?...
Et il ne reste que des sourires.
Et une moue boudeuse.

---

Ils n’écoutent plus ce que dit le médecin. Signent feuilles après feuilles, décharges après décharges. Quand ils relèvent la tête de tous ces gribouillages, ils tombent sur le regard éteint de leur ami.
_Je vous assure que ça serait plus prudent de le laisser terminer le programme. Dit l’homme en blouse blanche dont ils ont oublié le nom.
_On vous a entendu. Assure Nicolas, en lui jetant un regard rapide avant de reposer ses yeux sur l’ancien batteur.
_Surtout s’il y a votre fils… Vous savez il n’est pas encore toujours très stable… Poursuit le spécialiste.
_On va se débrouiller. Confirme José, tendant la main vers le praticien pour attraper le sachet de médicaments.
_Vous êtes prévenus. Termine l’homme avant de faire demi tour, laissant l’étrange quatuor se jauger entre demi-sourires et gestes gênés.
_Ca faisait longtemps. Fait soudain la voix émue de Christian.
_Ouais, on est désolés mon poulet, on a eu quelques empêchements. Commence José, en se dirigeant vers la sortie de la structure.
_Quels genres d’empêchements ? Demande son pote.
_La lâcheté et l’empressement inutile… Répond Nicolas. En posant sa main sur l’épaule de celui qui lui a tant manqué.
Ce dernier rit, un peu. Puis en regardant Elias.
_Ca pousse de plus en plus vite les enfants, ou on a vraiment foutu une partie de notre vie en l’air ? Il demande, alors que Nicolas déverrouille la voiture.
_Quelque chose entre les deux. Rigole doucement José, en s’enfonçant sur la place passager.
Christian reste un moment à côté de la voiture. Surpris d’être là.
Perturbé par cette atmosphère d’autrefois.
D’une époque révolue.
Une époque joyeuse et insouciante.
C’est quand il sent la main d’Elias dans la sienne qu’il reprend doucement conscience de ce qu’il s’apprête à vivre.
Une aventure.
Avec ses plus vieux potes.
Loin de cette prison sans barreau.
La voix du fils de son meilleur ami le fait doucement sourire.
_Ils ont dit qu’on allait dans un endroit magique. C’est pas Disneyland, alors t’affoles pas, mais bon un road trip c’est quand même hyper cool… Tu crois pas ?
Et à lui de les regarder, ses complices d’évasion, et de répondre, une étincelle nouvelle dans les yeux.
_Hyper cool…

A suivre.

ça chauffe ici !!!!!!! Nicolas n'a pas eu besoin de la questionner longtemps pour qu'elle confirme ses doutes !
elle en aura fait des dégâts !  En effet Nico, il y a plusieurs façons d'être papa.
le trois mousquetaires se reforment ! le chemin sera encore long pour Christian mais entouré de ses amis et des enfants, il devrait être bien aidé.
le petit Elias est adorable, heureusement qu'il a Nicolas j'ai envie de dire.
Encore un chapitre riche en rebondissements et en émotions ! Bravo et merci encore de nous gâter autant ! il me tarde de lire les retrouvailles avec les filles et leurs loulous ! c'est presque Disney en mieux Elias !  

Yaouh j'adore Nico qui quitte jeanne et qui découvre que finalement ce n'est pas son fils, elle lui avait bien caché. Les garçons qui libèrent Christian et se retrouvent tout les 3 avec le fils de Nico. Trop hâte de les voir débarquer chez les filles et qu'ils soient enfin heureux.
J'adore ton écriture vivement la suite!

Même s'il s'en doutait, Nicolas découvre qu'il n'est pas le père biologique d'Elias. Après il reste son père car père n'est pas seulement être géniteur. Contente que Christian soit avec eux.

C'est tellement beau, le petit va faire du bien à Chris je pense, l'innocence d'un enfant ça a toujours du bon... 

La confrontation J/N est parfaite. 

C'est magnifique comme d'hab et je suis toujours impatiente d'avoir une suite^^

J'adore !!! Une suite ! Une suite !!!! ça devient de plus en plus long d'attendre entre chaque chapitre

j aussi bien !!!Touj

Ca va etre dur pour Christian d'apprendre la mort de Johanna mais il va etre entoure de ses amis et ca va l'aider. J'ai beaucoup aime la derniere partie du chapitre quand ils sont ensemble tous les trois avec le petit Elias. Alors, effectivement, Elias n'est pas le fils biologique de Nicolas. Mais il est et il sera toujours son fils a tout ce qui compte car c'est lui qui l'a eleve. La conversation de Nicolas avec Jeanne est dure forte en emotion.

Voilà la suite !!            
Merci à vous toutes, vous êtes vraiment génialissimes !
Très bonne lecture !


Il est presque minuit quand ils arrivent devant le petit pont de fer forgé. Un cri de chouette les accueille.
Eux sourient.
Nicolas et José surtout.
Elias dort.
Christian regarde un peu partout.
Ils n’ont pas ouvert les portières de la Fiat, que le Baron est déjà devant eux, son grognement commun comme avertissement, avant qu’il ne demande des caresses, sa queue remuant contre les graviers.
Ils rient.
José attrape leurs sacs, Nicolas prend son fils dans les bras, Christian les suit, sans rien savoir de ce qui l’attend.

Ils n’ont rien dit, ont seulement gardé leurs sourires d’autrefois durant tout le trajet. Se sont remémorés quelques souvenirs, quelques bêtises, quelques fous-rires. Ils ont écoutés les blagues un peu ratées d’Eli et ont laissé les paysages défiler.
Avec aisance et sérénité.
Et les revoilà.
Ils avancent vers l’immense porte, vieille de plusieurs siècles et tapisser d’empreintes d’enfants, montent les marches du perron polies par les années, les jeux et les confessions et frappent sans trop de force.
C’est Cathy qui leur ouvre en souriant. Derrière elle, Béné porte un plateau sur lequel s’entassent bouilloire, thé, café et tasses, quelques biscuits aussi.
Spark est là, heureux de les retrouver, eux sont surpris.
_Laly a eu un flash… Explique seulement la photographe en les laissant entrer.
_Un Flash ? Demande José.
_On vous expliquera plus tard… Dit Bénédicte en souriant. Mais pour dire la vérité, on espérait un peu…
Le restaurateur lève les sourcils.
Son ancienne amante ne le regarde pas quand elle précise sa pensée ;
_Que ça soit aussi dur pour vous que pour nous. Elle termine dans un sourire.
José lui sourit, puis la prend dans ses bras, une seconde, une autre. Elle le serre puis le laisse s’en aller.

Soudain dans les escaliers une inspiration choquée, arrête tous leurs gestes.
C’est Hélène qui le voit en premier.
Et les larmes sont déjà là.
Le cœur battant.
De tristesse, de colère un peu.
De joie surtout.
Elle avance vers lui, un sourire rapide pour Nicolas et son fardeau dans les bras, avant d’engouffrer le nouveau venu dans une étreinte nécessaire.
Christian s’y laisse aller.
Puis s’y engouffre.
Il sent les larmes de la jeune femme dans son cou et soudain les siennes se déversent aussi. En sanglots qui secouent tout son corps.
Elle le sert plus fort. Sa main venant se perdre contre sa nuque, ses lèvres contre sa tempe.
_Je suis désolé... tellement désolé…désolé. Il répète en boucle. Tremblant, pleurant.
Et la chanteuse lui sourit, l’embrasse.
_Elle savait… Elle lui assure. Elle savait…
_Mais… Mais si j’avais décroché, peut-être que… Si…
Il grogne.
Elle le calme, une main sur sa joue, elle capte son regard.
_C’était la fin, Christian. Elle dit fermement. Et elle a choisi…
Le batteur approuve doucement, avant de se perdre de nouveau dans les bras de son amie.
Nicolas et José les regardent interdits.
Alors lui aussi savait ?
Pour Johanna.
Derrière eux, les filles sont en larmes elles aussi, des souvenirs de cette dernière nuit plein la tête. Béné attrape la main de José, l’entraine avec elle vers le salon. Nico les suit en déposant un baiser rapide sur les joues de Cathy. De Laly.
Elles sourient doucement avant de l’accompagner près de l’immense cheminée.
Le photographe s’installe sur « son » canapé, réajuste Elias dans ses bras, embrasse son front, regarde Laly servir les tasses et déjà son cœur se libère.
Hélène et Christian apparaissent. Cathy se lève la première pour aller prendre le musicien dans ses bras. Hélène le libère, va s’asseoir à côté de son meilleur ami. Ce dernier lui offre sa main, elle la saisit l’embrasse, regarde le petit garçon endormi contre sa poitrine, le questionne d’un regard.
_Plus tard… Assure Nicolas, dans un sourire rassurant.
La chanteuse hoche la tête, voit Christian passer des bras de Cathy, à ceux de Laly, pour finalement partager une dernière étreinte avec Bénédicte.
Quand il s’assoit sur un pouf usé, c’est José qui le questionne en premier.
_Tu savais pour cet endroit ? Il demande. Sans reproche, seulement curieux.
Son ami secoue la tête, se racle la gorge, tente d’expliquer, prend une inspiration.
_Non, mais…
Il ne peut pas finir, le restaurateur enchaine.
_Mais tu savais pour Johanna…

Le silence se fait.
La pièce est complète. Ils sont tous là. Ceux du début. Ceux qui ont gravé le premier chapitre de leur vie.
Ceux qui croyaient en la promesse d’être toujours ensemble.
Ils sont là et il en manque.
Sébastien, Etienne… perdus dans la jungle des temps modernes.
Johanna.
Perdue tout court.
Christian regarde José, longuement, voit la blessure de l’amour partagé, se souvient qu’ils ont aimé la même femme. Il sort de sa poche un vieux portable à clapet, il y tape les trois chiffres de sa messagerie vocale et appuie sur le haut parleur.
Et soudain elle est là. La voix las, fatiguée mais toujours pleine d’étincelles.
« Hey ! Mon Cri-Cri ! Je voulais juste entendre ta voix une last time, Darling. J’espère que tu vas bien… Vraiment mon Christian, j’espère que tu as trouvé ton bonheur, ton happiness… Et puis j’espère que tu vois toujours ces fous de Nico et José… C’est important les amis… c’est comme… Comme la famille.
Les filles sont là tu sais et puis j’ai des enfants. Beautiful and awesome… Jack et Alice. Peut-être tu les rencontreras, un jour… sans moi… Je suis désolée, mon Cri-Cri, désolée du gâchis, désolée d’être partie… I love you Darling… tellement, comme ce jour là, à la cafét… Voilà… Je vais m’arrêter là… C’était pas juste un goodbye, c’était… I love you… »
Les derniers mots résonnent longtemps au centre de leur groupe. Finalement José se lève, vient s’asseoir à côté de son pote, referme doucement le clapet du mobile et passe un bras autour de ses épaules.
_Ca va aller mon poulet, ça va aller…
Et pour la première fois depuis presque dix ans, il y croit.
Ils y croient tous.

---

Ils sont à leur seconde tasse, à leur centième souvenirs quand Laly s’attarde enfin sur le cas de Nicolas et du petit garçon sur ses genoux.
_Alors ?... Elle dit seulement, se reculant dans son fauteuil, les deux mains autour de sa tasse.
Le photographe, sourit un peu en coin.
_Tu n’as pas eu de flash sur ce qu’il s’est passé ?
_Ca ne marche pas comme ça ! Elle dit. Je ne savais même pas que Christian était avec vous, gros malin.
Son ami secoue la tête, puis explique.
_Vous le saviez, n’est-ce pas ?
Les filles le regardent et il a sa réponse, les deux hommes, eux attendent, écoutent.
_Depuis quand ? Questionnent le photographe.
_Il y avait des rumeurs à Love Island. Commence Hélène.
_Je sais, des rumeurs d’Eve Watson. Mais pourquoi ne pas m’en avoir parlé ?
C’est Béné et Laly qui laissent échapper un rire.
_Sérieusement Nico ? Demande la pigiste.
Il les regarde interdit.
_C’est vrai qu’à cet époque Pépère, t’étais plus qu’aveuglé. Confirme José, à ses côtés Christian confirme d’un hochement de tête.
Hélène ne dit rien.
_On serait venu pour te parler de nos doutes ou de ce qu’on avait entendu à propos de Jeanne et Watson et le seul truc que tu aurais fait c’est nous dire qu’on était fous de se laisser embobiner par Eve Watson. Dit Bénédicte.
Nicolas reste silencieux, puis pose son regard sur sa meilleure amie.
_C’était seulement des soupçons, un truc qu’Eve avait balancé à Jimmy, on avait pas de preuve et comme… enfin après ce qu’il s’était passé sur le Miracle durant le voyage à Anguilla… j’ai pensé, que peut-être c’était la même chose pour eux…
_Attendez, attendez !... Il s’est passé quoi sur le trajet d’Anguilla ? Demande José et Christian d’une même voix.
_Rien ! Répondent Hélène et Nicolas à l’unisson.
_Ils se sont embrassés…
_Laly ! Lance Hélène.
_Quoi ?! Y a prescription… Et puis si vous voulez vraiment mon avis, vous auriez dû vous posez plus de questions ce jour là !
José rit, Christian aussi.
Béné cache son sourire dans un regard complice avec Cathy.
_Ce n’est que quand je suis allée à Paris et que j’ai vu Elias, que j’ai su… Vraiment su…
_Comment ?
La chanteuse lui sourit, laisse une main voguer sur sa joue, ses doigts sur sa tempe.
_Je te connais. Par cœur. Et il est magnifique mais il ne te ressemble pas. Physiquement du moins…
Tous les deux regardent Elias endormi avant qu’Hélène ne reprenne.
_Et quand Gabi est né…
_Elle t’a menti… tu sais. Jeanne, si j’avais su, si…
_Je sais. Elle le rassure. Quand je suis rentrée, j’ai tout raconté aux filles, notre conversation sur toi, sur Elias… Et disons que tu peux être rassuré, ton fan club est toujours présent.
Les filles sourient au guitariste. Lui, les remercie d’un sourire.
_Toi ne voulant pas voir Hélène, c’était comme si le Sahara ne voulait plus de sable…Explique Cathy.
_Surtout après votre rencontre dans l’aéroport… Continue Laly.
_Quelle rencontre dans l’aéroport ? Demande Christian.
_La conception de leur fils… Répond José.
_Okay… Donc juste pour que je comprenne deux secondes, Pépère Nico a un fils avec Jeanne qui n’est pas son fils, mais le fils de Peter Watson et il a aussi un fils avec Hélène, qu’il a découvert y a deux jours…
_C’est ça… confirme Laly. Ah et José a un fils avec Cathy aussi…
_Quoi ?
_Ouais, il est super… Confirme José. Beau, intelligent, gentil…
_Et t’es certain que c’est son fils ? Demande Christian en se tournant vers Cathy. Parce que toi et moi… Il dit dans un rire.
_Quoi ? Cette fois c’est la bande entière qui a réagi.
_Bon, il est tard, on devrait peut-être… Commence la photographe, en se levant pour ramener le plateau dans la cuisine.
_Non, non, reviens là ! Lance Laly à sa suite.
Les autres rient. Tous.
_Je suis désolée pour Jeanne. Dit Hélène après un moment.
Nicolas hausse les épaules, puis dans un sourire.
_Il reste mon fils.
Elle approuve dans un hochement de tête, laissant une main voguer dans la chevelure brune du garçonnet.
_On va le faire dormir dans la chambre de Gabriel et Paco.
Elle se lève, il la suit.
_José et toi pouvez garder votre chambre. Toi, mon Christian, il va falloir te satisfaire du canapé pour cette nuit, demain on arrangera quelque chose.
_Sans problème, ma belle. Assure le batteur en laissant un baiser sur sa joue.
Cathy et Laly reviennent, l’une tout sourire, la seconde les joues rougies, et puis une valse qu’ils connaissent tous se met en place. De bonne nuit, d’étreinte, de baisers volés et de promesses que demain sera le début d’une nouvelle aventure.
Des oreillers sont passés, des couvertures aussi, puis les marches grincent, les portes s’ouvrent, se referment, quelques regards appuyés, quelques envies auxquelles on ne cède pas.
Et finalement il ne reste qu’eux.
_Pourquoi tu n’es pas revenue ? Si les filles t’ont convaincu que Jeanne t’avait menti, pourquoi tu n’as pas essayé de revenir ? Demande Nicolas en s’approchant de son premier amour.
Elle soupire.
_Peut-être par égoïsme… Parce que d’une certaine façon, ce jour là j’avais entrevu ton bonheur, ta famille et que je voulais avoir la mienne aussi. Je voulais avoir le droit au même bonheur… Sans avoir besoin de lutter…
Il comprend, s’approche embrasse son front, caresse ses lèvres de son pouce, puis s’en va vers le dernier étage.
Sa voix le rattrape.
_La lutte, est-ce qu’elle est finie ? Elle demande en le regardant.
Il sourit.
_Elle a été gagnée. Il assure.
Alors c’est elle qui vient chercher ses lèvres, il lui rend son baiser, longtemps ils se pardonnent puis arrive la voix de José.
_Oh poulet, tu viens réchauffer le lit ?
Ils rient.
Dernière caresse.
Elle part la première, il la regarde, ferme les yeux, écoute le silence qui hurle le bonheur de ces trois derniers jours et va rejoindre son meilleur ami.

A suivre.