DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
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Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
Madeleine lover a écrit:Merci pour vos commentaires les filles!
Et ce n'est pas encore l'épilogue, il reste encore un chapitre de sur, voire deux + l'épilogue
Trop merci à vous encore!!!
Sorry, j'ai été distraite
Kimmy- Pilier du forum
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Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
ce petit com qui s’adresse aux 3 magnifiques auteures du moment, Madeleine, prupru et madamefevrier.
je lis vos fics, mais c'est vrai que je ne poste pas souvent, voir jamais de com
il y a 3 raisons à cela, je suis nulle pour écrire des coms et puis quand je le fais, ça part en vrille car je ne peux pas m’empêcher de m'amuser et de dire des conneries la deuxième raison c'est que je suis feignasse et la troisième, bah il n'y en a pas !!!
bravo à toutes les 3, chacunes avec votre style vous nous écrivez de très jolies choses !
et
ah si... je sais... la troisième raison, c'est que j'ai peur de souffrir de la comparaison avec la reine des lectrices et des coms... madame SandrineL
je lis vos fics, mais c'est vrai que je ne poste pas souvent, voir jamais de com
il y a 3 raisons à cela, je suis nulle pour écrire des coms et puis quand je le fais, ça part en vrille car je ne peux pas m’empêcher de m'amuser et de dire des conneries la deuxième raison c'est que je suis feignasse et la troisième, bah il n'y en a pas !!!
bravo à toutes les 3, chacunes avec votre style vous nous écrivez de très jolies choses !
et
ah si... je sais... la troisième raison, c'est que j'ai peur de souffrir de la comparaison avec la reine des lectrices et des coms... madame SandrineL
lea20- ABdien confirmé
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Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
Cette fille est dingue mais n'ayez crainte elle n'est pas dangereuse (enfin je crois 🤔)
sandrineL- Grand maître AB
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Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
lea20 a écrit:ce petit com qui s’adresse aux 3 magnifiques auteures du moment, Madeleine, prupru et madamefevrier.
je lis vos fics, mais c'est vrai que je ne poste pas souvent, voir jamais de com
il y a 3 raisons à cela, je suis nulle pour écrire des coms et puis quand je le fais, ça part en vrille car je ne peux pas m’empêcher de m'amuser et de dire des conneries la deuxième raison c'est que je suis feignasse et la troisième, bah il n'y en a pas !!!
bravo à toutes les 3, chacunes avec votre style vous nous écrivez de très jolies choses !
et
ah si... je sais... la troisième raison, c'est que j'ai peur de souffrir de la comparaison avec la reine des lectrices et des coms... madame SandrineL
Merci beaucoup Léa et les choses rares (comme tes commentaires!!) sont précieuses, même si je suis bien d'accord avec toi Sandrine à le chic pour faire faire battre mon petit coeur d'écrivain avec ses jolis mots de lectrice.
Ah... Et je suis aussi d'accord sur le fait que Madame Février et Prupru écrivent de méga belles histoires!!
Bref Merci!
Madeleine lover- Diplomé ABédien
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Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
J'ai lu 2 ou 3 épisodes et je voulais absolument poster pour te dire que tu écris vraiment bien. Il y'a de l'intensité et de l'émotion, et le style est impeccable. Bravo. Du coup je vais tout lire.
Juste unn petit conseil typographique. Pour les dialogues il vaut mieux le tiret du 6 que celui du 8.
Juste unn petit conseil typographique. Pour les dialogues il vaut mieux le tiret du 6 que celui du 8.
Niliv- Grand maître AB
-
Nombre de messages : 6385
Age : 41
Localisation : Paris
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Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
Si je fais battre ton petit coeur avec mes com, c'est que tu le mérites ! Tu fais battre le mien , tes collègues auteures également. Vous méritez nos commentaires, c'est notre façon de vous remercier pour ses magnifiques moments de lecture ! 😘
sandrineL- Grand maître AB
-
Nombre de messages : 5845
Localisation : picardie
Date d'inscription : 12/07/2010
Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
Merci Madeleine lover,
J'ai lu ta fic à la chaine depuis hier soir, depuis cette nuit. Hâte de lire la suite.
J'ai lu ta fic à la chaine depuis hier soir, depuis cette nuit. Hâte de lire la suite.
Niliv- Grand maître AB
-
Nombre de messages : 6385
Age : 41
Localisation : Paris
Couple préféré : José et Bénédicte, Fanny et Cricri
Date d'inscription : 13/03/2015
Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
Finalement ici se trouve le dernier chapitre de cette fiction. Un épilogue est à suivre (comme toujours!)
Je pense que c'est une des plus grandes fictions que je n'ai jamais écrite et je vous remercie à tous d'y avoir laisser un petit mot et une petite pensée.
A très vite pour l'épilogue.
Bonne lecture !
C'est la fin de l'été.
Il le sait, soupire. Profite de l'avoir encore un peu dans ses bras, au creux de cette grange. Loin de tout.
De l'excitation de la rentrée prochaine.
De la tristesse de devoir dire au revoir aux soirées amicales, aux nuits étoilées.
De la peur aussi.
Un peu. Comme toujours.
La peur que le nouveau rythme fasse perdre les repères tous justes acquis.
La paix.
Elle bouge dans ses bras et il sourit.
Tout va bien aller.
Elle embrasse son cou. Le chatouille et lui la serre un peu plus.
Ils vont devoir se lever, s'échapper de leur cocon pas si secret pour retrouver leur famille. Mais pas encore. Juste quelques secondes encore. Elle et lui.
Elle caresse sa barbe naissante et dans un sourire:
-Tu vas la laisser pousser ?
-Je sais pas peut-être...
Elle fait une moue.
-Tu ne veux pas ?
La chanteuse hausse les épaules.
-J'ai pas encore décidé...
Il rit.
- Ca me donnera un petit côté Charles Ingalls...
- Charles Ingalls ?
-Tu sais qui est Charles Ingalls, rassures moi ?
-Je vis à la campagne, pas dans univers parallèle. Sans compter que c'était la série préférée de Justine.
-Ahh... amoureuse du bel Almanzo ?
-Plus moi que elle... C'est peut-être pour ça que je suis tombée amoureuse de toi... Les yeux clairs, la carrure protectrice... la coupe de cheveux passée de mode !
Elle éclate de rire devant son air outré.
-Passée de mode ! J'étais cool à l'époque, carrément cool même... En plus j'étais guitariste dans un groupe... J'étais ultra cool !
-Mouais... Elle sourit.
Il se relève, la fait tourner sur le lit, se plante au dessus d'elle.
-Et je crois me souvenir Mademoiselle Girard que vous n'étiez pas insensible à cette coolitude incarnée.
-A dire vrai j'ai un peu hésité..
-Quoi ? Hésité avec qui ? Il demande, les sourcils froncés, le cœur battant malgré lui.
-Etienne. Elle répond doucement, un sourire au coin des yeux, témoignant de son amour présent, réel, unique, pour lui.
-Etienne. Il grogne presque.
Puis demande.
-Et qu'est-ce qui a joué en ma faveur ?
-Tes lèvres...
-Mes lèvres ?
-Et tes mains... Ensuite tes yeux, et enfin tes mots...
Elle se tait, lui aussi. Puis doucement il se penche, avec tendresse vient poser ses lèvres sur les siennes. Laisse ses mains redécouvrir les formes qu'il connait par cœur.
La chatouille. La désire.
Et elle répond.
Un baiser pour un baiser.
Une caresse pour une caresse.
Et des mots d'amour.
Toujours.
Ils s'aiment une seconde fois. Prennent le temps, se fichent des remontrances qu'ils vont subir pour leur retard.
Des regards connaisseurs de José.
Des sourires en coin des filles.
Et des questions redondantes des plus petits.
Ils s’en fichent et se perdent une fois encore dans la passion charnelle de leurs corps heureux et de leurs cœurs légers.
Ils sont tous là.
Les adultes.
Tels les sept mercenaires.
Ils sont contents.
Heureux.
Ne disent rien, partagent seulement des sourires. Des regards.
Peut-être qu’en Septembre…
Et septembre est là.
Eux aussi.
Plus forts et plus aimant qu’avant.
Plus amants aussi.
Dans leurs mains des thés et des cafés refroidissent sous le soleil couchant du premier jour d’une nouvelle ère.
Demain c’est la rentrée.
Ils accompagneront les plus petits, embrasseront les plus grands et une fois revenus à la maison tenteront de calmer leurs cœurs encore battant sous l’appréhension de les avoir laisser partir. Ne serait-ce que pour la journée.
Mais ce soir ils essaient de ne pas y penser.
Ils se cachent derrière leurs tasses et le bonheur ambiant.
Leur bonheur à Eux.
Celui qu'elles ont su bâtir.
Qu'ils ont su garder.
Chérir.
Dans les escaliers, des pas se font entendre.
Nombreux.
Il y a d'abord les plus petits, qui viennent trouver refuge sur les genoux des adultes, dans leurs bras, contre leur poitrine.
Jolan a trouvé Hélène, Gabriel Nicolas. Paco sourit à Christian, tandis que Tara s'enfonce dans l'étreinte de Béné.
Arrivent Léa, Diego et Elias. Ce dernier file vers son Parrain hésite un instant, voit Léa et Diego se lover aux côtés de Laly et décide de se laisser aller dans l'étreinte rassurante du meilleur ami de son père.
Jack s'assoit aux pieds de Cathy, Alice et Julien et à ses côtés.
Un long moment ils gardent le silence, se délectent de la tendresse.
Doucement le soleil se couche, laisser derrière lui sa chaleur rassurante et ses étourneaux chantants.
-Est-ce qu'on pourra quand même inviter des copains ? Demande Tara.
Les grands rient. Les petits attendent impatients, peureux, excités.
-Pour les weekends, bien sûr, si leurs parents sont d'accord. Assure Hélène dans un sourire.
Il y a un soupir de soulagement chez les enfants.
Leur liberté est intacte.
Au loin le clocher de l'église sonne neuf heures.
Les petits s'enfoncent dans les étreintes, refusent de partir se coucher, mais les adultes ne sont pas dupent. Avec tendresse ils les poussent à l'intérieur de la maison, les accompagnent vers leurs chambres.
Les plus grands filent vers le champ, profiter encore un peu d'une soirée pas totalement terminée.
Seuls sur la terrasse restent Elias, José et Nicolas.
Le petit garçon à la tête baissée. Les mains serrées devant lui.
Son père s'accroupit devant lui.
-Qu'est ce qu'il se passe Champion ?
Eli relève la tête, plonge ses yeux dans ceux de son protecteur.
-Et si j'me fais pas de copains demain ? Il dit la voix tremblante.
A côté de lui José laisse échapper un grand rire.
-Alors la mon grand si tu as réussi à te faire des potes dans l'école de culs coincés où t'as passé six ans. Crois-moi tu ne vas pas avoir de soucis à t'en faire ici.
Le petit garçon esquisse un sourire avant de froncer de nouveau les sourcils.
-Mais si j'y arrive pas...
Il hésite puis :
-Est-ce que je devrais partir en Suède ?
Pour toute réponse son père le prend dans ses bras.
Dans une étreinte féroce et aimante.
Quand il le laisse s'en aller, un peu, il lui sourit.
-Tu vas te faire des copains, Trésor, et si... si tu n'aimes pas l'école et que tu veaux essayer la Suède, alors tu iras... On essaiera toujours de faire ce qui te rend le plus heureux.
Elias soupire de soulagement, embrasse une fois encore son père, se tourne vers son parrain, fait de même, il va pour partir, quand à la porte de la terrasse il découvre Gabriel, Tara et Paco. Des sourires immenses, en pyjama, avec des livres dans la main.
-T'façons t'as nous comme copains déjà ! Lance Tara.
-Et puis la Suède c'est vachement loin, en plus. Assure Gabriel.
Paco lui s'avance, attrape la main d'Eli et dans un sourire auquel il manque quelques dents il dit :
-En plus y a Diego qui râle parce que t'es pas là...
Et des rires.
Et la peur qui s'envole.
Elias se laisse guider vers l'intérieur de la maison.
S'arrête un instant, se retourne vers le duo qui le regarde toujours avec amour et douceur et leur avoue.
-Ici, c'est quand même hyper facile d'être heureux.
Puis il s'en va...
Ils attirent les regards. Ils voient les sourcils levés, les sourires en coin. Les murmures qui se chuchotent le long des couloirs.
-Pourquoi on est là déjà ? Demande Christian.
-Parce qu'elle nous l'ont demandé... Répond José, en se balançant d'une jambe à l'autre.
-J'aimais déjà pas ça quand j'étais môme, alors me retaper ce cirque vingt cinq ans plus tard...
Les deux autres rient.
-Elles s'occupent du lycée, nous du collège. Sourit Nicolas.
-La réunion Parents-Profs, les mecs, Parents-Profs, y a pas un truc qui colle pas... Ajoute le batteur.
Ses amis se regardent, puis répondent d'une même voix.
-Non...
Christian soupire.
-Okay, c'est bon vous avez raison... Abdique le musicien dans un sourire.
Lui aussi a pris son rôle à cœur, même s'il reste plus l'oncle cool qu'une figure paternelle, il est là pour tous les moments.
Les devoirs tardifs, les chagrins d'écoles, les gouters aux gâteaux improvisés et les batailles de polochons.
-Et au moins on s'est pas séparé. Le rassure José.
-Et puis t'as qu'à nous laisser parler. Enchérit Nicolas.
Le troisième approuve et soudain c'est leur tour.
-On voit qui là déjà ? Demande Christian.
-Le prof de Maths de Diego et Léa...
-Okay...
Quand ils rentrent dans la pièce, Monsieur Janvier, les regarde par dessus ses lunettes un peu sales.
Les sourcils levés il demande.
-Je suis désolé Messieurs, mais c'est un parent à la fois.
Le guitariste sourit.
-On vient pour les mêmes enfants...
-Oh, bien... bien, je vous en prie.
Les trois amis prennent place.
-C'est au sujet de...
-Léa Breton-Werner et Diego Polleï.
-Et vous êtes ?
-Des personnes qui se préoccupent de leur avenir. Sourit José.
-Je vois... C'est étrange, parce que sur la fiche de renseignements de Diego, il n'y a pas de nom dans la case « nom du père ».
-On ne vous a pas dit que l'un d'entre nous était son père. Répond Nicolas.
-C'est une réunion Parents-Profs...
-Et on fait partie de la famille de Diego et Léa. Assure Christian. Donc maintenant soit vous nous dites ce que vous avez à nous dire sur leurs niveaux en mathématique, soit vous lancez une recherche en Amérique du Sud pour le père biologique de Diego et vous passez un appel en Suède pour celui de Léa...
Le professeur se tait un instant, les regarde de nouveau. Voit une armée. Secoue la tête et finalement ouvre son livre de notes.
Et aux trois autres de sourire.
C'est les dernières grillades. Ils le savent, sentent le vent froid se glisser sous leur pulls.
Les vacances de la Toussaint sont arrivées et l'automne aussi.
Les enfants sont nombreux. Ils hurlent et rient sous les feuilles orangées qui s'envolent sous la brise.
Les chiens aboient, tandis que les chatons de Tabatha se cachent entre les brins d'herbe jaunis.
-Qui aurait cru que vous serez encore là... Lance une voix.
Nicolas et José abandonnent leur mission barbecue un instant, pour se retourner et découvrir Georges, un sourire immense sur le visage et deux fromages de chèvres dans les mains.
-Qui aurait cru en effet... Sourit le photographe.
-Je ne savais pas, vous savez, quand je vous ai déposé ici, je ne savais qu'il y avait tout ça entre vous...
-Tout ça ? Demande José.
-Toute cette histoire... cet amour ? Explique l'agriculteur.
Les deux compères approuvent en silence.
-Je croyais que vous alliez partir, une visite éphémère comme elles en avaient tant.
-Il y avait des hommes, dans ces visites ? Questionne de nouveau le restaurateur.
Georges rit. Nicolas lance son poing dans l'épaule de son meilleur ami.
-Parfois oui... Le grand blond. Fort. Bâti. Mais souvent ça se terminait en pleurs. Et puis le plus grand, plus mince, plus brun.
-Etienne...
-Oui, voilà Etienne. Mais ils étaient de passage uniquement, jamais... jamais comme Vous.
Il sourit, puis continue.
-Je ne suis pas un grand sentimental, enfin, j'le suis mais j'le montre rarement, pour pas que ma Christine, elle se fiche trop de moi...
Des rires.
-Mais ces filles là... Moi j'ai eu que des garçons. Des bons garçons. Gentils, mais jamais de petite fille... Et elles, elles ont atterri ici, avec leurs rêves brisés, leurs histoires bancales et leurs si beaux sourires... Et elles ont commencé à jouer la partie...
-Quelle partie ? Demande Nicolas.
-La partie de jeu de la vie... La première manche, elles l'ont gagnée, elles ont construit leur famille. Puis Johanna s'en est allée et elles ont perdu la seconde... Et je ne sais pas comment elles ont trouvé la force de gagner la Belle. Avec Gabi, et puis Paco et l'Jojo...
Il se tait.
Au coin de œil il essuie une goute salée.
-Et vous... vous êtes leur Consolante...
-Leur Consolante ?
-Bah oui, cette partie que l'on joue quand un gagnant et un perdant ont déjà été désignés. La partie pour du beurre. Sauf que vous vous êtes plus...heu... La cerise sur leur gâteau... Vous magnifiez leur Monde... Leur univers...
De nouveau il laisse le silence se déposer, puis inspire avant de délivrer dans un sourire.
-Je suis heureux de m'être arrêté sur ce chemin.
Et comme il est arrivé, il s'en va.
Le pas léger, le sourire immense.
Eux, restent un moment interdits, partagent un regard, une seconde.
-Chris ! Crie soudain José.
Ce dernier arrive en trottinant.
-Putain les gars, vous venez de me sauver, j'étais en train de perdre à la guerre de Nerf. Il dit essoufflé et transpirant
-Super, écoutes tu peux surveiller le barbec' deux secondes ?
-Okay mais pourq... ?
Ils sont déjà partis.
-Okay...
Eux, courent vers la maison, passent les chiens, les chats, l'âne et la chèvre. Lancent des clins d'oeil aux enfants, sautent les marches du perron. Et finalement pénètrent dans la cuisine.
Elle sont là, toutes les quatre.
Elles terminent les quiches et les pommes de terre.
Elles rient.
Chantent.
Quand ils entrent, ils déposent d’abord un baiser sur les joues de Laly, puis de Cathy, avant d'enfin retrouver celles qui rendent leurs cœurs plus grands. Plus beaux.
Et sans un mot, ils les embrassent.
Avec douceur.
Ils prennent leur temps.
Le temps qu'ils ont à présent de leur dire que c'est pour toujours.
-Wow wow wow ! C'est le moment des demandes en mariage ? Demande Laly en se levant. Parce que je suis quasi-certaine que les enfants veulent être là pour ça.
Les couples se séparent dans un dernier baiser volé.
Ils rient.
-Pas de demande en mariage Laly. Pas encore. Sourit José.
La brésilienne se rassoit, un brin déçue, puis :
-J'aurais dû le savoir, je n'avais pas eu de flashs de toutes façons.
Ses amis rient.
-Alors pourquoi cette mise en scène ? Questionne Béné, en passant sa main dans les cheveux de son amant.
-Pour rien. Répond Nico. Juste pour que vous sachiez qu'on est toujours aussi heureux d'être là...
Elles leur sourient, leur volent de nouveau un baiser.
Dehors la voix de Christian râle.
Alors ils s'en vont.
Elles les laissent partir.
Ils sont au milieu du chant quand la fenêtre de la cuisine s'ouvre en grand et que toutes les quatre s'exclament :
-On vous aime aussi.
Les feuilles s'envolent, Christine et Georges sourient, les enfants rient, les ados grimacent dans des sourires et le temps passe.
Doucement.
Tendrement.
Epilogue à suivre.
Je pense que c'est une des plus grandes fictions que je n'ai jamais écrite et je vous remercie à tous d'y avoir laisser un petit mot et une petite pensée.
A très vite pour l'épilogue.
Bonne lecture !
21.
C'est la fin de l'été.
Il le sait, soupire. Profite de l'avoir encore un peu dans ses bras, au creux de cette grange. Loin de tout.
De l'excitation de la rentrée prochaine.
De la tristesse de devoir dire au revoir aux soirées amicales, aux nuits étoilées.
De la peur aussi.
Un peu. Comme toujours.
La peur que le nouveau rythme fasse perdre les repères tous justes acquis.
La paix.
Elle bouge dans ses bras et il sourit.
Tout va bien aller.
Elle embrasse son cou. Le chatouille et lui la serre un peu plus.
Ils vont devoir se lever, s'échapper de leur cocon pas si secret pour retrouver leur famille. Mais pas encore. Juste quelques secondes encore. Elle et lui.
Elle caresse sa barbe naissante et dans un sourire:
-Tu vas la laisser pousser ?
-Je sais pas peut-être...
Elle fait une moue.
-Tu ne veux pas ?
La chanteuse hausse les épaules.
-J'ai pas encore décidé...
Il rit.
- Ca me donnera un petit côté Charles Ingalls...
- Charles Ingalls ?
-Tu sais qui est Charles Ingalls, rassures moi ?
-Je vis à la campagne, pas dans univers parallèle. Sans compter que c'était la série préférée de Justine.
-Ahh... amoureuse du bel Almanzo ?
-Plus moi que elle... C'est peut-être pour ça que je suis tombée amoureuse de toi... Les yeux clairs, la carrure protectrice... la coupe de cheveux passée de mode !
Elle éclate de rire devant son air outré.
-Passée de mode ! J'étais cool à l'époque, carrément cool même... En plus j'étais guitariste dans un groupe... J'étais ultra cool !
-Mouais... Elle sourit.
Il se relève, la fait tourner sur le lit, se plante au dessus d'elle.
-Et je crois me souvenir Mademoiselle Girard que vous n'étiez pas insensible à cette coolitude incarnée.
-A dire vrai j'ai un peu hésité..
-Quoi ? Hésité avec qui ? Il demande, les sourcils froncés, le cœur battant malgré lui.
-Etienne. Elle répond doucement, un sourire au coin des yeux, témoignant de son amour présent, réel, unique, pour lui.
-Etienne. Il grogne presque.
Puis demande.
-Et qu'est-ce qui a joué en ma faveur ?
-Tes lèvres...
-Mes lèvres ?
-Et tes mains... Ensuite tes yeux, et enfin tes mots...
Elle se tait, lui aussi. Puis doucement il se penche, avec tendresse vient poser ses lèvres sur les siennes. Laisse ses mains redécouvrir les formes qu'il connait par cœur.
La chatouille. La désire.
Et elle répond.
Un baiser pour un baiser.
Une caresse pour une caresse.
Et des mots d'amour.
Toujours.
Ils s'aiment une seconde fois. Prennent le temps, se fichent des remontrances qu'ils vont subir pour leur retard.
Des regards connaisseurs de José.
Des sourires en coin des filles.
Et des questions redondantes des plus petits.
Ils s’en fichent et se perdent une fois encore dans la passion charnelle de leurs corps heureux et de leurs cœurs légers.
Ils sont tous là.
Les adultes.
Tels les sept mercenaires.
Ils sont contents.
Heureux.
Ne disent rien, partagent seulement des sourires. Des regards.
Peut-être qu’en Septembre…
Et septembre est là.
Eux aussi.
Plus forts et plus aimant qu’avant.
Plus amants aussi.
Dans leurs mains des thés et des cafés refroidissent sous le soleil couchant du premier jour d’une nouvelle ère.
Demain c’est la rentrée.
Ils accompagneront les plus petits, embrasseront les plus grands et une fois revenus à la maison tenteront de calmer leurs cœurs encore battant sous l’appréhension de les avoir laisser partir. Ne serait-ce que pour la journée.
Mais ce soir ils essaient de ne pas y penser.
Ils se cachent derrière leurs tasses et le bonheur ambiant.
Leur bonheur à Eux.
Celui qu'elles ont su bâtir.
Qu'ils ont su garder.
Chérir.
Dans les escaliers, des pas se font entendre.
Nombreux.
Il y a d'abord les plus petits, qui viennent trouver refuge sur les genoux des adultes, dans leurs bras, contre leur poitrine.
Jolan a trouvé Hélène, Gabriel Nicolas. Paco sourit à Christian, tandis que Tara s'enfonce dans l'étreinte de Béné.
Arrivent Léa, Diego et Elias. Ce dernier file vers son Parrain hésite un instant, voit Léa et Diego se lover aux côtés de Laly et décide de se laisser aller dans l'étreinte rassurante du meilleur ami de son père.
Jack s'assoit aux pieds de Cathy, Alice et Julien et à ses côtés.
Un long moment ils gardent le silence, se délectent de la tendresse.
Doucement le soleil se couche, laisser derrière lui sa chaleur rassurante et ses étourneaux chantants.
-Est-ce qu'on pourra quand même inviter des copains ? Demande Tara.
Les grands rient. Les petits attendent impatients, peureux, excités.
-Pour les weekends, bien sûr, si leurs parents sont d'accord. Assure Hélène dans un sourire.
Il y a un soupir de soulagement chez les enfants.
Leur liberté est intacte.
Au loin le clocher de l'église sonne neuf heures.
Les petits s'enfoncent dans les étreintes, refusent de partir se coucher, mais les adultes ne sont pas dupent. Avec tendresse ils les poussent à l'intérieur de la maison, les accompagnent vers leurs chambres.
Les plus grands filent vers le champ, profiter encore un peu d'une soirée pas totalement terminée.
Seuls sur la terrasse restent Elias, José et Nicolas.
Le petit garçon à la tête baissée. Les mains serrées devant lui.
Son père s'accroupit devant lui.
-Qu'est ce qu'il se passe Champion ?
Eli relève la tête, plonge ses yeux dans ceux de son protecteur.
-Et si j'me fais pas de copains demain ? Il dit la voix tremblante.
A côté de lui José laisse échapper un grand rire.
-Alors la mon grand si tu as réussi à te faire des potes dans l'école de culs coincés où t'as passé six ans. Crois-moi tu ne vas pas avoir de soucis à t'en faire ici.
Le petit garçon esquisse un sourire avant de froncer de nouveau les sourcils.
-Mais si j'y arrive pas...
Il hésite puis :
-Est-ce que je devrais partir en Suède ?
Pour toute réponse son père le prend dans ses bras.
Dans une étreinte féroce et aimante.
Quand il le laisse s'en aller, un peu, il lui sourit.
-Tu vas te faire des copains, Trésor, et si... si tu n'aimes pas l'école et que tu veaux essayer la Suède, alors tu iras... On essaiera toujours de faire ce qui te rend le plus heureux.
Elias soupire de soulagement, embrasse une fois encore son père, se tourne vers son parrain, fait de même, il va pour partir, quand à la porte de la terrasse il découvre Gabriel, Tara et Paco. Des sourires immenses, en pyjama, avec des livres dans la main.
-T'façons t'as nous comme copains déjà ! Lance Tara.
-Et puis la Suède c'est vachement loin, en plus. Assure Gabriel.
Paco lui s'avance, attrape la main d'Eli et dans un sourire auquel il manque quelques dents il dit :
-En plus y a Diego qui râle parce que t'es pas là...
Et des rires.
Et la peur qui s'envole.
Elias se laisse guider vers l'intérieur de la maison.
S'arrête un instant, se retourne vers le duo qui le regarde toujours avec amour et douceur et leur avoue.
-Ici, c'est quand même hyper facile d'être heureux.
Puis il s'en va...
Ils attirent les regards. Ils voient les sourcils levés, les sourires en coin. Les murmures qui se chuchotent le long des couloirs.
-Pourquoi on est là déjà ? Demande Christian.
-Parce qu'elle nous l'ont demandé... Répond José, en se balançant d'une jambe à l'autre.
-J'aimais déjà pas ça quand j'étais môme, alors me retaper ce cirque vingt cinq ans plus tard...
Les deux autres rient.
-Elles s'occupent du lycée, nous du collège. Sourit Nicolas.
-La réunion Parents-Profs, les mecs, Parents-Profs, y a pas un truc qui colle pas... Ajoute le batteur.
Ses amis se regardent, puis répondent d'une même voix.
-Non...
Christian soupire.
-Okay, c'est bon vous avez raison... Abdique le musicien dans un sourire.
Lui aussi a pris son rôle à cœur, même s'il reste plus l'oncle cool qu'une figure paternelle, il est là pour tous les moments.
Les devoirs tardifs, les chagrins d'écoles, les gouters aux gâteaux improvisés et les batailles de polochons.
-Et au moins on s'est pas séparé. Le rassure José.
-Et puis t'as qu'à nous laisser parler. Enchérit Nicolas.
Le troisième approuve et soudain c'est leur tour.
-On voit qui là déjà ? Demande Christian.
-Le prof de Maths de Diego et Léa...
-Okay...
Quand ils rentrent dans la pièce, Monsieur Janvier, les regarde par dessus ses lunettes un peu sales.
Les sourcils levés il demande.
-Je suis désolé Messieurs, mais c'est un parent à la fois.
Le guitariste sourit.
-On vient pour les mêmes enfants...
-Oh, bien... bien, je vous en prie.
Les trois amis prennent place.
-C'est au sujet de...
-Léa Breton-Werner et Diego Polleï.
-Et vous êtes ?
-Des personnes qui se préoccupent de leur avenir. Sourit José.
-Je vois... C'est étrange, parce que sur la fiche de renseignements de Diego, il n'y a pas de nom dans la case « nom du père ».
-On ne vous a pas dit que l'un d'entre nous était son père. Répond Nicolas.
-C'est une réunion Parents-Profs...
-Et on fait partie de la famille de Diego et Léa. Assure Christian. Donc maintenant soit vous nous dites ce que vous avez à nous dire sur leurs niveaux en mathématique, soit vous lancez une recherche en Amérique du Sud pour le père biologique de Diego et vous passez un appel en Suède pour celui de Léa...
Le professeur se tait un instant, les regarde de nouveau. Voit une armée. Secoue la tête et finalement ouvre son livre de notes.
Et aux trois autres de sourire.
C'est les dernières grillades. Ils le savent, sentent le vent froid se glisser sous leur pulls.
Les vacances de la Toussaint sont arrivées et l'automne aussi.
Les enfants sont nombreux. Ils hurlent et rient sous les feuilles orangées qui s'envolent sous la brise.
Les chiens aboient, tandis que les chatons de Tabatha se cachent entre les brins d'herbe jaunis.
-Qui aurait cru que vous serez encore là... Lance une voix.
Nicolas et José abandonnent leur mission barbecue un instant, pour se retourner et découvrir Georges, un sourire immense sur le visage et deux fromages de chèvres dans les mains.
-Qui aurait cru en effet... Sourit le photographe.
-Je ne savais pas, vous savez, quand je vous ai déposé ici, je ne savais qu'il y avait tout ça entre vous...
-Tout ça ? Demande José.
-Toute cette histoire... cet amour ? Explique l'agriculteur.
Les deux compères approuvent en silence.
-Je croyais que vous alliez partir, une visite éphémère comme elles en avaient tant.
-Il y avait des hommes, dans ces visites ? Questionne de nouveau le restaurateur.
Georges rit. Nicolas lance son poing dans l'épaule de son meilleur ami.
-Parfois oui... Le grand blond. Fort. Bâti. Mais souvent ça se terminait en pleurs. Et puis le plus grand, plus mince, plus brun.
-Etienne...
-Oui, voilà Etienne. Mais ils étaient de passage uniquement, jamais... jamais comme Vous.
Il sourit, puis continue.
-Je ne suis pas un grand sentimental, enfin, j'le suis mais j'le montre rarement, pour pas que ma Christine, elle se fiche trop de moi...
Des rires.
-Mais ces filles là... Moi j'ai eu que des garçons. Des bons garçons. Gentils, mais jamais de petite fille... Et elles, elles ont atterri ici, avec leurs rêves brisés, leurs histoires bancales et leurs si beaux sourires... Et elles ont commencé à jouer la partie...
-Quelle partie ? Demande Nicolas.
-La partie de jeu de la vie... La première manche, elles l'ont gagnée, elles ont construit leur famille. Puis Johanna s'en est allée et elles ont perdu la seconde... Et je ne sais pas comment elles ont trouvé la force de gagner la Belle. Avec Gabi, et puis Paco et l'Jojo...
Il se tait.
Au coin de œil il essuie une goute salée.
-Et vous... vous êtes leur Consolante...
-Leur Consolante ?
-Bah oui, cette partie que l'on joue quand un gagnant et un perdant ont déjà été désignés. La partie pour du beurre. Sauf que vous vous êtes plus...heu... La cerise sur leur gâteau... Vous magnifiez leur Monde... Leur univers...
De nouveau il laisse le silence se déposer, puis inspire avant de délivrer dans un sourire.
-Je suis heureux de m'être arrêté sur ce chemin.
Et comme il est arrivé, il s'en va.
Le pas léger, le sourire immense.
Eux, restent un moment interdits, partagent un regard, une seconde.
-Chris ! Crie soudain José.
Ce dernier arrive en trottinant.
-Putain les gars, vous venez de me sauver, j'étais en train de perdre à la guerre de Nerf. Il dit essoufflé et transpirant
-Super, écoutes tu peux surveiller le barbec' deux secondes ?
-Okay mais pourq... ?
Ils sont déjà partis.
-Okay...
Eux, courent vers la maison, passent les chiens, les chats, l'âne et la chèvre. Lancent des clins d'oeil aux enfants, sautent les marches du perron. Et finalement pénètrent dans la cuisine.
Elle sont là, toutes les quatre.
Elles terminent les quiches et les pommes de terre.
Elles rient.
Chantent.
Quand ils entrent, ils déposent d’abord un baiser sur les joues de Laly, puis de Cathy, avant d'enfin retrouver celles qui rendent leurs cœurs plus grands. Plus beaux.
Et sans un mot, ils les embrassent.
Avec douceur.
Ils prennent leur temps.
Le temps qu'ils ont à présent de leur dire que c'est pour toujours.
-Wow wow wow ! C'est le moment des demandes en mariage ? Demande Laly en se levant. Parce que je suis quasi-certaine que les enfants veulent être là pour ça.
Les couples se séparent dans un dernier baiser volé.
Ils rient.
-Pas de demande en mariage Laly. Pas encore. Sourit José.
La brésilienne se rassoit, un brin déçue, puis :
-J'aurais dû le savoir, je n'avais pas eu de flashs de toutes façons.
Ses amis rient.
-Alors pourquoi cette mise en scène ? Questionne Béné, en passant sa main dans les cheveux de son amant.
-Pour rien. Répond Nico. Juste pour que vous sachiez qu'on est toujours aussi heureux d'être là...
Elles leur sourient, leur volent de nouveau un baiser.
Dehors la voix de Christian râle.
Alors ils s'en vont.
Elles les laissent partir.
Ils sont au milieu du chant quand la fenêtre de la cuisine s'ouvre en grand et que toutes les quatre s'exclament :
-On vous aime aussi.
Les feuilles s'envolent, Christine et Georges sourient, les enfants rient, les ados grimacent dans des sourires et le temps passe.
Doucement.
Tendrement.
Epilogue à suivre.
Dernière édition par Madeleine lover le Jeu 11 Mai 2017 - 19:08, édité 1 fois
Madeleine lover- Diplomé ABédien
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Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
Quel beau dernier chapitre !!!!!!! doux , tendre , sucré comme un Chamallow !!!!!!!! je me régale encore plus qu'un Chamallow d'ailleurs !
cette fic est une pépite ! c'est sûr elle fera partie de mes chouchoutes que je relirai ! merci mille fois et j'attends l'épilogue avec impatience !!!
cette fic est une pépite ! c'est sûr elle fera partie de mes chouchoutes que je relirai ! merci mille fois et j'attends l'épilogue avec impatience !!!
sandrineL- Grand maître AB
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Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
Merci pour ce bel épisode.
Niliv- Grand maître AB
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Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
Je découvre cette fiction et j'aime, j'aime, j'aime !!!!!
De très beaux moments et de belles histoires magnifiquement écrits !
Je dévore chacune de tes lignes et j'attends avec impatience les prochaines !
Vivement l'épilogue !
De très beaux moments et de belles histoires magnifiquement écrits !
Je dévore chacune de tes lignes et j'attends avec impatience les prochaines !
Vivement l'épilogue !
marion- Etudiant en Azoulayrie
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Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
C'est vrai ça ! Vivement l'épilogue !!! 😉😉😉
sandrineL- Grand maître AB
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Nombre de messages : 5845
Localisation : picardie
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Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
Un chapitre qui respire le bonheur
J'aime particulièrement la scène des gars qui vont à l'école pour la réunion Parents/Profs
J'aime particulièrement la scène des gars qui vont à l'école pour la réunion Parents/Profs
Kimmy- Pilier du forum
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Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
Ca y est j'ai enfin réussi à terminer cette fic !
Je n'arrivais pas à trouver de fin convenable, mais voilà je pense y être arrivée, sans briser l'environnement et le caractère des personnages .
Merci à tous ceux qui ont suivi cette fiction et à très vite.
Des bises !
Il est assis sur les marches du perron. Le Baron n'est plus là, il s'est éteint un jour, sans prévenir. En douceur. Et heureux.
Spark est toujours là, à cet instant il est à ses pieds, demande comme toujours quelques caresses et regarde d'un œil la bande d'enfants rire, courir et chanter un peu plus loin, près du feu de joie allumer pour fêter ce début d'été.
On entend les chiots aussi, ils sont deux. Un retriever et un Border Collier, inséparables et baptisés Starsky et Hutch, ils s'amusent avec les plus jeunes avant de venir se lover près des plus grands. La langue pendante, les yeux joueurs, le cœur battant.
Tabatha doit se cacher dans la grange tandis que Germaine Junior, fille de leur regretter Germaine première, mastique inlassablement des morceaux d'herbe en donnant l'impression de n'avoir aucun intérêt pour les cris et la fête qui se déroulent à quelques mètres d'elle.
Et lui sourit.
Sur ces marches polies de rires, de pleurs, de courses, de colères, de chagrin, d'excitation, de secrets, de confessions et de promesses, il regarde son petit monde tourner un instant sans lui.
Ses doigts font tourner sans y penser l'anneau d'or qui orne son annulaire gauche, avec douceur et amour.
Comme elle.
Il la voit plus loin, dansant et riant à la lueur des flammes, les pieds nus, le cœur ouvert, les cheveux épousant doucement le vent léger de la soirée.
Ils fêtent les dix ans de Jolan, les onze de Paco et les douze de Gabriel.
C'est ainsi désormais, depuis que les « grands » ont pris leur envol, qu'ils sont partis juste un peu plus loin que la grande maison, pleine de folies et d'histoires, et qu'il est un peu plus difficile d'avoir tout le monde sous le même toit. On regroupe les anniversaires.
Et on s'adonne à des fêtes immenses.
Belles.
Tonitruantes.
Et inoubliables.
Comme ce soir.
Il soupire longuement. Heureux. Content.
Sept ans.
Jour pour jour.
Sept ans que sa voiture a décidé de se stopper sur ce chemin de terre jaune, au carrefour d'un passé douloureux et d'un futur inconnu et coloré.
Il sourit quand il entend le rire d'Elias. Puis celui de Léa et Diego.
Le trio infernal.
Sept ans à vivre à cent à l'heure.
A prendre des TGV pour relier Paris, poser un pied à Montparnasse avec la seule envie de déjà retourner là-bas dans cette campagne aux mille trésors.
Avec eux.
Sept ans des batailles.
Pour faire comprendre aux autres que le mot famille ne se décline pas seulement avec le mot ADN.
Pour faire en sorte que les derniers de la tribu porte finalement son nom à elle.
Pour définitivement sortir Christian de ses démons.
Sept ans à parfois porter ces quatre femmes et leur tristesse, leurs doutes, leurs nostalgies, leur envie d'abandonner.
Sept ans à se redresser.
Se relever.
Se construire de nouveau.
Sept ans à s'aimer.
Dans la maison des pas pressés arrivent vers lui, il sait à qui ils appartiennent. Et son sourire s'agrandit.
Est-ce qu'on peut avoir un ami pour une vie ?
Et deux ?
Des amis qui vous voient grandir ?
Qui vous aident à grandir.
Des amis qui sont là pour les hauts et surtout pour les bas.
Des amis qui parfois partent.
Mais qui toujours reviennent.
Toujours.
Le premier, s'assoit à sa droite. Il a laissé pousser ses cheveux. Pas la crinière de leurs premières années, mais tout de même, une certaine longueur, qu'il soupçonne être la préférence de la femme de son meilleur ami. Elle est clairsemée de mèches blanches dorénavant.
Signe du temps qui passe.
Et des quelques soucis aussi.
José lui sourit, pose une main sur son épaule.
Ne dit pas un mot.
Laisse ses yeux voguer là-bas. Vers le feu.
Ils partagent un regard se comprennent.
Etouffent un rire.
Le second se pose à sa gauche.
Les traits heureux, le sourire teinté de l'insouciance de ses premières années.
Quand il était encore le bout-en-train de la bande.
-Je vous ai dit merci, les mecs ? Demande Christian.
Les deux autres le regardent, attendent.
-Pour m'avoir emmener ici...
-Ramener tu veux dire ? Sourit José.
L'autre comprend.
Ils ne sont jamais vraiment partis puisqu'elles étaient là.
Avec leur souvenir.
-Ouais ramener si tu veux...
-Tu nous as dit « merci ». Assure Nicolas en souriant.
-Déjà parce que t'es resté... Poursuit José.
-Et ensuite parce que regarde... Continue le guitariste, en pointant du doigt le côté du jardin où se trouve la piscine vieille de deux ans.
Dans le bassin, Tara et ses quinze ans, nage et plonge, s'amuse avec Gabriel, sans peur de l'eau. Sans crainte aucune.
Paco est là aussi et comme si il sentait leur regard, il se retourne, les regarde et leur offre son plus beau sourire à grands gestes de bras.
Jack, le voit faire, se retourne à son tour, puis dans un sourire, arrive en courant.
Se plante devant Christian.
-Alors le vieux, t'es prêt pour prendre ta raclée au concours d'apnée.
Les trois amis rigolent.
Se regardent, partagent une même pensée.
Un même bonheur.
Puis finalement, le musicien se lève. Enlève son Tee-Shirt, le balance sur la tête de José.
-Je te rappelle jeune homme, que t'es tout de même en stage et que je suis ton patron. Il sourit.
-Pff, et je te rappelle que t'avais carrément besoin de quelqu'un pour refaire des sets de musique électro. Je ne pouvais pas te laisser partir en festival avec ce genre d'EP.
Ses meilleurs potes se marrent devant les chamailleries qu'ils connaissent par cœur.
-Vingt ans, les mecs et il pense mieux connaître ce qu'est la musique électro que moi...
Nicolas et José, ne disent rien, lèvent seulement les sourcils, un sourire aux coins de leurs yeux.
-T'as fini de parler ou tu déclares forfait ? Demande Jack, en repartant vers la piscine.
Christian secoue la tête, le suit en trottinant, s'arrête une seconde, se retourne vers ses potes de toujours.
-Merci. Il dit simplement.
Et les deux autres le laissent partir.
Savent qu'il va revenir.
Comme toujours.
Le feu est toujours immense.
La nuit noire.
Avec mille étoiles.
Les musiques se mélangent, les styles, les années et les rythmes.
Un brouhaha presque harmonieux.
Et elles sourient.
Toutes les quatre.
Laissent leurs regards voguer vers les étoiles et pensent à Elle.
Là-haut.
Quelque part.
Quand leurs yeux reviennent sur la campagne bruyante, elle voit leur famille.
Celle qu'elles ont construit.
A coup de courage.
De peine.
De larmes.
De colère.
D'espoir.
Et d'amour.
D'amitié aussi.
Elles voient Julien, bientôt vingt quatre ans, rire avec une Alice perdue dans ses bras. Ils se murmurent des secrets, comme quinze plus tôt. Quand lui avait encore peur de parler et qu'elle espérait que sa nouvelle Maman ne les quitte pas.
Elle est partie, mais lui à continuer de lui parler. De lui murmurer des mots de douceur, pour éloigner les démons de la nuit. Et de la tristesse.
Et quand un jour il s'est aperçu que c'était les garçons qu'il aimait comme on aime les femmes dans les grands films d'amour de sa maman, c'est à elle qu'il l'a murmuré en premier.
Et Alice l'a pris dans ses bras.
« L'amour n'a pas de sexe ». Elle lui a assuré.
Et dans un soupir il l'a cru.
Comme toujours.
Un peu plus loin sous le grand chêne, il y a les inséparables.
Léa, Diego et Elias.
Une meute à eux tous seuls.
Le nombre de fois où des éclats de voix se sont fait entendre dans le trio doit se compter sur les doigts d'une main.
Ils se sont trouvés.
Ce jour là, il y a sept ans.
Et depuis ils naviguent au travers de leurs vies sur le même bateau.
Qu'importe les flots.
Les vents ou les marées.
Ils sont ensembles.
Sortant de la piscine plus loin, elles découvrent Jack, portant sur ses épaules Paco, presque trop grand, mais qu'importe il rit. Fort.
A leur côté Tara et Gabriel débattent avec Christian de la musique qu'ils vont passer Samedi, pour la dernière fête de l'école de Jolan.
Le batteur notant sur son portable les propositions des plus jeunes.
Ne manque que Jolan.
Caché quelque part certainement.
Habitude jamais perdue.
Et finalement, elles les voient.
Deux des trois hommes de leur vie.
Ceux qui ont pris encore une autre dimension dans leur univers.
Ceux qui ont fait de la famille qu'elle avaient construit une tribu.
Une entité unique.
Forte.
Soudée.
Heureuse.
Et plus légère.
Ils ne sont pas encore à côté d'elles, qu'une boule d'énergie et d'excitation se précipite sur Nicolas.
Les bras en avant, le sourire immense, Jolan se jette dans les bras tendus du photographe, qui le rattrape sans mal, le serre contre lui, embrasse le sommet de sa tête et l'emmène avec lui.
Vers elles.
Elles les accueillent avec de magnifiques sourires feignant de ne pas connaître l'effet qu'ils leurs font.
Encore.
Nicolas se cale derrière Hélène, l'entoure de ses bras, leurs mains se liant comme les anneaux de leurs mains gauches. Jolan vient se lover entre les jambes de celle dont il porte finalement le nom.
Ils ne disent rien, profitent de cet instant.
José fait de même avec Béné, embrasse sa nuque, partage un clin d'oeil avec Laly, puis tourne ses yeux vers les étoiles.
Un long moment, ils se laissent bercer par l'ambiance des musiques, des rires parsemés et des joies éparpillées.
Puis finalement le reste de la troupe les rejoint, comme guidé par une force inébranlable, ils savent que la soirée doit se terminer comme ça.
Réunis.
Ensemble.
Dans deux jours, Julien, Jack et Alice, retourneront sur Paris, pour boucler leur année.
Léa et Elias se prépareront à partir en Suède, pour trois semaines.
Diego ira bosser au Maïs, Tara aidera au restaurant.
Et l'été passera comme ça. A une vitesse folle.
Brouillé de souvenirs, de fêtes, de barbecue, de coucher de soleil et de feux immenses.
Laissant finalement sa place à un mois de septembre, plein de nouvelles surprises.
Mais pour le moment ils sont ensembles.
Les yeux sur les étoiles.
Le cœur battant d'une même chanson douce.
Ils se laissent aller à croire que ça sera toujours comme ça.
Eux.
Nous.
Tous.
Et c'est Laly qui dans un murmure brise le silence.
Elle regarde ceux qu'elle aime et sourit.
-Elle va durer longtemps cette partie... Elle commence.
Tous ne comprennent pas.
-La Consolante...
Ils sourient, avant qu'Hélène n'assure.
-Très longtemps...
Et Septembre peut bien venir, eux seront toujours là.
Ici.
Ensemble.
Encore.
Toujours.
FIN.
Je n'arrivais pas à trouver de fin convenable, mais voilà je pense y être arrivée, sans briser l'environnement et le caractère des personnages .
Merci à tous ceux qui ont suivi cette fiction et à très vite.
Des bises !
Epilogue
Il est assis sur les marches du perron. Le Baron n'est plus là, il s'est éteint un jour, sans prévenir. En douceur. Et heureux.
Spark est toujours là, à cet instant il est à ses pieds, demande comme toujours quelques caresses et regarde d'un œil la bande d'enfants rire, courir et chanter un peu plus loin, près du feu de joie allumer pour fêter ce début d'été.
On entend les chiots aussi, ils sont deux. Un retriever et un Border Collier, inséparables et baptisés Starsky et Hutch, ils s'amusent avec les plus jeunes avant de venir se lover près des plus grands. La langue pendante, les yeux joueurs, le cœur battant.
Tabatha doit se cacher dans la grange tandis que Germaine Junior, fille de leur regretter Germaine première, mastique inlassablement des morceaux d'herbe en donnant l'impression de n'avoir aucun intérêt pour les cris et la fête qui se déroulent à quelques mètres d'elle.
Et lui sourit.
Sur ces marches polies de rires, de pleurs, de courses, de colères, de chagrin, d'excitation, de secrets, de confessions et de promesses, il regarde son petit monde tourner un instant sans lui.
Ses doigts font tourner sans y penser l'anneau d'or qui orne son annulaire gauche, avec douceur et amour.
Comme elle.
Il la voit plus loin, dansant et riant à la lueur des flammes, les pieds nus, le cœur ouvert, les cheveux épousant doucement le vent léger de la soirée.
Ils fêtent les dix ans de Jolan, les onze de Paco et les douze de Gabriel.
C'est ainsi désormais, depuis que les « grands » ont pris leur envol, qu'ils sont partis juste un peu plus loin que la grande maison, pleine de folies et d'histoires, et qu'il est un peu plus difficile d'avoir tout le monde sous le même toit. On regroupe les anniversaires.
Et on s'adonne à des fêtes immenses.
Belles.
Tonitruantes.
Et inoubliables.
Comme ce soir.
Il soupire longuement. Heureux. Content.
Sept ans.
Jour pour jour.
Sept ans que sa voiture a décidé de se stopper sur ce chemin de terre jaune, au carrefour d'un passé douloureux et d'un futur inconnu et coloré.
Il sourit quand il entend le rire d'Elias. Puis celui de Léa et Diego.
Le trio infernal.
Sept ans à vivre à cent à l'heure.
A prendre des TGV pour relier Paris, poser un pied à Montparnasse avec la seule envie de déjà retourner là-bas dans cette campagne aux mille trésors.
Avec eux.
Sept ans des batailles.
Pour faire comprendre aux autres que le mot famille ne se décline pas seulement avec le mot ADN.
Pour faire en sorte que les derniers de la tribu porte finalement son nom à elle.
Pour définitivement sortir Christian de ses démons.
Sept ans à parfois porter ces quatre femmes et leur tristesse, leurs doutes, leurs nostalgies, leur envie d'abandonner.
Sept ans à se redresser.
Se relever.
Se construire de nouveau.
Sept ans à s'aimer.
Dans la maison des pas pressés arrivent vers lui, il sait à qui ils appartiennent. Et son sourire s'agrandit.
Est-ce qu'on peut avoir un ami pour une vie ?
Et deux ?
Des amis qui vous voient grandir ?
Qui vous aident à grandir.
Des amis qui sont là pour les hauts et surtout pour les bas.
Des amis qui parfois partent.
Mais qui toujours reviennent.
Toujours.
Le premier, s'assoit à sa droite. Il a laissé pousser ses cheveux. Pas la crinière de leurs premières années, mais tout de même, une certaine longueur, qu'il soupçonne être la préférence de la femme de son meilleur ami. Elle est clairsemée de mèches blanches dorénavant.
Signe du temps qui passe.
Et des quelques soucis aussi.
José lui sourit, pose une main sur son épaule.
Ne dit pas un mot.
Laisse ses yeux voguer là-bas. Vers le feu.
Ils partagent un regard se comprennent.
Etouffent un rire.
Le second se pose à sa gauche.
Les traits heureux, le sourire teinté de l'insouciance de ses premières années.
Quand il était encore le bout-en-train de la bande.
-Je vous ai dit merci, les mecs ? Demande Christian.
Les deux autres le regardent, attendent.
-Pour m'avoir emmener ici...
-Ramener tu veux dire ? Sourit José.
L'autre comprend.
Ils ne sont jamais vraiment partis puisqu'elles étaient là.
Avec leur souvenir.
-Ouais ramener si tu veux...
-Tu nous as dit « merci ». Assure Nicolas en souriant.
-Déjà parce que t'es resté... Poursuit José.
-Et ensuite parce que regarde... Continue le guitariste, en pointant du doigt le côté du jardin où se trouve la piscine vieille de deux ans.
Dans le bassin, Tara et ses quinze ans, nage et plonge, s'amuse avec Gabriel, sans peur de l'eau. Sans crainte aucune.
Paco est là aussi et comme si il sentait leur regard, il se retourne, les regarde et leur offre son plus beau sourire à grands gestes de bras.
Jack, le voit faire, se retourne à son tour, puis dans un sourire, arrive en courant.
Se plante devant Christian.
-Alors le vieux, t'es prêt pour prendre ta raclée au concours d'apnée.
Les trois amis rigolent.
Se regardent, partagent une même pensée.
Un même bonheur.
Puis finalement, le musicien se lève. Enlève son Tee-Shirt, le balance sur la tête de José.
-Je te rappelle jeune homme, que t'es tout de même en stage et que je suis ton patron. Il sourit.
-Pff, et je te rappelle que t'avais carrément besoin de quelqu'un pour refaire des sets de musique électro. Je ne pouvais pas te laisser partir en festival avec ce genre d'EP.
Ses meilleurs potes se marrent devant les chamailleries qu'ils connaissent par cœur.
-Vingt ans, les mecs et il pense mieux connaître ce qu'est la musique électro que moi...
Nicolas et José, ne disent rien, lèvent seulement les sourcils, un sourire aux coins de leurs yeux.
-T'as fini de parler ou tu déclares forfait ? Demande Jack, en repartant vers la piscine.
Christian secoue la tête, le suit en trottinant, s'arrête une seconde, se retourne vers ses potes de toujours.
-Merci. Il dit simplement.
Et les deux autres le laissent partir.
Savent qu'il va revenir.
Comme toujours.
Le feu est toujours immense.
La nuit noire.
Avec mille étoiles.
Les musiques se mélangent, les styles, les années et les rythmes.
Un brouhaha presque harmonieux.
Et elles sourient.
Toutes les quatre.
Laissent leurs regards voguer vers les étoiles et pensent à Elle.
Là-haut.
Quelque part.
Quand leurs yeux reviennent sur la campagne bruyante, elle voit leur famille.
Celle qu'elles ont construit.
A coup de courage.
De peine.
De larmes.
De colère.
D'espoir.
Et d'amour.
D'amitié aussi.
Elles voient Julien, bientôt vingt quatre ans, rire avec une Alice perdue dans ses bras. Ils se murmurent des secrets, comme quinze plus tôt. Quand lui avait encore peur de parler et qu'elle espérait que sa nouvelle Maman ne les quitte pas.
Elle est partie, mais lui à continuer de lui parler. De lui murmurer des mots de douceur, pour éloigner les démons de la nuit. Et de la tristesse.
Et quand un jour il s'est aperçu que c'était les garçons qu'il aimait comme on aime les femmes dans les grands films d'amour de sa maman, c'est à elle qu'il l'a murmuré en premier.
Et Alice l'a pris dans ses bras.
« L'amour n'a pas de sexe ». Elle lui a assuré.
Et dans un soupir il l'a cru.
Comme toujours.
Un peu plus loin sous le grand chêne, il y a les inséparables.
Léa, Diego et Elias.
Une meute à eux tous seuls.
Le nombre de fois où des éclats de voix se sont fait entendre dans le trio doit se compter sur les doigts d'une main.
Ils se sont trouvés.
Ce jour là, il y a sept ans.
Et depuis ils naviguent au travers de leurs vies sur le même bateau.
Qu'importe les flots.
Les vents ou les marées.
Ils sont ensembles.
Sortant de la piscine plus loin, elles découvrent Jack, portant sur ses épaules Paco, presque trop grand, mais qu'importe il rit. Fort.
A leur côté Tara et Gabriel débattent avec Christian de la musique qu'ils vont passer Samedi, pour la dernière fête de l'école de Jolan.
Le batteur notant sur son portable les propositions des plus jeunes.
Ne manque que Jolan.
Caché quelque part certainement.
Habitude jamais perdue.
Et finalement, elles les voient.
Deux des trois hommes de leur vie.
Ceux qui ont pris encore une autre dimension dans leur univers.
Ceux qui ont fait de la famille qu'elle avaient construit une tribu.
Une entité unique.
Forte.
Soudée.
Heureuse.
Et plus légère.
Ils ne sont pas encore à côté d'elles, qu'une boule d'énergie et d'excitation se précipite sur Nicolas.
Les bras en avant, le sourire immense, Jolan se jette dans les bras tendus du photographe, qui le rattrape sans mal, le serre contre lui, embrasse le sommet de sa tête et l'emmène avec lui.
Vers elles.
Elles les accueillent avec de magnifiques sourires feignant de ne pas connaître l'effet qu'ils leurs font.
Encore.
Nicolas se cale derrière Hélène, l'entoure de ses bras, leurs mains se liant comme les anneaux de leurs mains gauches. Jolan vient se lover entre les jambes de celle dont il porte finalement le nom.
Ils ne disent rien, profitent de cet instant.
José fait de même avec Béné, embrasse sa nuque, partage un clin d'oeil avec Laly, puis tourne ses yeux vers les étoiles.
Un long moment, ils se laissent bercer par l'ambiance des musiques, des rires parsemés et des joies éparpillées.
Puis finalement le reste de la troupe les rejoint, comme guidé par une force inébranlable, ils savent que la soirée doit se terminer comme ça.
Réunis.
Ensemble.
Dans deux jours, Julien, Jack et Alice, retourneront sur Paris, pour boucler leur année.
Léa et Elias se prépareront à partir en Suède, pour trois semaines.
Diego ira bosser au Maïs, Tara aidera au restaurant.
Et l'été passera comme ça. A une vitesse folle.
Brouillé de souvenirs, de fêtes, de barbecue, de coucher de soleil et de feux immenses.
Laissant finalement sa place à un mois de septembre, plein de nouvelles surprises.
Mais pour le moment ils sont ensembles.
Les yeux sur les étoiles.
Le cœur battant d'une même chanson douce.
Ils se laissent aller à croire que ça sera toujours comme ça.
Eux.
Nous.
Tous.
Et c'est Laly qui dans un murmure brise le silence.
Elle regarde ceux qu'elle aime et sourit.
-Elle va durer longtemps cette partie... Elle commence.
Tous ne comprennent pas.
-La Consolante...
Ils sourient, avant qu'Hélène n'assure.
-Très longtemps...
Et Septembre peut bien venir, eux seront toujours là.
Ici.
Ensemble.
Encore.
Toujours.
FIN.
Madeleine lover- Diplomé ABédien
- Nombre de messages : 241
Couple préféré : Hélène/ Nicolas
Loisirs : Guitare, Dessin, BD, Ecriture
Date d'inscription : 30/10/2016
Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
Merci pour cette jolie fiction
En te lisant, j'avais l'impression moi aussi de faire partie de cette grande et belle famille et de partager une longue soirée d'été avec eux.
Malgré les embûches et les chagrins, ils ont réussi à rester unis!
En te lisant, j'avais l'impression moi aussi de faire partie de cette grande et belle famille et de partager une longue soirée d'été avec eux.
Malgré les embûches et les chagrins, ils ont réussi à rester unis!
Kimmy- Pilier du forum
- Nombre de messages : 12826
Age : 43
Couple préféré : Johanna/Cricri, Jojo's, Cathy/Etienne
Loisirs : #ROCHELLE SUPPORT TEAM#
Date d'inscription : 18/04/2007
Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
Cette fin a peut être eu du mal à venir mais quelle fin !!!!!!!!!
quel bonheur de lire cet épilogue ! cette fic ne me manquera pas parce que j'en suis sûre , je vais la relire, et pas qu'une fois !
Elle fait partie de mes fic préférées et je ne m'en lasserai pas , c'est certain !
merci pour cette merveille, cette pépite ! je me suis régalée ! A très vite pour l'autre fic !
Bravo pour ce talent !!!!!!!!!!
quel bonheur de lire cet épilogue ! cette fic ne me manquera pas parce que j'en suis sûre , je vais la relire, et pas qu'une fois !
Elle fait partie de mes fic préférées et je ne m'en lasserai pas , c'est certain !
merci pour cette merveille, cette pépite ! je me suis régalée ! A très vite pour l'autre fic !
Bravo pour ce talent !!!!!!!!!!
sandrineL- Grand maître AB
-
Nombre de messages : 5845
Localisation : picardie
Date d'inscription : 12/07/2010
Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
Quel bel épilogue ! Plein d'espoir et de joie ! Un vrai régal !
Merci pour cette jolie histoire de cette belle bande de potes à jamais unis !
Vivement de prochaines aventures dans de nouvelles histoires !
Merci pour cette jolie histoire de cette belle bande de potes à jamais unis !
Vivement de prochaines aventures dans de nouvelles histoires !
marion- Etudiant en Azoulayrie
- Nombre de messages : 197
Date d'inscription : 24/05/2007
Re: DEBOUT SUR LES PISSENLITS (TERMINEE-PG-13)
Merci pour cette fic !
Certes on est loin de l'esprit de la série mais c'est très plaisant à lire. Très émouvant.
Certes on est loin de l'esprit de la série mais c'est très plaisant à lire. Très émouvant.
Niliv- Grand maître AB
-
Nombre de messages : 6385
Age : 41
Localisation : Paris
Couple préféré : José et Bénédicte, Fanny et Cricri
Date d'inscription : 13/03/2015
leytonsawyer- Petit nouveau
-
Nombre de messages : 7
Age : 39
Localisation : Aisne
Couple préféré : Helene & nico. Johanna & christian
Date d'inscription : 12/10/2017
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